
Le directeur national par intérim de la Bceao, Baréma Bocoum (g) et le secrétaire général du ministère chargé de l’Économie, Abdoulaye Traoré
Les
transactions économiques et financières entre notre pays et le reste du monde,
au titre de l’année 2022, se sont traduites par un solde global de la balance
des paiements déficitaire de 462,7 milliards de Fcfa, après un déficit de 57,8
milliards de Fcfa en 2021.
Le
compte des transactions courantes a enregistré un déficit de 920,3 milliards de
Fcfa en 2022 (7,9% du PIB), en détérioration par rapport à 2021 où il est
ressorti à -814,3 milliards de Fcfa (7,6% du PIB). En revanche, la balance
commerciale s’est améliorée de 34,5 milliards de Fcfa, en passant de -169,2
milliards de Fcfa en 2021 à -134,7 milliards de Fcfa en 2022, en lien avec
l’accroissement des exportations.
Ces
chiffres ont été rendus publics hier dans un hôtel de la place, lors de la 16è
édition de la Journée de diffusion des Comptes extérieurs du Mali au titre de
2022 sous le thème «la vulgarisation des résultats de l’enquête sur les
transferts de fonds des travailleurs migrants». La cérémonie d’ouverture était
présidée par le secrétaire général du ministère de l’Économie et des Finances,
Abdoulaye Traoré, en présence du directeur national par intérim de la Banque
centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (Bceao), Baréma Bocoum et d’autres
personnalités.
Les
Comptes extérieurs sont produits annuellement, dans un délai maximum de dix
mois après la fin de l’année de référence. Ils se composent de la balance des
paiements proprement dite et de la position extérieure globale. Ces états sont
établis conformément à la 6è édition du Manuel de balance des paiements (MBP6)
du Fonds monétaire international. Ainsi, au titre de l’année 2022, il ressort
de la balance des paiements que les exportations de biens sont en hausse de 660
milliards de Fcfa, soit 24,5% par rapport à l’année 2021, en liaison avec celle
des ventes extérieures d’or non monétaire et du coton-fibre, qui représentent
respectivement 81% et 8,8% pour des montants de 2.726 milliards de Fcfa et 295
milliards de Fcfa.
Pour leur part, les importations de biens FOB, c’est-à-dire
hors fret et assurance, se sont établies à 3.488 milliards de Fcfa, en hausse
de 21,8% par rapport à 2021. Le directeur national de la Bceao par intérim a
rappelé que la balance des paiements est un outil d’aide à la décision, un
instrument indispensable pour la formulation de politiques économiques. Parmi
ses composantes, Baréma Bocoum a mentionné celle relative aux «transactions
courantes», qui regroupe les biens, services et revenus. Cette composante est
un indicateur clé de la performance d’une économie vis-à-vis du reste du monde.
Le solde de ce compte, dira-t-il, est structurellement déficitaire au Mali, du
fait essentiellement de l’impact négatif du poste fret et assurance. Cependant,
cette situation n’est cependant pas une fatalité et peut offrir des
opportunités aux agents économiques de notre zone.
Sur le thème de cette Journée, le directeur national par intérim de la Banque centrale a indiqué que pour le Mali, les flux des transferts de fonds reçus des travailleurs migrants, évalués dans le cadre de la confection de la balance des paiements, ont quasiment doublé entre 2014 et 2022. Pour lui, il est important d’analyser ces flux, afin d’en améliorer la production statistique et de mener une analyse plus fine de leur importance dans notre économie.
De
son côté, le secrétaire général du ministère de l’Économie et des Finances a
indiqué que la forte détérioration des comptes extérieurs du Mali, est en
partie liée à la conjonction de plusieurs chocs.
En ce sens, il notera notamment les fortes pressions inflationnistes induites par les répercussions négatives de la guerre en Ukraine et le resserrement des conditions de financement, qui se sont traduits par le renchérissement des cours internationaux des produits énergétiques et alimentaires.
À ces chocs, s’ajoute la faible mobilisation des ressources extérieures. Abdoulaye Traoré a estimé que cette Journée de diffusion des comptes extérieurs représente une opportunité à saisir pour capitaliser les expériences. Elle devrait, selon lui, permettre d’engager des réflexions sur cette question des transferts des migrants et de là, faire des propositions pertinentes permettant aux migrants et aux pays de mieux orienter ces fonds.
Amadou GUEGUERE
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