
La
visite a commencé par la Commune I où Mme Dembélé Madina Sissoko et sa suite
ont assisté des travaux de terrassement, de construction de cunette en béton
armé et de mise en œuvre de la couche de base en gravier concassé. Alors qu’en
Commune V, les travaux en cours portaient essentiellement sur le renforcement
en gravier bitume.
Cette
visite, selon la ministre, s’inscrit dans le cadre du suivi du programme
d’entretien routier de 2023. Ce suivi est d’autant plus nécessaire que les
infrastructures routières sont essentielles au développement social et
économique d’un pays. «Étant un pays continental, les infrastructures sont
d’une importance capitale pour l’approvisionnement du Mali parce que 90% du
fret passe par la voie terrestre», a-t-elle souligné. Pour Mme Dembélé Madina
Sissoko, il faut un réseau routier adapté pour que le transport puisse
s’effectuer dans des bonnes conditions.
Le
programme d’entretien routier de 2023 est structuré en trois sous-programmes
dont le sous-programme pour les routes d’intérêt national d’un montant
d’environ 22,5 milliards de Fcfa. Il concerne un linéaire d’à peu près 11.000
km. Il y a aussi le programme pour les routes d’intérêts régionales, communales
et locales, pour lequel un montant d’environ 4,5 milliards de Fcfa a été
mobilisé pour des travaux sur un linéaire de 3.425 km. S’y ajoutent les travaux
spéciaux sur 445 km pour un coût d’environ 15 milliards de Fcfa. Au total, le
programme d’entretien routier de 2023 a coûté environ 42 milliards de Fcfa à
l’État malien.
La
ministre des Transports et des Infrastructures a fait remarquer que le réseau
routier est vieillissant au niveau de Bamako. Raison pour laquelle son
département a entrepris des travaux de reconstruction, de réhabilitation, de
renforcement et d’élargissement des ouvrages d’assainissement. «La ville de
Bamako est en train de s’étendre d’une manière galopante. Nous sommes obligés
de relier les quartiers», a-t-elle déclaré. Avant de se réjouir de l’avancement
des travaux : «Des phases ont été déjà réalisées et ces phases en cours
sont les dernières.»
Par rapport aux difficultés, la ministre a noté que son département était confronté à des problèmes de déplacement des installations de certaines sociétés. «La présence des réseaux de la Société malienne de gestion de l’eau potable (Somagep), Malitel et Orange dans l’emprise de la route et leur déplacement nous ont mis en retard. Mais nous sommes arrivés à travailler ensemble et le délai peut être rattrapé», a déclaré la ministre, tout en demandant aux entreprises de contrôle de tout mettre en œuvre pour que le programme de 2024 puisse commencer avant l’hivernage.
Fatoumata Mory SIDIBE
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