La rencontre a été présidée par le président de
Cri-2002, Dr Abdoulaye Sall, réélu pour un autre mandat de cinq ans. Pour Dr Sall, les initiatives que son
organisation va entreprendre pour ce nouveau quinquennat s’inscrivent dans le
contexte actuel de notre pays. C’est-à-dire, l’amorce de sortie de la crise
multidimensionnelle et sécuritaire, l’opérationnalisation de la nouvelle
Constitution, la refondation de l’État avec l’adoption par le gouvernement du Cadre
stratégique de la refondation de l’État et son Plan d’actions (2022-2031). Y
compris l’appropriation nationale du processus de paix, de réconciliation
nationale, de cohésion sociale, la lutte contre la corruption et la délinquance
financière.
En outre, Dr Abdoulaye Sall s’est réjoui de la
création du comité de pilotage du dialogue direct inter-Maliens par le président
de la Transition, le colonel Assimi Goïta. Selon le président de Cri 2002, après
la reconquête du territoire national par les Forces armées maliennes, le grand
défi du moment est le dialogue. C’est pourquoi, il a invité tous les Maliens à
soutenir le dialogue initié par le chef de l’État pour instaurer la paix et
favoriser le vivre ensemble dans notre pays. «Il faut qu’on dialogue autour de
comment être un Peuple, avoir un seul But et une Foi, pour avoir la paix, pour
avancer», a souligné le président de Cri-2002.
Selon lui, ce nouveau quinquennat va
contribuer à aider le pays à créer des richesses naturelles, à chercher à
consolider la satisfaction des besoins immatériels (l’information, la
formation, la sensibilisation) et des besoins matériels (la sécurité
alimentaire, l’insertion professionnelle et l’habitat pour les jeunes ...) «Les
cinq années à venir, c’est comment consolider tout ce que nous avons comme
acquis immatériels par la satisfaction des besoins matériels», a indiqué Dr
Sall.
Le président de Cri-2002 a saisi l’occasion
pour revenir sur toutes les initiatives phares que son organisation a
entreprises, il y a des années comme la reconnaissance des légitimités
traditionnelles sur la scène politique. La conférence de presse a été également marquée
par la remise d’attestations de reconnaissance aux familles des anciens
militants de Cri-2002, décédés au cours du quinquennat dernier.
Jessica K. DEMBELE
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.
