Grâce à cet équipement de protection, motocyclistes, conducteurs de moto taxi ou de tricycle «Katakatani» arrivent à rouler sous la pluie
Vendredi 12
juillet dernier, il est 11 heures, une forte pluie arrose le District de
Bamako. Au quartier Daoudabougou en Commune V où nous nous trouvons, le déluge
ne semble pas s’arrêter de sitôt. Aux alentours de l’ambassade d’Algérie, des
piétons se ruent sur les vendeurs d’imperméables pour se protéger de la pluie.
Les clients ont le choix entre le manteau ou la combinaison (chemise et
pantalon).
La plupart
des motocyclistes qui passent devant nous portent un imperméable. Ceux qui n’en ont pas s’arrêtent
au niveau des revendeurs pour s’en procurer. Les motocyclistes, les conducteurs
de moto taxi ou de tricycle «Katakatani» apprécient particulièrement cet
équipement de protection car, malgré la pluie, la plupart sont obligés de
tourner en ville pour joindre les deux bouts. C’est le cas d’Adama Maïga.
Conducteur de moto taxi depuis maintenant trois ans, il est convaincu des bienfaits du port de cet équipement de protection en cette période.
Une dame
s’invite dans le débat et demande à tous les conducteurs de se doter d’un
imperméable supplémentaire pour le client. Mais Amadou Coulibaly, un conducteur
de moto taxi, botte en touche la question, en disant qu’il n’a pas d’argent
pour acheter un imperméable. Son collègue Moussa n’est pas d’accord avec lui.
Il le traite d’avare.
Sous la
pluie, le jeune Ousmane Diallo s’active sur la chaussée pour proposer des
imperméables à des usagers de la circulation. Lui-même est vêtu d’un
imperméable manteau. La marchandise sur la tête, il fait des va-et-vient à la
recherche des clients. Ce jour-là, le jeune homme avait déjà vendu deux
imperméables à 8.000 Fcfa, soit 4.000 Fcfa l’unité. «Cette année, le marché des
imperméables est un peu lent par rapport à la saison dernière. Les gens se
plaignent de la cherté de nos articles», explique-t-il.
Moussa Sidibé et Madou Tounkara, deux autres vendeurs d’imperméables que nous approchons, proposent plusieurs modèles de couleurs différentes. D’après eux, les prix varient, selon le modèle et la qualité. «C’est de 2.000 à 6.000 Fcfa», disent-ils. Dans un marché de Daoudabougou, une vendeuse d’imperméables hèle les clients, particulièrement, les ménagères. «Je pense qu’elles ont besoin des imperméables pour faciliter leurs courses», soutient-ellle.
DES
MALADIES ALLERGIQUES- À Sogoniko en Commune VI du District de Bamako, au bord
de la route près de la gare routière, une jeune mère, toute mouillée, essaye de
protéger par son corps son nouveau-né qu’elle
était en train d’allaiter sous la pluie. Elle regrette d’avoir laissé
son imperméable à la maison. «Ce matin en sortant de mon domicile, il n’y avait
pas de nuages, mais quand je suis arrivée au Centre de santé de référence
(Csref) de la Commune VI, il a commencé à pleuvoir. En cette période, je
conseille à tout le monde de se promener avec un imperméable pour ne pas vivre
mon cas», confie-t-elle.
Dr Salif Koné, spécialiste des maladies respiratoires (pneumo-phtisiologue) au Centre hospitalier universitaire (CHU) du Point G, explique que lorsque la pluie trempe des personnes allergiques, elles peuvent contracter des maladies de la peau. Pour le tabacologue, la fraicheur provoquée par la pluie peut être à l’origine de crise d’asthme ou de drépanocytose. Il peut également provoquer d’autres allergies respiratoires. Selon la sage-femme Lala Haïdara, les personnes exposées à la pluie peuvent attraper des maladies infectieuses comme le rhume et la toux qui peuvent provoquer la fièvre, les courbatures ou des maux de tête.
Aminata SOUMAH
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«Nos épouses sont souvent obligées de nous passer nos caprices. Sinon, c’est au risque de se voir congédier ou rabrouer constamment», lance un jeune coiffeur dans un grin (un lieu de regroupement de jeunes entre eux, d’adultes voire de personnes du troisième âge)..
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Dans la mouvance de la célébration de la Journée internationale pour l’élimination de la fistule, la ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Dr Coulibaly Mariam Maïga, a remis, jeudi dernier au Centre hospitalier universitaire (CHU) du Point G, des vivres et non .
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