Notre collègue Mohamed Traoré a été primé pour son livre intitulé «L’impossible combat d’un policier»
C’était en présence du directeur général de la bibliothèque et de la documentation, Amadou Bekaye Sidibé, du directeur de la maison d’édition «Les Plumes inspirées-Mali», Cristian Bakou Traoré, de son collègue de la maison d’édition «Les Plumes inspirées-Guinée», Ousmane Nourdine Soumaré, et du président du Club des lecteurs du Mali, Siaka Coulibaly.
Cet évènement marque une étape cruciale dans la promotion de la littérature malienne et met en lumière de nouveaux talents. En effet, l’appel à candidature du Prix d’excellence et de l’écrivain malien a été ouvert du 20 mai au 30 juillet 2023. Il a reçu 44 candidatures de tous genres littéraires en compétition (théâtre, roman, nouvelle, conte, et poésie). Parmi ceux-ci, le jury a sélectionné huit œuvres et attribué le Prix de l’excellence et de l’écrivain malien à leurs auteurs.
Il s’agit de : «Le parcours inouï d'un Sénégalais» de Awa Sy, «À l’école des sages» de Guy Diassana, «L’algie de la violence» de Souleymane Ibrahim Traoré, «Innocence volée» de Ramatoulaye Haidara, «Prix de la patience» d’Adama Keita, «Les vers de paix» de Madeleine Douyon, «Lorsqu’on s’y attend le moins» de Moriba Diawara. Dans le lot figure «L’impossible combat d’un policier» de notre collègue, Mohamed Traoré de L’Essor.
Le directeur de la bibliothèque et de la documentation a salué l’engagement de cette maison d’édition en faveur de la promotion de la culture et de la littérature malienne. Quant à Cristian Bakou Traoré, il a indiqué que sa maison d’édition se positionne comme une actrice clé dans l’édition et la promotion de jeunes écrivains. «Notre objectif est de soutenir, éditer et promouvoir les auteurs et leurs œuvres. Nous restons ouverts à̀ tous ceux et celles qui souhaitent être publiés», a-t-il lancé. Il a aussi fait savoir que c’est pour offrir une visibilité accrue aux ouvrages primés, qu’un partenariat stratégique a été noué avec la plateforme «You scribe».
Grâce à cette collaboration, a-t-il expliqué, les auteurs édités bénéficieront d’une large diffusion numérique, facilitant ainsi l’accès de leurs œuvres à un public plus vaste au Mali et au-delà. «Ces livres sont bien plus que de simples objets, ce sont des portes ouvertes sur l’imaginaire collectif malien et africain, des trésors à savourer et à transmettre», a-t-il fait savoir. «L’impossible combat d’un policier» de Mohamed Traoré de L'Essor est une nouvelle de 35 pages. L’ouvrage met en lumière les réalités sociopolitiques de nombreux pays africains, avec un accent particulier sur le Mali.
À travers le parcours de Zan, un policier intègre et dévoué́, Mohamed Traoré dépeint les défis auxquels sont confrontés les agents consciencieux de l’État. Il s’agit de la corruption, du népotisme, du clientélisme et de l’hypocrisie qui gangrènent les services publics rendant le développement quasi impossible. «J’ai puisé l'inspiration dans des faits réels de notre société», a confié celui qui anime la rubrique Faits divers au Quotidien national d’information.
À travers ce livre, Mohamed Traoré dénonce les tares de la société à travers sa plume engagée. Et qui promet aux lecteurs d’autres publications dans les jours à venir. Le lauréat du prix d’excellence et de l’écrivain malien invite à une prise de conscience collective et à une réflexion sur la nécessité d’un changement profond dans la gestion des affaires publiques.
L’un des temps forts de la rencontre a été la remise des attestations aux différents lauréats.
Gaoussou TANGARA
Rédaction Lessor
Dans le cadre de la célébration de la 2e édition de Sunkalo solidarité, deux ministres du gouvernement étaient à Sotuba, en Commune I du District de Bamako, le samedi 22 mars pour rompre le jeûne avec la population. Sur le terrain Dougoucoroni, le ministre des Affaires étrangères et de la C.
La célébration de l’union sacrée entre deux personnes de sexes différents pendant le mois béni n’est pas interdite par le Saint Coran, encore moins par la loi civile. C’est une pratique instaurée par la société, juste pour des raisons diverses, notamment permettre aux familles concern.
Bientôt nonagénaire, Ali Nouhoum Diallo reste encore un fervent militant sur la scène politique. Acteur majeur de l’avènement de la démocratie dans notre pays, le Pr de médecine a toujours de la verve à défaut de la fougue juvénile et reste encore le plus actif de sa génération sur la s.
Face à cette situation préoccupante d’abandon des classes, le Cap de Kangaba a lancé une campagne de sensibilisation à destination des parents d’élèves..
Exploité à ciel ouvert, le site d’orpaillage de Koflatié dans le Cercle de Kangaba voit affluer une majorité d’enfants qui, séduits par l’appât de l’or, abandonnent leurs études pour s’y consacrer. Koflatié s’anime dans un ballet poussiéreux où filles et garçons, pioches et ta.
Avoir des jumeaux est un don de Dieu dans toutes les sociétés. Pour autant des superstitions et des interprétations mystiques et mythiques entourent ce qui n’est qu’un phénomène biologique.
