Des participants lors du lancement des travaux dans une commune de Bamako
À l’issue des trois jours de
débats francs, et directs, les
participants ont fait des recommandations générales. Parmi lesquelles, le
respect des textes qui régissent la vie de la nation, le renforcement des
capacités opérationnelles des Forces de défense et de sécurité en les dotant
d’équipements modernes, la dissolution des milices et groupes d’auto-défense en
vue de leur recrutement dans l’Armée et
la moralisation du recrutement des Forces armées maliennes (FAMa). Dans ce
sillage, ils encouragent la contribution financière des citoyens à l’effort de
guerre. S’y ajoutent la suppression des financements publics des partis
politiques, le regroupement des partis politiques par vision, la limitation des
associations ainsi que la dénonciation des cellules dormantes pour anticiper les actions terroristes.
Sur le plan scolaire et de la
formation, la Commune II recommande de réorienter l’utilisation des fonds de
stage de qualification de l’Agence pour la promotion de l’emploi des jeunes
(Apej) pour les besoins de création et d’élaboration des projets des jeunes et
d’amplifier les journées de reboisement. Mais aussi la revalorisation de
l’éducation civique et morale. Dans le domaine de la promotion de la femme et
de la protection de la petite enfance, l’on retient également au compte de
cette même Commune la création des centres d’auto promotion pour les dames, la
création des centres de formation professionnelle et d’hébergement pour la
protection des enfants en temps de crise.
Le social n’a pas été occulté.
Pour ce faire, les participants aux travaux ont sollicité des autorités la
prise en compte des besoins spécifiques des personnes en situation de handicap,
la revalorisation des valeurs sociétales
et celle des légitimités traditionnelles en les dotant des moyens nécessaires,
l’instauration d’une justice équitable et l’institutionnalisation de la justice
transitionnelle. Pour le volet environnemental et assainissement du cadre de
vie des populations de cette partie du District, il y a l’aménagement des
dépôts d’ordures et l’interdiction de la divagation des animaux.
De même, la Commune IV n’est pas
restée en marge de cet évènement national qui est une initiative du président
de la Transition, le colonel Assimi Goïta. L’objectif est de permettre aux
Maliens de se parler entre eux sans une interférence extérieure afin de trouver
des solutions définitives à la crise. De prime abord, elle a recommandé de
donner le temps à la Transition de poser des jalons d’une vraie refondation
pour un Mali émergent, de mettre en place un comité de suivi/évaluation du
Dialogue inter-Maliens pour la paix et la réconciliation nationale, de
militariser le service des eaux et forêts, de structurer les relations entre
les Forces de défense et la population ainsi que de sécuriser le milieu
scolaire (établissement primaire, fondamental, secondaire et universitaire) par
l’installation des postes de police.
Il en ressort aussi des conclusions ayant
trait au renforcement de nos valeurs culturelles à travers nos communicateurs
traditionnels, à la diminution du train de vie des responsables de nos
institutions et à l’octroi des primes et indemnités mensuelles de
responsabilité aux autorités traditionnelles et religieuses dans le budget de
l’État.
À ce niveau, les participants ont également plaidé en faveur de la
révision du programme du système éducatif pour un enseignement débouchant
directement sur un emploi, de l’élaboration d’un plan de carrière dans les
services, notamment dans la fonction publique des collectivités territoriales
ainsi que de la promotion de l’emploi et de l’insertion socioéconomique des
jeunes pour lutter efficacement contre le chômage, le terrorisme, le banditisme
organisés et la délinquance juvénile.
Namory KOUYATE
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