
Cette rencontre est une étape importante dans la mise en œuvre finale du Pafha
Cette rencontre marque une étape importante dans la mise en œuvre finale du Pafha, lancé en 2016, avec pour objectif de contribuer à la réduction de l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Mali. Au cours de cette réunion, les participants ont procédé à l’examen des résultats de la phase de prolongation du projet, l’examen des résultats finaux du Pafha et du rapport financier de clôture. Ils ont également validé la cession des matériels et équipements restants.
Le secrétaire général du ministère de l’Élevage et de la Pêche a signalé que le Pafha, qui devait être clôturé au mois de décembre 2024, a eu une rallonge de 9 mois suite à un avenant signé entre l’UE et le gouvernement. En neuf années d’intervention, il a permis de faire un grand pas dans l’atteinte de l’objectif du Programme de sécurité alimentaire (Proresa) par l’amélioration des revenus des acteurs du sous-secteur pêche et pisciculture à travers des appuis multiformes pour le développement de la filière halieutique sur l’axe Bamako, Ségou, Mopti.
Madi Matené Keïta a salué l’accompagnement du Pafha à la direction nationale de la pêche dans la mise en place de 12 conseils de pêche et d’aquaculture et leur opérationnalisation dans 12 communes des Régions de Ségou et Mopti. À cet accompagnement, s’ajoute l’appui à l’élaboration de 12 conventions communales de pêche, homologuées par la justice. Le projet est aussi intervenu, en outre, dans l’amélioration des conditions de travail, dans le renforcement des capacités des agents techniques et des membres des organisations socioprofessionnelles de la filière.
Il a particulièrement contribué à l’amélioration de la situation socioéconomique des femmes mareyeuses et transformatrices de poisson fumé. Aujourd’hui, plus de 90% d’entre elles perçoivent plus de revenus à travers leurs activités et sont beaucoup plus consultées dans leurs foyers.
Le secrétaire général du ministère en charge de l’Élevage a précisé que le projet a accompagné la création d’une marque collective de poisson fumé appelée «Ouradi», qui a obtenu l’autorisation de mise sur le marché pour permettre sa vente au Mali et son exportation vers les marchés extérieurs du pays.
Il a signalé d’autres résultats engrangés durant cette décennie de mise en œuvre, notamment la dotation en équipements adaptés pour la conservation, la manutention et la commercialisation du poisson et le renforcement de l’expertise de plus de 3.000 acteurs de la filière durant la mise en œuvre du projet. Selon lui, la qualité de l’intervention et les résultats atteints obligent à solliciter auprès du gouvernement et des partenaires une nouvelle phase de consolidation des principaux acquis du programme pour permettre la mise à l’échelle des résultats déjà engrangés dans d’autres régions du pays à travers une approche multi-acteurs.
Le chargé de programme de la délégation de l’UE a rappelé que le Pafha a été décidé conjointement avec le gouvernement du Mali et sa mise en œuvre octroyée à Enabel. Abdoulaye Kabdaogo a détaillé qu’il a pour but de contribuer à une pêche et aquaculture durables dans les Régions de Ségou et Mopti, génératrice de revenus, de sécurité alimentaire et de cohésion sociale. Pour lui, ce projet s’est attaqué à tous les fronts : amélioration de l’assainissement, transformation, réalisation et accompagnement à la gestion d’infrastructures de grandes, moyennes et petites envergures.
Quant au représentant résident d’Enabel, il a précisé que des résultats probants ont été obtenus sur les axes cogestion des pêches, post-captures, institutionnel et pisciculture communautaire. Pour Danny Denolf, la pérennisation de ces acquis constitue un challenge à relever pour les parties prenantes, notamment les bénéficiaires du projet. Il a remercié les autorités pour leur appui au développement du sous-secteur pêche et aquaculture. Le Pafha est une initiative commune de l’UE, mise en œuvre par l’Agence belge de développement au Mali (Enabel), en partenariat avec le gouvernement du Mali dans le cadre du programme de sécurité alimentaire.
Fatoumata Mory SIDIBE
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