La rencontre s’est déroulée hier dans les locaux de la Ccim, sous la présidence
de la vice-présidente de la Ccim, Dr Cissé Djita Dem, en présence du président
de la Centif-Mali, Idrissa Mahamar Haïdara.
L’objectif était de
faire connaitre les enjeux de la nouvelle loi relative à la déclaration des
bénéficiaires effectifs tout en facilitant son application. Il s’agissait
également de créer les conditions d’une synergie d’actions entre parties
prenantes et les acteurs engagés dans la lutte contre le blanchiment des
capitaux (BC) et le financement du terrorisme (FT).
Selon le président
du Centif-Mali, cet atelier s’inscrit dans le cadre de la mise en conformité du
dispositif national de lutte contre le blanchiment de capitaux (LBC) et le
financement du terrorisme (FT) avec les normes internationales en matière de
transparence des personnes morales et autres constructions juridiques. Idrissa
Mahamar Haïdara a rappelé que le Groupe d’action financière (Gafi) a inscrit
parmi ses recommandations, l’obligation de déclaration des personnes physiques
ayant le contrôle des personnes morales et constructions juridiques dans un
pays donné afin d’en renforcer la transparence.
Un dispositif est mis en place
à cet effet et fera l’objet de cet atelier impliquant les entreprises, les
tribunaux du commerce et l’Agence pour la promotion des investissements et la
direction des impôts. Le président du
Centif-Mali précisera que ces structures qui vont assurer le recueil des
informations sur les personnes morales seront au cœur de ce dispositif.
D’où la
tenue de cette rencontre avec la Ccim pour informer, sensibiliser et former sur
ces nouvelles obligations, incombant désormais aux sociétés et entreprises en
création et celles déjà créées. Ainsi, c’est à ce niveau, dira Idrissa Mahamar
Haïdara, que le défi leur paraît grand, à savoir faire comprendre la nécessité
pour les sociétés en activités depuis plusieurs années de se plier à des
nouvelles exigences.
«Mais nous vous savons suffisamment conscients du danger
que représente le BC et le FT pour notre pays dont l’économie est déjà
fragilisée par les multiples formes d’atteintes aux biens publics y compris la
corruption et dont les fondamentaux se trouvent ébranlés par des actes
terroristes», a-t-il indiqué
Pour sa part, la vice-présidente de la Ccim a remercié la Centif pour cette belle initiative qui entre dans le cadre global de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. «Nous sommes tous conscients de l’énorme gâchis que constitue le blanchiment de capitaux pour notre économie», a assuré Dr Cissé Djita Dem, tout en saluant les efforts que déploie la Centif afin d’éradiquer ce fléau.
Fadi CISSE
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