La cérémonie de lancement officiel du livre s’est déroulée au Musée
national sous la présidence du chef de cabinet du ministère de l’Artisanat, de
la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Yamoussa Fané, en présence
du président de l’Association malienne pour la protection de la culture dogon «Ginna
Dogon», Nouhoum Tapily. Y étaient aussi l’ex-directeur national de
l’enseignement catholique, Joseph Koundya Guindo, et d’autres invités.
Cet ouvrage de 228 pages,
disponible depuis quelques mois, porte sur «Tiguè» ou «Tiguan» qui veut dire
patronyme ou nom de famille en dogon. Il est scindé en deux grands chapitres,
dans lesquels l’auteur met en lumière la compréhension de l’univers dogon à
travers les noms de famille.
L’auteur du livre a expliqué
que c’est la complexité des noms de famille dogons qui a poussé à s’intéresser à
la question. Autrement dit, à chercher à percer le mystère des patronymes
dogons. Il dit avoir écrit ce livre pour montrer ces noms de famille comme des
clefs de compréhension de la culture dogon.
La première partie du livre
parle de l’univers dogon avec ses identités remarquables. Selon l’écrivain, dès
qu’on parle d’un nom de famille dogon, cela renvoit directement à une localité
bien donnée dans le pays dogon, à une langue, même si elle est diversifiée en
plusieurs variantes. Et pourrait aussi renvoyer à une parenté, voire à une
histoire. Par exemple, les Dogons sont venus du Mandé où ils avaient trouvé
d’autres personnes avec qui ils ont formé une seule communauté.
Pour Amadou Kizito Togo, la
première partie de son ouvrage parle clairement des identités culturelles du
pays Dogon. Au-delà de ce qu’on pense habituellement, le pays Dogon n’est pas
seulement que les montagnes et les masques. C’est une vaste contrée, mais avec
une seule culture. Concernant les langues dogons, il a précisé qu’il y a
plusieurs variantes. On peut volontiers énumérer une centaine en tenant compte
des particularités, mais l’écrivain évoque une vingtaine qui sont les plus parlées.
L’auteur dans la seconde partie de son ouvrage l’unité
de cet espace culturel à travers la parenté et l’histoire. Cette deuxième
partie est un dictionnaire aussi qui présente les noms de famille par ordre
alphabétique. Et chaque nom de famille représente une localité où on peut
trouver sa seconde famille.
Les parlers qui sont à
l’usage dans cette localité sont, dans certains cas, les légendes liées à ce
nom de famille. Ainsi, a-t-il présenté une liste quasi exhaustive de 411 noms
de famille dogon en précisant leurs rapports avec les identités remarquables de
cet univers que sont le pays, la langue, la parenté et l’histoire. Enfin, l’écrivain
a précisé que la culture dogon n’est pas isolée comme certains pourraient le
croire. Il y a les Dogons qui répondent aux patronymes Traoré, Diarra,
Coulibaly et Dicko. Pour lui, cela exprime une volonté de vivre ensemble.
Le président de Ginna Dogon,
Nouhoum Tapily, a rappelé que la promotion et la protection de la culture dogon
est l’un des objectifs de son association dont les membres apprécient le projet
à sa juste valeur. L’ex-directeur national de l’enseignement catholique, Joseph
Koundjan Guindo, a souligné qu’après l’abbé Jean Somboro, l’abbé Amadou Kizito
Togo est, sans doute, le second prêtre Dogon à documenter certains aspects spécifiques
de la culture du pays dogon.
Amadou Kizito Togo est né en 1967 dans le pays Dogon, précisément à Satèm dans la Commune de Koporo Pen (Cercle de Koro). Prêtre catholique et docteur en histoire de l’église, il est actuellement le président de l’Université catholique de l’Afrique de l’Ouest unité universitaire à Abidjan (UCA-UUA) en Côte d’ivoire. Son livre est disponible à l’Harmattan Mali et à Bacodjicoroni chez Joseph Guindo au prix de 14.500 Fcfa.
Amsatou Oumou TRAORE
Le ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l'Industrie hôtelière et du Tourisme, Mamou Daffé, a rencontré, lundi dernier dans ses propres installations, dans le cadre de l’Année de la culture, l’ambassadeur de la Palestine au Mali, Hassan Albalawi..
Depuis bientôt un mois, le maître chorégraphe, Karim Togola, assisté de deux professeurs de danse du Conservatoire des arts et métiers multimédia Balla Fasséké Kouyaté, Abdoulaye Koné et Dramane Sidibé, sont à pied d’œuvre pour la construction du ballet de la cérémonie d’ouverture.
Le directeur de cabinet du gouverneur de la Région de Ségou, Boureïma Ongoïba, a présidé, vendredi dernier, la cérémonie de lancement des activités commémoratives de la Journée de la jeunesse africaine, édition 2025..
Le parrain du mois dans le cadre de l’Année de la culture a expliqué clairement lors de la rencontre la nécessité de créer pour être visible dans le monde. Il a aussi invité les créateurs à s’inspirer de notre patrimoine musical, textile ou architectural pour bâtir des produits culture.
Si au départ le «Festival Rendez-vous chez nous» était concentré sur les masques et marionnettes, force est de constater que l’événement s’est beaucoup développé. De nos jours, il est devenu plus éclectique avec une programmation riche et variée, allant de la musique à la danse moder.
Lauréate du concours national de la photographie, elle œuvre depuis plusieurs années pour inoculer le virus de son métier aux femmes.