
Au Mali, l’événement coïncide cette année avec la Semaine nationale de la réconciliation
(Senare) dont l’objectif principal est de restaurer la paix et renforcer la cohésion
sociale et le vivre ensemble. Instituée en 1981 par l’Assemblée générale des Nations
unies, la Journée internationale de la paix est célébrée cette année sous le thème
: «Mettre fin au racisme. Bâtir la paix».
Le Mali, plongé dans une crise sécuritaire depuis 2012, est
en quête permanente de paix, de sécurité et de réconciliation. Le gouvernement
ainsi que les différents partenaires mettent tout en œuvre pour la réalisation
de cet objectif. C’est dans ce cadre que, conformément à la volonté des Maliens
lors de la Conférence d’entente nationale, la période allant du 15 au 21
septembre a été déclarée comme la Semaine nationale de la réconciliation. Dans
son discours, le chef de l’état, le colonel Assimi Goïta, avait exhorté les
Maliens à s’investir et à développer l’esprit de pardon et de réconciliation en
se focalisant sur «ce qui nous rapproche plutôt que sur ce qui nous éloigne les
uns des autres».
Dans ce contexte, la Mission multidimensionnelle intégrée
des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) continue de
s’impliquer dans la réalisation de la paix au Mali à travers beaucoup d’activités
au profit des populations. Elle a aussi mené une campagne de sensibilisation
communautaire qui s’est déroulée en partenariat avec l’Association malienne
pour les Nations unies dans les six communes de Bamako et dans le Cercle de
Kati, du 11 au 18 septembre, sous le thème : Mettre fin au racisme. Construire
la paix ».
Par ailleurs, les déplacés internes de la crise sécuritaire
ont fortement encouragé le gouvernement pour son travail acharné à la
stabilisation du pays. Leur vœu le plus cher est que la paix puisse être rétablie
au Mali afin qu’ils puissent retourner
dans leurs localités d’origine. Plusieurs Maliens se sont investis et continuent à
s’impliquer pour la paix à travers le monde. Par exemple, les actions de paix
de feu Alioune Blondin Bèye ont fait le tour du monde.
Artisan de la paix,
devenu représentant spécial du secrétaire général des Nations
unies en Angola en juin 1993, le diplomate a réussi grâce à
son sens de la médiation et de la diplomatie, à réunir autour de la table les
protagonistes de la guerre civile angolaise. L’ancien ministre des
Affaires étrangères est parvenu à faire signer un accord de cessez-le-feu entre
le gouvernement angolais et les représentants de l’Unita à Lusaka le 20 novembre 1994.
Malheureusement, Alioune Blondin Bèye est décédé le 26 juin 1998 au large de la
Côte d’Ivoire, dans un accident d’avion. L’Ecole de maintien de la paix de
Bamako porte son nom en hommage à ses actions pour la paix. La Journée internationale de la paix ne doit pas être
confondue avec la Journée mondiale de la paix, qui est un jour de prière
institué par le Pape Paul VI en 1968 au sein de l’Église catholique. Elle est célébrée
le 1er janvier de chaque année.
Jessica K. DEMBELE
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