Cette initiative vise à créer un cadre favorable pour l’amélioration de l’accès à l’éducation et à la formation professionnelle
Le Centre d’information et de gestion des migrations (Cigem) a organisé, hier dans un hôtel de la capitale, un atelier sur la campagne de plaidoyer pour l’intégration des enfants et jeunes en mobilité dans la planification des Programmes de développement économique, social et culturel (Pdesc). La cérémonie de lancement était présidée par le ministre des Maliens établis à l’Extérieur et de l’Intégration africaine, Mossa Ag Attaher, en présence de l’ambassadeur du Royaume du Maroc au Mali, Driss Isbayene. Ont participé à cet atelier également les représentants des six communes du District de Bamako.
L’objectif principal de la rencontre est de sensibiliser et mobiliser les décideurs locaux afin qu’ils intègrent les préoccupations des jeunes et des enfants en mobilité dans les Pdesc de leurs collectivités. Cette initiative vise également à créer un cadre favorable pour l’amélioration de l’accès à l’éducation et à la formation professionnelle, la protection des droits des jeunes et des enfants en mobilité ainsi que l’élaboration de programmes inclusifs pour un développement local durable.
Le ministre chargé des Maliens établis à l’Extérieur notera que la formation constitue un maillon important de la longue chaîne des actions menées en faveur des migrants. «Ces formations témoignent l’engagement collectif à renforcer la compréhension, la gestion et les opportunités liées à ce phénomène complexe», a insisté Mossa Ag Attaher. Pour lui, ces séances s’inscrivent dans une perspective d’anticipation et de préparation. Elles sont conçues, a-t-il relevé, pour doter les acteurs de connaissances solides, de compétences pratiques et de notions approfondies des dynamiques migratoires.
De son côté, le directeur général du Cigem a indiqué que le Mali connaît une mobilité croissante des jeunes et des enfants. Et cela, a-t-il ajouté, est motivé par des raisons économiques, sociales ou sécuritaires. Dr Aboubacrine Aguissa a fait savoir que ces mouvements bien que porteurs d’espoir, exposent ces jeunes à des risques importants; à savoir la marginalisation, l’exploitation, le manque d’accès à l’éducation et à la protection sociale.
Convaincu que le Pdesc est un outil essentiel de planification locale, offrant une opportunité unique pour intégrer les besoins spécifiques, il a affirmé que cet atelier est organisé pour renforcer les capacités des collectivités à répondre de manière adaptée et proactive aux défis posés par ces mobilités.
Selon lui, c’est un tournant décisif qui traduit l’engagement collectif à construire un Mali inclusif, où chaque jeune et chaque enfant, qu’il soit sédentaire ou en mobilité, puisse réaliser son potentiel. Pour sa part, le directeur pays Helvetas-Swiss a exhorté les collectivités territoriales à prendre toute leur place dans la réponse à cette problématique de mobilité. Celestin Dembélé a fait remarquer qu’il s’agit de trouver des réponses endogènes au phénomène de la mobilité des enfants et des jeunes. D’après lui, le Mali, de par sa situation géographique, doit élargir ses réponses à cette couche de nationalités étrangères en situation de mobilité, qu’elle soit en transit ou à destination finale dans notre pays.
Dans le cadre du projet : «Enfants et jeunes sur les routes migratoires en Afrique de l’Ouest et du Nord», Helvetas et ses partenaires apportent leur assistance à cette cible. C’est pourquoi, a poursuivi Celestin Dembélé, 2.000 d’entre elle de nationalités différentes bénéficient des mesures protectrices de l’ONG internationale. Dans ce lot, environ 250 enfants en mobilité ont pu être insérés ou réinsérés à l’école. S’y ajoutent les 192 formés dans les métiers. «En donnant de l’espoir aux jeunes, nous limitons naturellement les nombreux risques auxquels ils s’exposent sur les routes migratoires», a souligné le directeur pays Helvetas-Swiss.
Namory KOUYATE
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