
L’ordre du jour portait essentiellement sur la réalisation
des activités, l’état d’exécution du budget du 1er janvier au 31 décembre 2022,
l’examen et l’adoption du programme opérationnel et le projet de budget de
l’exercice 2023.
Il ressort des documents fournis aux administrateurs que le
projet de budget de l’Institut est équilibré en recettes et en dépenses à un
peu plus de 3,5 milliards de Fcfa. L’Institut a aussi enregistré un taux de réalisation
des ressources estimé à 76% par rapport aux crédits notifiés. Les dépenses ont été
exécutées à hauteur de 75%.
D’après le directeur de INFSS, l’année académique 2021-2022
a été marquée par la crise sociopolitique. Malgré cette crise, l’établissement
de formation en sciences de la santé s’est battu pour améliorer la qualité des
prestations. Selon lui, il y a eu une proposition de 42 innovations que l’INFSS
compte mettre en œuvre afin que le Mali soit sur le toit de l’Afrique, en matière
de formation paramédicale. À la date du 31 décembre 2022, a expliqué le patron
de l’INFSS, 38,09% de ces innovations ont été exécutées, 26,19% sont en cours
et 35,71% attendaient leur chronogramme de réalisation.
Ajoutant que parmi les innovations majeures déjà mises en œuvre,
on peut citer, entre autres, l’ouverture de 10 nouvelles filières qui n’existent
nulle part en Afrique, 3 annexes de l’INFSS créées à Bougouni, Koutiala et
Kita, l’institution de l’évaluation de la performance individuelle et
collective avec des indicateurs objectifs, impartiaux et impersonnels partagés
avec tout le personnel. L’ouverture d’un laboratoire de recherche a vu passer
trois soutenances de thèses de doctorat délocalisées et une centaine de
soutenances de Master.
Il y a eu aussi la création d’une revue scientifique animée
par les enseignants chercheurs de rang magistral, l’institution de la pré-soutenance
de mémoire, avant la soutenance proprement dite qui a permis la publication de
nombreux mémoires de Master, l’obligation pour tous les étudiants de faire des
stages pratiques supervisés à partir de la fin de la première année.
Quant au représentant
du ministre, il s’est réjoui de constater que l’opérationnalisation des
nouvelles antennes dans les régions se poursuit, de même que la mise en œuvre
de conventions de partenariat. Ce dernier volet, selon lui, devrait s’enrichir
d’opportunités de collaboration avec la Faculté de médecine et les instituts de
recherche dans le domaine de la santé.
Par ailleurs, il a réitéré ses sincères remerciements à l’ensemble des partenaires de l’INFSS pour leur soutien, avant de les exhorter à renforcer leurs appuis afin de permettre à l’INFSS de remplir pleinement sa mission. Celle de contribuer à la production, en nombre et qualité, des professionnels de santé. Et de donner l’assurance que la tutelle accompagnera l’Institut pour l’atteinte des objectifs.
Amsatou Oumou TRAORE
L’Association vision femme Mali, en collaboration avec le ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, et l’appui de l’Institut néerlandais pour la démocratie multipartite (NIMD), a organisé, jeudi dernier à Muso Kunda, une remise d’attestions à 99 femmes bén.
Dans le cadre de la Semaine nationale de la réconciliation (SENARE), le ministère de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale, chargé de l’Accord pour la paix et la réconciliation, en collaboration avec département de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille.
La session spéciale de la Commission nationale d’établissement des listes d’aptitude (Cnela) pour l’inscription des assistants, attachés de recherche, maîtres assistants ou chargés de recherche, a pris fin, jeudi dernier à la Direction générale de l’enseignement supérieur et de la r.
Au cours de la session, le travail ne portera pas sur l’évaluation des communications ou publications scientifiques. Il s’agira de vérifier la conformité des pièces et documents administratifs fournis par les candidats avec les dispositions légales.
Les coachs aident leurs poulains à clarifier leurs aspirations, à identifier les obstacles qui les empêchent d’avancer, mais surtout à trouver les solutions aux problèmes. Certains estiment même que c’est une thérapie pour l’épanouissement de l’humain.
La nouvelle ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Coulibaly Mariam Maïga, s’est rendue, jeudi dernier, dans quatre services techniquement de son ressort pour jauger les conditions de travail, notamment constater de visu les difficultés auxquelles ces structure.