Je
pense que la reprise de Kidal a permis effectivement de sécuriser cette ville.
Mais le voyage sur les axes de Kidal continue à faire des victimes à cause de
l'insécurité. Malgré que la vie est dure là-bas, je pense qu’avec le
redéploiement effectif des Forces de défense et de sécurité (Gendarmerie
nationale, Garde nationale, Police nationale et Armée), le retour des agents de
l'État, des services financiers et des populations déplacées, la situation
pourrait être améliorée.
Abdoulaye
Boubacar Maiga : «Je demande à tous
les Kidalois de revenir dans leur région pour la développer»
La reconquête de la Région de Kidal était normale parce que c’est une partie du Mali qui avait été abandonnée. Sa reprise a permis aux populations des régions du nord de circuler tranquillement et de vaquer librement à leurs affaires. Je demande à toutes les filles et à tous les fils autochtones de la Région de Kidal de revenir dans leur ville ancestrale afin de la développer.
Mahamane Maïga, fonctionnaire à la retraite : «Le plus grand changement est le fait que les élèves et les enseignants ont repris le chemin de l’école à Kidal»
J’ai
servi à Kidal et je constate qu’il y a eu un grand changement dans le domaine
de la sécurité depuis le 14 novembre 2023. Mais le plus grand changement pour
moi, est le fait que les élèves et les enseignants ont repris le chemin de
l’école à Kidal. Les conditions de vie coûtent excessivement très
cher.
Je pense que le renforcement des Forces de défense et de sécurité malienne en équipements, la réhabilitation des services sociaux de base et la sécurisation des axes reliant Kidal aux autres capitales régionales sont nécessaires pour que les populations et les agents de l’État regagnent totalement leurs postes à Kidal.
Propos recueillis par
Abdrahamane TOURE / AMAP - Gao
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.