
Une vue des participants à la rencontre
Cette visite
effectuée du 20 au 27 octobre dernier avec la participation d’une douzaine de
représentants d’organisations des filières porteuses, a été l’occasion pour
notre pays d’étudier les méthodes de production, les techniques innovantes
ainsi que les meilleures pratiques adoptées par les producteurs brésiliens.
Cette expérience enrichissante a permis de recueillir des données et des
enseignements précieux pour le développement et la compétitivité de notre
agro-industrie.
Afin de partager les résultats et recommandations issus de
cette mission technique dédiée à l’étude de la production de soja, de maïs et
de l’huile végétale alimentaire, le cabinet a organisé, samedi dernier, dans un
hôtel de Bamako, une cérémonie de restitution publique de son 6è rapport de
mission à l’endroit des membres de la Fédération des producteurs d’huile et
d’aliments pour bétail (Fnaphab), ainsi que des responsables de services
publics et privés évoluant dans le secteur de des filières porteuses. La
rencontre était présidée par le représentant du ministère de l’Industrie et du
Commerce, Gaoussou Koné, en présence de ses homologues des départements de
l’Agriculture et de l’Élevage et de la Pêche.
L’objectif
principal de cette mission était d’étudier les bonnes pratiques de production
et de transformation au Brésil, premier producteur mondial de soja et
d’aliments pour bétail. Mais aussi, de poser les bases pour de futurs
partenariats en terme d’approvisionnement et de développement de la culture
oléagineuse dans notre pays.
La chargée
d’affaires de l’ambassade de la République Fédérative du Brésil au Mali, Isabel
Cristina de A. Heyvaert, a expliqué que la visite a offert à la délégation du
Mali, l’opportunité de connaître le modèle, appliqué dans son pays, de la mise
en place de la chaine de valeur «maïs» qui entre dans la production des aliments pour le bétail et volaille. De ce
fait, Isabel Cristina de A. Heyvaert, a souligné l’importance de cette 6è
mission du Mali, pour le renforcement des relations diplomatiques, économiques,
commerciales et de coopération technique avec le Brésil. La diplomate a
félicité la direction du cabinet Sesame Sarl, pour son travail qui contribue au
rapprochement entre nos peuples.
Selon le
directeur général du Cabinet Sesame Sarl, ce rapport est le résultat de
journées de travail, de visites de terrain, d’analyses et de consultations avec
les acteurs locaux et internationaux de la chaîne de production agricole et
industrielle. En plus, Adama N. Diarra a souligné qu’à travers cette visite, la
délégation malienne a pu identifier des pratiques et des innovations qui
pourront nous inspirer et contribuer à notre propre développement dans les
filières du soja, du maïs, et de l’huile végétale.
«Aujourd’hui, nous avons
l’occasion de partager avec les acteurs, les conclusions de ce rapport et les
recommandations qui en découlent. Elles sont essentielles pour la mise en place
de nouvelles stratégies et pour renforcer notre compétitivité, notre durabilité
et notre sécurité alimentaire. En unissant nos efforts, nous pourrons
promouvoir une production qui répond à nos besoins tout en respectant les
exigences environnementales et sociales», a-t-il déclaré.
Quant au
représentant du ministère de l’Industrie et du Commerce, il dira que ce rapport
est une suite des activités menées par la direction nationale de l’industrie
qui est en charge de l’élaboration des éléments de la politique de
développement industrielle. Selon Gaoussou Koné, cette politique a été adoptée
en 2010 pour la stratégie de l’approche filières afin de renforcer
l’articulation entre l’agriculture et l’industrie. «Dans l’approche filières,
nous avons identifié neuf filières hautement stratégiques notamment, les
oléagineuses et les produits de cueillettes qui cadrent parfaitement avec
l’objectif de ce rapport», a dit le directeur national de l’industrie.
Au regard de la problématique de la production de l’huile végétale et alimentaire et d’aliment pour bétail au Mali, les acteurs ont souhaité l’accompagnement du gouvernement pour développer des partenariats avec des coopératives brésiliennes pour l’importation de soja et d’équipements. Ils ont aussi recommandé d’expérimenter la production de produits dérivés du maïs pour valoriser cette filière au Mali. Sans oublier l’approvisionnent immédiat en graine de coton pour faire tourner les unités de transformation.
Makan SISSOKO
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