
Les participants au séminaire
Ce séminaire s’est tenu du 22 au 26 avril au Centre africain de formation de journaliste à Rabat au Royaume du Maroc à l’intention de 24 journalistes, issus des Agences de presse membres de la Faapa. La création de ce Réseau a été
annoncée lors de la cérémonie de remise des certificats aux participants. La
rencontre était dirigée par le président de la Faapa, directeur général de
l’Agence marocaine de presse (Map), Fouad Arif. La formation a porté sur
plusieurs thématiques à savoir : «l’historique de la propagation des fake news
et l’apparition du Fact-checking», les objectifs et les enjeux du
Fact-checking», «les outils et les techniques du Fact-checking» et «la
méthodologie de Fact-checking». Des thèmes d’actualité au regard de la menace
que représentent les fake news pour la stabilité et la sûreté de nos États.
Toute chose qui justifie la mise
en place de cette plateforme de veille et de lutte contre les fake news.
«Conscients de la menace de la perte du pouvoir de l’information dans le monde
et en Afrique, à cause de la montée des fake news, désireux de rester toujours
dans ce combat des canaux de communication fiables, les participants à cette
session de formation, vu l’urgence et la nécessité, ont convenu de créer un
réseau des journalistes fact-checkers de la Faapa», a déclaré le coordonnateur
du RJF-Faapa. Jean Bedel Ndandula de l’Agence de presse de la République
démocratique du Congo qui présentait le bureau au directeur général de la Map.
Le Réseau ainsi créé se veut une
plateforme favorisant un travail concerté, efficace et sérieux des agences
membres de la Faapa pour la lutte contre la désinformation, a-t-il souligné.
L’objectif étant, selon Jean Bedel Ndandula, de conjuguer les efforts,
d’échanger les expériences et de partager en permanence des informations en vue
de lutter, avec efficacité et efficience, contre les fake news, «ce phénomène
qui est devenu comme un cancer» qu’il faut soigner avant sa métastase».
Auparavant, Xavier Messé A. Tiati, le camerounais formateur en journalisme, saluait la volonté de la Map de partager son expérience et son expertise avec les agences de presse membres de la Faapa. «Le Maroc a toujours voulu tirer vers le haut les pays africains dans les domaines de la santé, de la sécurité et de l’économie. Aujourd’hui, dans le cadre de la Faapa, ce partage d’expériences s’opère dans le domaine de l’information et du journalisme», témoignait-il.
Intervenant lundi 22 avril à
l’ouverture de la session de formation, le rédacteur en chef de l’Agence
d’information du Burkina Faso (AIB), Tolida Apollinaire Agba, avait mis
l’accent sur les enjeux du fact-cheking.
«Le métier de journaliste est mis à
mal par des diffuseurs sur la Toile, par moment plus influents que les
professionnels des médias, et qui ne se préoccupent pas de vérifier la véracité
de leurs publications», a-t-il souligné. Dans ce contexte, le fact-checking
peut aider à «rétablir cette confiance entre citoyens et médias», tout en
permettant aux professionnels des médias de «se réapproprier leur métier en
retournant aux fondamentaux». Selon lui, cette technique de vérification de
l’information contribue ainsi à la lutte contre «la guerre de la désinformation
que se livrent plusieurs groupes d’intérêt essentiellement en Afrique».
Le président de la Fédération
atlantique des agences de presse africaines, Fouad Arif, venait de saluer le
choix et la pertinence de ces thématiques qui traduisent, selon lui, la volonté
de la Faapa de renforcer les capacités des journalistes des Agences de presse
africaines. «Les Agences de presse africaines sont aujourd’hui appelées, dans
le cadre d’une nouvelle dynamique, à s’adapter aux profondes mutations qui
s’opèrent dans le monde des médias notamment en accompagnant l’évolution rapide
des systèmes d’information», relevait-il, intervenant à l’ouverture de la
formation. Fouad Arif avait plaidé pour l’élaboration d’un guide sur le
fact-checking, en vue de le mettre à la disposition des journalistes des
agences de presse africaines.
24 journalistes d’agences de
presse membres de la Faapa ont pris part à ce séminaire. Ils viennent notamment
de l’Angola, du Burkina Faso, du Cameroun, du Cap-Vert, de la Centrafrique, de
la République démocratique du Congo, de la Côte d’Ivoire, du Gabon, de la
Guinée, du Niger, du Nigeria, du Libérai, du Mali, du Maroc, de la Mauritanie,
de la Namibie, du Togo et du Sénégal.
Envoyé spécial
Cheick Moctar TRAORE
Procédant à la clôture des travaux à Séville, le Chef du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, s’est réjoui de l’adoption de «L’Engagement de Séville».
L’annonce a été faite par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, à l’issue de son audience avec son homologue espagnol, José Manuel Albares Buen, hier à Séville en Espagne.
En matière de gouvernance publique, la disponibilité de données, d’analyses et de bonnes pratiques est essentielle pour prendre des décisions à même d’impacter positivement le quotidien des populations..
La problématique a été débattue hier par décideurs, patrons d’institutions de financement et experts… Ils conviennent tous de l’urgence de réformer l’architecture de la dette souveraine et de la suspension du service de dette en cas de crise.
Sans la sécurité et la stabilité, aucun objectif de développement ne pourrait être atteint. C’est pourquoi, les pays de la Confédération des États du Sahel (AES) consacrent le 1/4 de leur budget à cette question. C’est le message que leurs ministres des Affaires étrangères ont fait pa.
L’un des temps forts de cette première journée a été le débat général qui a vu des dizaines de Chefs d’État et de gouvernement se succéder au pupitre pour exposer leur vision du développement et de son financement. L’honneur est revenu au Premier ministre Abdoulaye Maïga de porter l.