Rond-point de Gao
La création de cette organisation suscite beaucoup d’espoirs auprès des peuples de ces trois pays frontaliers notamment ceux résidant à Gao. Où vivent en parfaite symbiose Maliens, Burkinabè et Nigériens. Ceux-ci, tout en saluant cette initiative panafricaine, espèrent que la création de cette confédération contribuera à mettre fin aux «tracasseries» dont ils sont victimes, voire la suppression des barrières installées au niveau des frontières et à l’intérieur de nos pays respectifs.
Ressortissant nigérien, Soumana Djibo est arrivé à Gao en novembre 2006. Réparateur de téléphones portables, il réside dans la famille de l’épouse de son grand-frère au quartier Sosso-Koira ou 7è quartier de Gao.
«Ici à Gao, tous les Nigériens se sentent comme dans leur pays d’origine et vivent plus à l’aise. Des Nigériens ont marié des Maliennes de la région et des Nigériennes sont mariées à des Maliens. La plupart des Nigériens mènent des activités de commerce», explique celui qui est actuellement délégué du président des ressortissants nigériens à Gao.
Selon lui, la création de la Confédération de l’Alliance des États du Sahel contribuera à consolider davantage ce brassage socioéconomique et culturel. Les trois pays ayant en partage l’histoire, la géographie, les langues et beaucoup de similitudes aux plans économique et commercial.
Pour y arriver, les populations de l’espace AES trouvent nécessaire de résoudre certaines difficultés auxquelles elles sont confrontées notamment les «tracasseries» au niveau des postes-frontières.
À cet égard, Soumana Djibo recommande à nos autorités de prévoir la disparition des frontières entre nos trois pays afin de renforcer davantage la libre circulation des personnes et de leurs biens. Il attire également l’attention sur les difficultés d’accès aux pièces d’état civil surtout pour des enfants nés à Gao et dont l’un des parents est Nigérien ou Malien.
Ceux-ci ont, pour la plupart, construit leurs habitations dans la cité des Askia. «Souvent, nous sommes confrontés à un problème de renouvellement de nos pièces d’identités et il faut aller jusqu’à à Bamako pour ce faire. C’est pourquoi nous demandons à nos autorités actuelles d’ouvrir un consulat nigérien à Gao en attendant l’élaboration et la concrétisation de projets dans le cadre de la Confédération», plaide-t-il.
Abdoulaye Ouédrago est commerçant et président des burkinabè vivant à Gao. Il a séjourné dans le Cercle d’Ansongo (Région de Gao) en 2000, avant de s’installer à Gao ville en 2006 où ses affaires prospèrent. «Tous nos compatriotes qui vivent à Gao cohabitent en parfaite harmonie avec les populations de la région.
Actuellement, certaines femmes Burkinabè sont mariées par des Maliens et des Maliennes ont des époux burkinabè», se réjouit-il. Ici à Gao, explique le commerçant, les Burkinabè opèrent dans l’orpaillage qui est la principale activité, le commerce et les affaires telles que la vente de l’or et le bâtiment. Lui également déplore des conditions de voyage pénibles pour nos populations au niveau des frontières des trois pays à cause, selon Abdoulaye Ouédrago, des «tracasseries». Il espère que la création de la Confédération contribuera à mettre fin à ce fléau.
Abdrahamane TOURE / AMAP - Gao
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