La conférence était animée par le directeur général de l’Onasr, Dr Haïdara Ben Moulaye (g)
La conférence était animée par le directeur général de l’Onasr, Dr Haïdara
Ben Moulaye, le chef de service d’urologie du Centre hospitalo-universitaire
(CHU) du Point G, Pr Mamadou Lamine Diakité, et le chef du département santé de
la mère à l’Onasr, Dr N’Tji Keïta. L’objectif
général de cette conférence de presse est de contribuer à l’accélération de
l’élimination de la fistule obstétricale dans notre pays. Il s’agissait aussi
de renforcer la compréhension sur la problématique de la fistule obstétricale
au Mali à travers la communication pour le changement social et de
comportement. Mais aussi d’amener les décideurs à s’engager dans la mise en
œuvre d’actions fortes en faveur de la prévention et la prise en charge des
femmes porteuses de fistule obstétricale.
Il vise également à renforcer le
partenariat public/privé pour une meilleure synergie des interventions dans le
cadre de la prise en charge de la fistule obstétricale. Le directeur général de
l’Onasr a rappelé que la fistule obstétricale se définit comme une perforation
de la paroi vaginale qui communique avec la vessie ou le rectum à la suite d’un
travail d’accouchement long et difficile.
Elle se manifeste par une perte d’urine et parfois de matière fécale par le vagin engendrant une souffrance physique, morale psychologique et sociale.
Et
d’ajouter qu’elle touche en général des parturientes de niveau socio-économique
bas, dans les régions où la couverture médicale est faible. Pour lui, les
facteurs favorisants de la survenue de la fistule obstétricale sont, entre
autres, le mariage précoce, le retard dans la prise en charge des accouchements
difficiles et les mutilations génitales féminines.
Concernant les obstacles
liés au traitement, le conférencier a expliqué que le coût du traitement est
certes élevé, mais qu’il y a surtout une insuffisance d’information sur le
traitement, une insuffisance de ressources humaines qualifiées dans la
chirurgie de la fistule. Il n’a pas manqué de signaler aussi quelques
conséquences dues à la maladie. Il s’agit de perte d’enfant, de
marginalisation, voire d’abandon de la victime par les proches et la pauvreté.
De son côté, le Pr Mamadou Lamine Diakité a déclaré que la maladie arrive
généralement aux femmes qui ne font pas régulièrement les consultations
prénatales. Selon le praticien hospitalier, on peut guérir la maladie à partir
d’une intervention chirurgicale, mais il vaut mieux la prévenir.
Quant à Dr N’Tji Keïta, il a souligné qu’au regard de la situation difficile du pays, l’événement ne sera pas commémoré dans toutes les régions du Mali, mais plutôt dans les Régions de Koulikoro et Sikasso.
Amsatou Oumou TRAORE
Aujourd’hui dans cet ordre d’enseignement, on utilise des lecteurs d’écran pour permettre aux élèves non-voyants ou handicapés auditifs de communiquer avec les autres. Ce progrès est à saluer, mais de gros défis restent aussi à relever.
Communément appelée keratodermie palmo-plantaire, «seprin et boloprin» en langue «bamanankan», la pathologie est assez répandue pendant la saison froide avec le vent frais qui souffle. C’est surtout l’exposition des extrémités, c’est-à-dire la paume des mains ou la plante des pieds q.
Le Programme de développement de la zone spéciale de transformation agro-industrielle des Régions de Koulikoro et péri-urbaine de Bamako (PDZSTA-KB) a tenu, vendredi dernier, la 6è session de son comité de pilotage dans les locaux du ministère de l’Agriculture. L’ouverture des travaux ét.
Le major de la 47è promotion (2023-2025) de l’Ecole militaire interarmes (Emia) de Koulikoro s’appelle Idrissa Tiama de nationalité malienne. Il s’est classé premier avec une moyenne de 16 /20 devant ses camarades de différentes nationalités. Le fils de Diakaria et de Maïmouna Tiama est .
Les 343 officiers d’active de la 47è promotion de l’École militaire interarmes (Emia) de Koulikoro peuvent être fiers du parcours exemplaire de leur parrain au sein de l’Armée malienne. Feu Général de brigade Pangassy Sangaré, puisqu’il s’agit de lui, nait le 11 juin 1947 à Kati. I.
La promotion 2023-2025 compte 343 élèves officiers d’active dont 311 Maliens et 32 étrangers. Le major de la promotion est le Sous-lieutenant Idrissa Tiama du Mali avec une moyenne de 16/20.