
Dans un contexte marqué par des enjeux cruciaux liés à l’accès à l’énergie et à la souveraineté énergétique, les régulateurs du secteur de l’énergie des pays membres de la Confédération des États du Sahel (Confédération AES) sont réunis, depuis hier à Bamako, pour la toute première fois. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Premier ministre, le Général de division Abdoulaye Maïga, en présence de plusieurs membres du gouvernement, du secrétaire général de la Primature du Burkina Faso, Abdou-Salam Gampéné, ainsi que des présidents des Commissions de régulation de l’électricité et de l’eau du Burkina Faso, Jean-Baptiste, du Mali, Mouroukoro Sangaré et du Niger, Ibrahima Nomao.
Cet atelier de deux jours a pour objectifs de concevoir et de définir une vision commune et partagée de la régulation du secteur de l’énergie dans l’espace confédéral. L’initiative émane des autorités de régulation du Burkina Faso et du Niger qui, lors d’une réunion, tenue du 1er au 7 septembre 2024 à Niamey (Niger), ont jugé nécessaire l’organisation de cet atelier. Elles ont échangé sur diverses thématiques liées à la régulation du secteur de l’énergie et exprimé le souhait de mutualiser leurs efforts pour accompagner les États de l’AES dans la quête de souveraineté énergétique. Elles ont également souligné la nécessité d’une réflexion commune sur le mécanisme de mise en place d’un cadre de régulation harmonisé du secteur de l’énergie au sein de l’espace.
Pour le président de la Commission de régulation de l’électricité et de l’eau (CREE) du Mali, le thème de l’atelier est en parfaite adéquation avec l’une des missions de son institution, qui est de « soutenir le développement du service public de l’électricité et de l’eau ». Mouroukoro Sangaré a exprimé l’espoir qu’à l’issue des travaux, les participants parviendront à des résultats escomptés, notamment la mise en place d’un dispositif de régulation harmonisé du secteur de l’énergie, l’élaboration d’une feuille de route pour la mise en place d’un dispositif commun de régulation du secteur de l’énergie et l’adoption d’un chronogramme de mise en œuvre des activités futures.
Dans son discours d’ouverture, le Premier ministre a souligné que cette rencontre de haut niveau témoigne de l’unité des trois pays membres de l’AES et reflète une position commune sur les grandes questions régionales. Pour le Général de division Abdoulaye Maïga, le potentiel énergétique des pays de la Confédération est considérable : « Le soleil, le vent, l’eau, l’uranium, le charbon, le pétrole, la biomasse, entre autres, sont autant de ressources de notre espace».
Il a toutefois cité de nombreux défis à relever, notamment le faible taux d’accès à l’électricité, la capacité de production limitée et des échanges régionaux d’énergie encore faibles. Mais pour le chef du gouvernement, ces défis ne sont pas insurmontables. « Notre génération est tenue par des obligations de résultats à travers l’énergie qui est au cœur du développement socio-économique de nos pays.
Nous devons trouver, ensemble, des solutions à l’intention des décideurs, à travers le développement des stratégies pour sécuriser l’approvisionnement de nos pays en énergie pour une souveraineté énergétique dans l’espace confédéral AES», a-t-il déclaré. Et d’ajouter que les avantages de la mise en commun de nos efforts permettront notamment une meilleure sécurité énergétique, la réduction des coûts, l’efficacité du marché et la transition énergétique en facilitant l’intégration des énergies renouvelables.
Amadou GUEGUERE
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