Cette rencontre visait à réunir
tous les acteurs de la promotion de droits des enfants, y compris les mômes
eux-mêmes, pour recueillir divers points de vue sur la question. Il s’agissait également
d’engager la réflexion sur des pistes de solutions aux obstacles qui peuvent
entraver l’épanouissement des enfants. Ce rendez-vous a été riche en
interventions, témoignages, mais aussi en termes de contenus des échanges. Le
directeur général de World Vision Mali, Patrick Daniere, une organisation œuvrant
pour la promotion et la protection des droits de l’enfant, a justifié le choix
du thème par la prévalence de pratiques culturelles néfastes en afrique.
Selon
lui, ces pratiques néfastes empêchent les enfants de jouir pleinement de leurs
droits fondamentaux qui sont inscrits dans la Charte africaine des droits et du
bien être des enfants. Et de préciser
que selon les différentes éditions de l’Enquête démographique et de santé
(EDSM), entre 2006 et 2018, la prévalence de l’excision chez les femmes de 15 à
49 ans a connu une hausse importante. Elle est passée de 85,2 % à 91,4%, avant
de se maintenir à 88,6 % en 2018.
Selon lui, d’après la même source, plus de
88% des fillettes sont excisées. Pour sa part, la responsable administrative de
l’APJEC, Zeinaba A. Maïga, a témoigné que des filles qui sont données en
mariage avant leur majorité. Pour elle, une fois que la fille est donnée en
mariage avant l’âge de 18 ans, elle est privée d’un droit parce que la place
d’un enfant est à l’école et non dans un foyer, ajoutant que son organisation
ambitionne d’éradiquer complètement ce phénomène.
Le chef de section à la
direction nationale de la promotion de l’enfant et de la famille, Balla Diarra,
a souligné que le panel lui a permis de rappeler les multiples efforts
consentis par l’état pour éradiquer le phénomène. à le croire, le mariage
d’enfants a beaucoup d’effets négatifs que les gens ignorent. Il a rappelé que
l’état a récemment adopté des stratégies pour élaborer un texte de loi, afin de
punir les auteurs de cette pratique.
Quant au président du Parlement des enfants, Nouhoum Chérif Haïdara, il a expliqué que la rencontre offrait l’opportunité de défendre les droits des enfants et d’avoir des regards croisés pour trouver ensemble les meilleures solutions dans l’intérêt général des enfants. Pour lui, l’objectif recherché à travers le dialogue est d’impacter, mais aussi choquer pour informer. Il lancera également un appel pressant aux parents pour qu’ils ne soient pas source de malheur pour leurs progénitures.
Amsatou Oumou TRAORE
Le VIH/Sida représente un réel problème de santé publique à l’échelle planétaire.
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