
L’objectif de la rencontre est de stimuler un dialogue constructif sur les interactions complexes en lien avec ces thématiques
L’événement, axé sur le thème «sécurité climatique, migration transfrontalière et conflits : enjeux, défis et perspectives», visait à stimuler un dialogue constructif sur les interactions complexes entre le climat, la migration et les conflits. Il s’agissait également de faciliter le partage d’expériences de terrain et identifier des pistes d’actions concertées pour renforcer la résilience des communautés face à ces défis interconnectés.
L’atelier était présidé par le chef de cabinet du ministère des Maliens établis à l’Extérieur et de l’Intégration africaine, Sidi Mohamed Koné, en présence du secrétaire général du ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Moussa Diarra. On notait également la présence de la représentante du Pnud, Mme Ossad Fatimata Traoré, de l’ambassadeur de Belgique au Mali, Patrick Deboeck, et du représentant résident de l’OIM, Boubacar Seydou.
Selon le secrétaire général du ministère en charge de l’Environnement, le changement climatique est un multiplicateur de risques, entraînant des sécheresses prolongées, des inondations récurrentes, la dégradation des terres, l’insécurité alimentaire et la raréfaction de l’eau. Des pressions qui provoquent des déplacements de populations, exacerbent les tensions intercommunautaires et aggravent les vulnérabilités dans les zones rurales déjà fragiles.
Moussa Diarra a noté que face à cette réalité, le Mali a engagé plusieurs réformes et initiatives majeures, notamment la promotion de systèmes agricoles adaptés. «L’adoption récente de la stratégie nationale de sécurité climatique, constitue un cadre structurant pour articuler les réponses à la crise climatique avec les enjeux de sécurité, de cohésion sociale et de développement local», a-t-il souligné.
Pour le chef de cabinet du ministère en charge des Maliens établis à l’Extérieur, la problématique du changement climatique et ses effets sur les dynamiques migratoires sont au cœur des préoccupations nationales et internationales. En effet, d’ici 2050, près de 216 millions de personnes pourraient être contraintes de migrer en raison des effets du climat, ce qui appelle à une action concertée et urgente.
«Il est impératif de promouvoir une justice climatique équitable, de réduire les émissions de gaz à effet de serre et d’intégrer les migrations climatiques dans les politiques de développement durable», a estimé Sidi Mohamed Koné. Et d’ajouter qu’une étude de l’OIM menée en 2022 dans les Régions de Koulikoro, Ségou et Sikasso a révélé que 93% des ménages se disent affectés par le changement climatique, et parmi eux, 62% ont envisagé la migration comme solution, 36% identifiant les aléas climatiques comme facteur déterminant de leur départ.
Selon la représentante du Pnud, Mme Odette Fatimata Traoré, le rapport 2025 sur les besoins humanitaires et le plan de réponse du système des Nations unies au Mali a révélé (fin 2024) que pas moins de 450.000 personnes ont été affectées par des inondations de grande ampleur sur le territoire malien. Et les projections climatiques du Forum régional sur les prévisions saisonnières de Bamako en avril 2025 indiquent une saison des pluies 2025 potentiellement plus intense que la moyenne, avec un risque accru d’inondations. Ce qui souligne l’urgence de renforcer les mécanismes d’alerte précoce, a-t-elle dit. Avant de réaffirmer l’engagement du Pnud à soutenir le gouvernement malien dans ses efforts pour faire face aux chocs climatiques et promouvoir un développement durable au service de la paix et de la prospérité.
La Belgique, a rappelé son ambassadeur au Mali, s’est engagée à accompagner les pays en développement dans le respect de leurs obligations découlant des traités. Considérant cet atelier comme un cadre propice pour apporter des solutions aux problématiques liées aux interactions entre le climat, la migration et la paix, Patrick Deboeck a exprimé la satisfaction de son pays de contribuer aux réflexions sur les défis complexes auxquels le Mali est confronté.
Fatoumata Mory SIDIBE
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