Dans le
cadre de l’extension et la modernisation de son système de scanning, la
direction générale des douanes maliennes a acquis et installé trois nouveaux
scanners fixes de marque Nuctech, modèle FS6000, à Diboli, Mahinamine (Région
de Kayes) et Sikasso. Ces équipements ont été inaugurés, jeudi dernier dans la
cour de la direction régionale des douanes de Sikasso, par le ministre de
l’Économie et des Finances, Alousséni Sanou.
La cérémonie s’est déroulée en présence du gouverneur de la Région de Sikasso, Mme Kanté Marie Claire Dembélé, du directeur général des douanes, l’inspecteur général Amadou Konaté, ainsi que d’autres personnalités.
Financées
à hauteur de 18 milliards de Fcfa (soit 6 milliards par scanner), ces nouvelles
acquisitions sont le fruit d’un partenariat stratégique entre notre État et des
entreprises chinoises et russes. La partie chinoise a fourni les équipements
tandis que la maintenance des installations sera assurée par le partenaire
russe.
Le scanner
de type Portal présente une capacité d’inspection de 150 camions par heure,
soit sept fois plus que les scanners mobiles actuellement en service dans notre
pays. Il possède une qualité d’image radioscopique de très haute performance,
la plus élevée du marché (+30% par rapport aux scanners existants).
Cet
équipement est également doté d’une lecture automatique des plaques
minéralogiques, des numéros de conteneurs et du dessous des camions. Il offre
une plus grande facilité et sécurité d’emploi, tout en étant extrêmement
robuste face aux environnements hostiles (poussière, chaleur, humidité, vent,
etc.). De plus, ces scanners sont conformes aux normes internationales de
radioprotection et répondent aux recommandations de l’Organisation mondiale des
douanes.
Ce nouveau
dispositif a pour mission d’assurer la vérification documentaire préalable à
l’importation, avant l’arrivée des marchandises sur notre territoire, suivie
d’une analyse de risques. À leur arrivée aux frontières, les camions feront
l’objet d’une vérification non intrusive grâce, au scanning de leur contenu.
Le
porte-parole des partenaires, Li Xin, a souligné que les scanners sont de
dernière génération et les plus avancés. «Il nous a fallu près d’un an pour
achever l’installation, la mise en service et la réception des trois scanners
sur les trois sites bénéficiaires. Ils sont désormais prêts à être exploités»,
a-t-il déclaré. Il a également assuré que son équipe continuera à assister la
douane malienne sur chaque site, afin de garantir le bon fonctionnement des
scanners.
Le
directeur général des douanes a rappelé que pour mettre fin à plus de 30 ans de
Programme de vérification des importations (PVI) confié à des sociétés privées
étrangères, le Mali a résilié, en décembre 2017, le contrat du PVI avant
embarquement, en vigueur depuis 1989. Ce programme a été remplacé par un
nouveau concept baptisé «Programme moderne de contrôle des importations»
(PMCI).
Optant
pour une transition progressive, une période transitoire de cinq ans a été
instaurée dans le cadre du PMCI. Ainsi, le 3 janvier 2018, l’État a signé un
contrat en mode BOT (Build-Operate-Transfer), c’est-à-dire transfert de
compétences, pour la création d’un Centre d’expertise technique (CET), destiné
à former les agents des douanes à la maîtrise des fonctions de classement
tarifaire et d’évaluation douanière. Cependant, l’inspecteur général Amadou
Konaté a reconnu qu’à la fin du contrat, et en dépit de sa prolongation
jusqu’au 31 décembre 2023, tous les engagements n’ont pas été respectés.
En outre, il a également annoncé que d’ici fin 2025, la direction des douanes prévoit de déployer un dispositif similaire à Kouremalé (corridor guinéen), Kadiana (corridor ivoirien) et Bénéna (corridor burkinabè).
De plus,
un poste d’inspection centralisé sera créé à Bamako pour améliorer l’efficacité
de l’analyse des images radioscopiques capturées sur les points de frontière.
Un centre de formation dédié aux métiers de l’inspection non intrusive sera
également mis en place au sein de la direction générale des douanes, afin de
maintenir l’expertise en la matière en toute autonomie.
Après la coupure du ruban
symbolique et la remise des clés de six véhicules 4x4 au responsable du Centre
d’expertise technique (CET), le ministre de l’Économie et des Finances a
déclaré à la presse que ces inaugurations s’inscrivent pleinement dans la
dynamique de digitalisation de l’administration, initiée par le président de la
Transition.
«Ce Centre d’expertise contribuera énormément à la digitalisation
des activités des douanes», s’est réjoui Alousséni Sanou, avant de souligner le
rôle clef des services des douanes dans la collecte des recettes. Il a révélé
que depuis 2020, les recettes douanières augmentent régulièrement de 10% chaque
année, avec une progression record de 13% l’année dernière. Et de dire
qu’auparavant, le scanning était confié à une société privée, ce qui coûtait 15
milliards de Fcfa au budget de l’État.
Envoyé spécial
Amadou GUEGUERE
En réponse à l’appel à l’aide lancé par le Comité de crise des ressortissants du Cercle de Bla, à la suite des récentes inondations qui ont frappé la localité, l’Association des sœurs unies des logements sociaux de N’Tabacoro (Asulost) a fait un don de vivres et de non vivres..
Cette infrastructure comprend un immeuble R+1 doté de toutes les commodités nécessaires et un logement d’astreinte pour le chef de bureau.
Face aux enjeux mondiaux, la souveraineté énergétique devient une priorité pour de nombreux pays dont le Mali, qui cherche à réduire sa dépendance aux énergies fossiles. Pour cela, le pays ambitionne de construire plusieurs centrales solaires pour diversifier son mix énergétique et se posi.
Ces structures publiques ou privées sont aujourd’hui incontournables dans la formation professionnelle des jeunes.
Le Conseil fédéral des associations professionnelles des systèmes financiers décentralisés de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (FAPSFD-Uemoa) a tenu, jeudi dernier dans un hôtel de la capitale, sa 8è réunion ordinaire..
L’insuffisance d’engrais et le manque d’équipements sont parmi les difficultés auxquelles les exploitants sont confrontés.