#Mali : Agences de presse africaines membres de la Faapa : Création du Réseau des journalistes Fact-checkers

Le Réseau des journalistes Fact-checkers des agences de presse africaines (RJF-FAAPA) voit le jour. Il a été créé le 25 avril dernier par les participants au séminaire de formation sur : «Fact-checking : Détection des fake news dans les contenus médiatiques», initié par la Fédération atlantique des Agences de presse africaines (Faapa).

Publié lundi 29 avril 2024 à 07:41
#Mali :  Agences de presse africaines membres de la Faapa : Création du Réseau des journalistes Fact-checkers

 Les participants au séminaire

 

Ce séminaire s’est tenu du 22 au 26 avril au Centre africain de formation de journaliste à Rabat au Royaume du Maroc à l’intention de 24 journalistes, issus des Agences de presse membres de la Faapa.  La création de ce Réseau a été annoncée lors de la cérémonie de remise des certificats aux participants. La rencontre était dirigée par le président de la Faapa, directeur général de l’Agence marocaine de presse (Map), Fouad Arif. La formation a porté sur plusieurs thématiques à savoir : «l’historique de la propagation des fake news et l’apparition du Fact-checking», les objectifs et les enjeux du Fact-checking», «les outils et les techniques du Fact-checking» et «la méthodologie de Fact-checking». Des thèmes d’actualité au regard de la menace que représentent les fake news pour la stabilité et la sûreté de nos États.

Toute chose qui justifie la mise en place de cette plateforme de veille et de lutte contre les fake news. «Conscients de la menace de la perte du pouvoir de l’information dans le monde et en Afrique, à cause de la montée des fake news, désireux de rester toujours dans ce combat des canaux de communication fiables, les participants à cette session de formation, vu l’urgence et la nécessité, ont convenu de créer un réseau des journalistes fact-checkers de la Faapa», a déclaré le coordonnateur du RJF-Faapa. Jean Bedel Ndandula de l’Agence de presse de la République démocratique du Congo qui présentait le bureau au directeur général de la Map.

Le Réseau ainsi créé se veut une plateforme favorisant un travail concerté, efficace et sérieux des agences membres de la Faapa pour la lutte contre la désinformation, a-t-il souligné. L’objectif étant, selon Jean Bedel Ndandula, de conjuguer les efforts, d’échanger les expériences et de partager en permanence des informations en vue de lutter, avec efficacité et efficience, contre les fake news, «ce phénomène qui est devenu comme un cancer» qu’il faut soigner avant sa métastase».

Auparavant, Xavier Messé A. Tiati, le camerounais formateur en journalisme, saluait la volonté de la Map de partager son expérience et son expertise avec les agences de presse membres de la Faapa. «Le Maroc a toujours voulu tirer vers le haut les pays africains dans les domaines de la santé, de la sécurité et de l’économie. Aujourd’hui, dans le cadre de la Faapa, ce partage d’expériences s’opère dans le domaine de l’information et du journalisme», témoignait-il.

Intervenant lundi 22 avril à l’ouverture de la session de formation, le rédacteur en chef de l’Agence d’information du Burkina Faso (AIB), Tolida Apollinaire Agba, avait mis l’accent sur les enjeux du fact-cheking.


«Le métier de journaliste est mis à mal par des diffuseurs sur la Toile, par moment plus influents que les professionnels des médias, et qui ne se préoccupent pas de vérifier la véracité de leurs publications», a-t-il souligné. Dans ce contexte, le fact-checking peut aider à «rétablir cette confiance entre citoyens et médias», tout en permettant aux professionnels des médias de «se réapproprier leur métier en retournant aux fondamentaux». Selon lui, cette technique de vérification de l’information contribue ainsi à la lutte contre «la guerre de la désinformation que se livrent plusieurs groupes d’intérêt essentiellement en Afrique».

Le président de la Fédération atlantique des agences de presse africaines, Fouad Arif, venait de saluer le choix et la pertinence de ces thématiques qui traduisent, selon lui, la volonté de la Faapa de renforcer les capacités des journalistes des Agences de presse africaines. «Les Agences de presse africaines sont aujourd’hui appelées, dans le cadre d’une nouvelle dynamique, à s’adapter aux profondes mutations qui s’opèrent dans le monde des médias notamment en accompagnant l’évolution rapide des systèmes d’information», relevait-il, intervenant à l’ouverture de la formation. Fouad Arif avait plaidé pour l’élaboration d’un guide sur le fact-checking, en vue de le mettre à la disposition des journalistes des agences de presse africaines.

24 journalistes d’agences de presse membres de la Faapa ont pris part à ce séminaire. Ils viennent notamment de l’Angola, du Burkina Faso, du Cameroun, du Cap-Vert, de la Centrafrique, de la République démocratique du Congo, de la Côte d’Ivoire, du Gabon, de la Guinée, du Niger, du Nigeria, du Libérai, du Mali, du Maroc, de la Mauritanie, de la Namibie, du Togo et du Sénégal.

Envoyé spécial

Cheick Moctar TRAORE

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