
Des milliers de pinasses et pirogues de Mopti et Tombouctou arrivent au quai de Gao
Ces
mesures destinées à réguler le trafic fluvial des pinasses et pirogues et
instituées par l’exécutif régional portent sur l’interdiction des pinasses de
circuler à partir 18 h. Ces embarcations légères peuvent circuler de 6 h du
matin à 18 h. Les mêmes mesures contraignent désormais les conducteurs de pinasses
à se doter de moyens de sauvetage (gilets et chambres à air) pour les passagers
et de disposer à bord d’un extincteur pour faire face à d’éventuel incendie.
Depuis
mercredi dernier, ces mesures sont entrées en vigueur et s’appliquent sans
restriction à l’ensemble des pinasses navigant les eaux du fleuve au niveau de
Gao. Le commandant du théâtre-Est et le commandant du secteur 1 veilleront au
respect strict de ces mesures prises, a fait savoir le gouverneur de la région.
Ces
mesures de sécurité de l’autorité régionale sont bien appréciées du président
de la Coopérative des transporteurs fluviaux de la Région de Gao, Abdoul Karim Abdourahamane Maïga. Mais il
estime que ces décisions sécuritaires ont été appliquées sans avoir donné un
délai butoir. Et de rappeler qu’il sera préférable de donner un temps maximum
pour passer l’information à tous les conducteurs de pinasses de Mopti à Gao.
Parce que, selon lui, il ne gère que les pinasses de la région, estimées à plus
d’une quarantaine au niveau de la coopération.
Alors que
des milliers de pinasses et pirogues de Mopti et Tombouctou arrivent au quai de
Gao et repartent sans avis, ajoute le président de la coopérative. L’autre
difficulté évoquée par Abdoul Karim Abdourahamane Maïga, c’est l’exigence
faites à toutes les pinasses de se doter d’extincteurs.
Pour lui, l’obtention
de ce matériel de lutte contre l’incendie se fait sur commande qu’il faut faire
à partir du Niger (un pays voisin). À le croire, cela peut prendre deux mois
alors que les décideurs exigent de chaque conducteur de pinasse d’être muni de
cet équipement, a souligné le président de la Coopérative des transporteurs
fluviaux de la région.
Abdrahamane TOURE / AMAP - Gao
Ce programme de formation a permis à 119 journalistes, dont 28 Africains, d’explorer le développement chinois.
Le Sommet de Beijing 2024 du Forum sur la coopération sino-africaine (Focac) a marqué une étape décisive dans les relations entre la Chine et l’Afrique, consolidant une alliance bâtie sur des décennies de soutien mutuel..
Dans son allocution, le chef de la diplomatie malienne a appelé à accorder une grande importance au renforcement de la coopération dans les domaines de la paix, de la sécurité et de la lutte contre le terrorisme au Mali et dans l’espace AES.
Le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, est à Changsha, dans la province du Hunan du 10 au 12 juin où il participe à une réunion importante sur la mise en œuvre des décisions du Forum sur la coopération Chine-Afrique (Focac)..
Avec ses treize départements d’enseignement couvrant un large éventail de disciplines, ses 450 enseignants spécialisés et ses trois campus, cette école dispose des ressources nécessaires pour former un flux constant de dirigeants compétents et alignés sur les objectifs du Parti communiste .
La Chine ne cesse d’impressionner le monde par l’ampleur et l’audace de ses projets d’infrastructures. Des ponts maritimes s’étendant sur des dizaines de kilomètres aux viaducs ferroviaires défiant la géographie, le pays démontre une expertise et une capacité d’exécution hors du c.