Le président de l’APDP, Pr Mamoudou Samassekou et le ministre des Mines, Pr Amadou Keïta
L’utilisation de données personnelles dans ce domaine soulève des enjeux
spécifiques en matière de protection de la vie privée, en raison de la nature
particulière de l’environnement de travail et des informations sensibles
collectées. La gestion de ces données nécessite une approche rigoureuse, qui
respecte les droits des individus. En adoptant des mesures de protection
adaptées, les entreprises minières peuvent non seulement se conformer à la
législation, mais aussi renforcer la confiance de leurs employés et des parties
prenantes.
C’est
dans cette perspective que le ministère des Mines, en collaboration avec
l’Autorité de protection des données à caractère personnel (APDP), a organisé,
vendredi dernier dans les locaux de ce département, une session d’information
des acteurs du secteur minier. La rencontre avait comme thème : «Les
obligations des entreprises minières en matière de protection des données à
caractère personnel». La cérémonie d’ouverture a été présidée par le ministre
des Mines, Pr Amadou Keïta, en présence du président de l’APDP, Pr Mamoudou
Samassekou.
Cette
session avait pour objectif de doter les acteurs du secteur minier des outils
nécessaires pour intégrer les principes de protection des données dans leurs
projets de traitement, dans le but d’instaurer une gouvernance éthique des
données au sein de leurs entreprises.
Le président de l’APDP a souligné que
dans le secteur minier, des informations sensibles, telles que les données de
santé des employés et d’autres données critiques, sont régulièrement collectées
et une gestion inappropriée de ces données pourrait entraîner des conséquences
graves. Il a insisté sur l’importance pour les acteurs de ce secteur de
comprendre non seulement les obligations qui leur incombent, mais aussi les
bonnes pratiques à adopter pour se conformer à la loi n° 2013-015 du 21 mai
2013, modifiée.
Le
Pr Mamoudou Samassekou a également précisé que cette session permettra de mieux
appréhender les obligations des entreprises, tout en mettant en lumière les
avantages qu’elles peuvent tirer d’une gestion responsable des données. Il a
aussi présenté le Décret n°2024-0300 du 14 mai 2024, adopté par le gouvernement
malien, qui instaure le paiement des frais pour les formalités déclaratives, de
certification et d’agrément auprès de l’APDP.
De
son côté, le ministre des Mines a rappelé que la protection des données va
au-delà de la sécurisation de l’intégrité des citoyens, elle représente un
enjeu crucial de sécurité nationale qui engage chacun à connaître ses droits
et, surtout, ses devoirs. «Le contexte national et international est marqué par
l’essor fulgurant du numérique, la banalisation de l’utilisation d’applications
numériques de traçage, de traitement de données biométriques et de santé, ainsi
que par l’amorce de la transformation digitale de l’Administration et du monde
des affaires», a déclaré le Pr Amadou Keïta. Ajoutant que l’intelligence
artificielle, bien qu’elle offre des opportunités, constitue également une
menace réelle si elle n’est pas perçue comme un allié.
Ce
double contexte, a-t-il poursuivi, accroît les enjeux de la protection des
données à caractère personnel. C’est pourquoi, selon lui, il est urgent de
comprendre les tenants et aboutissants de cette question au Mali. Par
ailleurs, le ministre Keïta a précisé que l’administration minière veille
scrupuleusement à se conformer aux normes établies par l’APDP en matière de
gestion des données sensibles des usagers.
Cet engagement, a-t-il affirmé,
demande de trouver le juste compromis entre les exigences de transparence
auxquelles notre pays a souscrit et qui demandent une pleine application des
normes de l’Initiative pour la transparence des industries extractives (Itie)
et le respect de la protection des données.
Amadou GUEGUERE
En marge de la Journée mondiale de la population, la Direction nationale de la population (DNP), en partenariat avec le projet Horizon d’Espoir, a procédé ce jeudi 19 décembre 2025, à la remise des prix du Concours des acteurs des médias..
Dans le cadre de la surveillance du territoire, le 19 décembre 2025, une unité de surveillance offensive des Forces armées maliennes (FAMa) a neutralisé des terroristes et récupéré leurs matériels de guerre, une trentaine de motos, du matériel de communication et de vidéo, des dispositifs .
Pour l’exercice 2026, l’Agence malienne de presse et de publicité (Amap) prévoit un budget de plus de 2,510 milliards de Fcfa contre plus de 2,462 milliards de Fcfa en 2025, soit une augmentation de 1,01% pour un montant de près de 50 millions de Fcfa..
Hamadoun Ousmane Bocoum, expert en finance, développement économique et transformation stratégique, vient de publier chez L’Harmattan, son tout premier livre intitulé «Le système financier malien à l’épreuve des crises : une décennie de résistance». En prélude au lancement prévu dem.
L’Association pour le développement et l’appui aux communautés (ADAC), une ONG, a procédé, mardi dernier, au lancement de son projet Renforcer la résilience des populations vulnérables par le lien entre l’aide humanitaire, le développement durable et la consolidation de la paix (RPV-GRN.
Le Centre pour le développement du secteur agroalimentaire (CDA) a tenu, hier au ministère de l’Industrie et du Commerce, la 7è session ordinaire de son conseil d’administration. La réunion a été présidée par le chef de cabinet de ce département, Bréhima Féfé Koné, en présence du d.