
Cette visite avait pour but de s’enquérir de l’état de la campagne agricole et d’échanger avec les producteurs
Il était accompagné d’une
importante délégation comprenant notamment le directeur national de
l’agriculture, Souleymane Yacouba, et les directeurs généraux de l’Institut d’économie
rurale (IER), Khalifa Traoré, et de l’Office de protection des végétaux (OPV),
Halidou Mohamoudou, ainsi que le président directeur général (PDG) de l’Office
du Niger, Badara Aliou Traoré.
Cette
visite intervient après celle effectuée dans la zone cotonnière. Elle avait
pour but de s’enquérir de l’état de la campagne agricole et d’échanger avec les
producteurs. Au premier jour de sa visite, le ministre de l’Agriculture
s’est rendu dans la zone Office du Niger où les activités de la campagne
agricole se déroulent normalement. L’état des cultures est assez rassurant dans
l’ensemble avec des plans de riz qui sont au stade du tallage et d’épiaison. La
tendance actuelle laisse entrevoir des rendements prometteurs avec une bonne
physionomie des champs.
C’est le
cas de la parcelle de Yacouba Diarra située dans la zone de production de
M’Bewani (30 km de Markala) qui a reçu la visite du ministre de l’Agriculture.
Cet exploitant agricole dispose d’un champ de 8,59 ha dont 2 en Système de
riziculture intensive (SRI). Il espère un rendement moyen de 7 à 8 tonnes à
l’hectare. Yacouba Diarra se dit satisfait du travail abattu et de l’état végétatif
de son champ.
Cependant, il a révélé que son souci se résume à la lenteur dans
l’approvisionnement en engrais et la divagation des animaux qui a des conséquences
désastreuses sur la production de riz. Son souhait est que la quantité
d’engrais subventionnée revienne à son niveau initial, c’est-à-dire six sacs
par hectare, contre seulement un sac actuellement afin de permettre aux
agriculteurs de maximiser leur production.
Selon le
directeur général de l’IER, le SRI est une technique extrêmement avantageuse
pour les riziculteurs; notamment en termes d’économie de semences.
Il augmente non seulement le rendement à l’hectare de 7 à 8 tonnes contre 3 à 4
tonnes pour l’agriculture conventionnelle. Il permet également d’économiser de
l’eau et de réduire les gaz à effet de serre, a fait savoir Khalifa Traoré.
Cap sur la
zone de production de Niono, située à 105 km de la ville de Ségou. Sur place,
le ministre de l’Agriculture a successivement visité les parcelles de riz de
Youssouf Simaga dit Douga du village de Coloni km26 et Sidy Haïdara du village
de Médina km39. Tous deux cultivent respectivement la variété kogoni sur une
superficie de 3 ha et 5,41 ha. Les champs de riz visités présentent un bon
aspect végétatif. Ce résultat s’explique par le respect du calendrier agricole
et l’utilisation de la fumure organique.
La délégation
ministérielle a ensuite rencontré les producteurs et le personnel d’encadrement
dans la salle de réunion de la zone de Niono. Occasion pour les acteurs du
monde rural d’égrener des préoccupations qui tournent autour de l’insécurité
dans certaines zones de production, l’insuffisance du nombre de quotas
d’engrais subventionné par hectare, le manque d’équipements agricoles pour
transformer et conserver les produits maraîchers ainsi que l’engorgement des
drains.
D’après le
ministre de l’Agriculture, la zone cotonnière et l’Office du Niger sont les
deux piliers de notre secteur agricole. «Nous sommes là pour visiter les
parcelles de riz, notamment le SRI et bien d’autres systèmes. L’avantage est
que tout est en maîtrise totale de l’eau», a indiqué Daniel Siméon Kelema. Il
s’est globalement réjoui de l’évolution de la campagne agricole 2024-2025 en
zone Office du Niger, mais surtout de l’utilisation de la fumure organique par
les producteurs, ce qui va permettre d’améliorer la santé du sol et de cultiver
de façon durable.
Ayant pris
bonne note des préoccupations soulevées, Daniel Siméon Kelema a exhorté les
producteurs à écouter les conseils précieux des agents d’encadrement afin d’éviter
les pertes post-récoltes et d’améliorer les rendements. Il a également mis
l’accent sur une gestion judicieuse des stocks pour ne pas que les producteurs
soient en situation d’insécurité alimentaire.
Quant au
PDG de l’Office du Niger, il a rappelé les efforts déployés dans le cadre de
l’entretien des réseaux d’irrigation et de drainage. Badara Aliou Traoré a salué
la résilience des producteurs et l’abnégation de nos Forces de défense et de sécurité
qui ne ménagent aucun effort pour sécuriser les personnes et leurs biens.
Amap-Ségou
Mamadou SY
Pour l’année 2025, le Centre de recherche et de formation pour les industries légères et textiles (Cerfiltex) entend se focaliser sur l’accompagnement du processus d’industrialisation accrue, en soutenant davantage la transformation locale du coton pour créer de la valeur ajoutée et stim.
La 5è édition du Salon du livre de Ségou (Salise), s’est tenue du 19 au 22 décembre à l’Université de Ségou avec comme thème : «Investir dans les métiers du livre au Mali»..
Cette année, il y a eu 1.730 tonnes de poissons frais contre 1.694 en 2023. La production dans le cercle reste globalement tributaire de l’état de la crue et de la pluviométrie.
Le Mali, à l’instar d’autres pays du monde, a commémoré lundi 2 décembre, la Journée mondiale de lutte contre le Sida, célébrée le 1er décembre de chaque année. C’était sous le thème national : «Promouvoir les droits humains, c’est contribuer à éliminer le Sida»..
Les rideaux sont tombés sur la 8è édition de la conférence annuelle de l’administration pénitentiaire et de l’éducation surveillée, qui s’est tenue du 14 au 16 novembre dernier au Centre culturel Kôrè de Ségou..
Dans le cadre de la supervision des préparatifs de la rentrée scolaire 2024-2025, le gouverneur de la Région de Ségou, le contrôleur général de police Alassane Traoré, s’est rendu, vendredi dernier, à l’école Bada Soninkoura qui abrite 26 familles victimes des inondations..