
À l’occasion de cette journée commémorative, chercheurs et écologistes tirent la sonnette d’alarme et appellent à une mobilisation urgente pour préserver cet herbivore géant, pilier discret mais essentiel des écosystèmes africains.
Classée vulnérable par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), la girafe est aujourd’hui confrontée à une perte massive de son habitat naturel, aggravée par l’expansion humaine, le braconnage, les conflits armés, et le manque de politiques de conservation efficaces.
Au-delà de son statut d’icône de la savane, la girafe joue un rôle écologique crucial. Grâce à son alimentation en hauteur, elle participe à la régulation de la végétation, favorise la dispersion des graines, et contribue ainsi à la régénération des savanes et des forêts. Sa disparition entraînerait des effets en cascade sur tout l’écosystème.
La Journée internationale de la girafe, initiée par la Giraffe Conservation Foundation, se tient chaque 21 juin, une date symbolique, correspondant au jour le plus long de l’année dans l’hémisphère nord, clin d’œil au long cou de l’animal. Elle est célébrée dans plusieurs pays à travers des événements éducatifs, des campagnes de sensibilisation, des conférences scientifiques, ainsi que des collectes de fonds pour financer des programmes de protection en Afrique.
Il existe actuellement neuf sous-espèces de girafes réparties dans 21 pays africains. Si certaines restent relativement stables, d’autres sont gravement menacées. Le déclin global de l’espèce en fait un indicateur silencieux mais inquiétant de la santé des écosystèmes africains dans un contexte de changement climatique et de pression humaine croissante. Cette journée vise à transformer la prise de conscience en action concrète. Car sauver la girafe, c’est aussi préserver l’équilibre des savanes, la richesse de la biodiversité africaine, et la résilience des générations futures.
Synthèse
Makan SISSOKO
17 millions d’euros, environ un peu plus de 11 milliards de Fcfa. C’est le montant mobilisé pour faciliter l’insertion socioprofessionnelle de 5.500 jeunes dans le cadre du Projet formation professionnelle pour la jeunesse au Mali «Chinfinw ka Baara sira». En français, le chemin des jeunes.
Placée sous le parrainage du Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta, cette édition du Sanké Mô a mobilisé les populations de Santoro et Karantela. Elle était présidée par le Premier ministre, le Général de division Abdoulaye Maïga.
Ce dimanche 15 juin, le Mali, à l’instar de nombreux pays à travers le monde, célèbre la fête des Pères. Moins médiatisée que celle des mères, cette journée rend pourtant hommage à ces hommes qui, souvent dans l’ombre, portent le poids des responsabilités familiales..
Le Premier ministre Abdoulaye Maïga qui a présidé la cérémonie, a justifié le choix de la Région de San par la fragilité de son écosystème, ses défis environnementaux, et son potentiel de développement durable conciliant progrès humain et préservation des ressources naturelles.
Plus de 2,6 milliards de Fcfa ont été investis par le gouvernement dans les actions de curage des collecteurs et caniveaux pour prévenir les inondations dans la capitale.
La 17è édition de la vente promotionnelle de moutons qui a débuté le 29 mai, se poursuivra jusqu’au 7 juin à Bamako et dans les capitales régionales..