
La célèbre comédienne Fatoumata Coulibaly dit FC et le réalisateur Fousseyni Maïga, actuel ditrecteur du Centre national de la cinématographie du Mali (CNCM) ont été élevés aux grades de chevaliers de l’Ordre du mérite des arts, des lettres et de la communication avec agrafe cinématographie. Une distinction qu’ils ont reçue, jeudi dernier au nom du Président du Faso.
La cérémonie qui s’est déroulée au siège du Fespaco a permis de décorer 11 professionnels du cinéma africain. Ces ambassadeurs du cinéma et de la culture du continent africain ont été récompensés pour l’ensemble de leurs œuvres dans leurs pays respectifs. Fatoumata Coulibaly a commencé sa carrière cinématographique en 1988 dans le long métrage «Falato» ou orphelin du réalisateur Mamo Cissé où elle excellera dans le rôle secondaire de la méchante.
Durant ces 37 ans de carrière, l’actrice et réalisatrice s’est illustrée dans une cinquantaine de réalisations au Mali, mais aussi en Afrique. Des réalisateurs du Bénin, Burkina, de la Côte d’Ivoire et du Sénégal ont utilisé son talent et son expérience pour donner du lustre à leurs créations comme par exemple Moolade de Sembène Ousmane du Sénégal. Le dernier film où l’actrice a encore fait montre de sa classe est le long métrage «Taane» d’Alioun Ifra Ndiaye.
Cette dernière production lui a permis de monter sur le podium des Sotigui awards en novembre dernier parce qu’elle a reçu le Sotigui du public. L’actrice comédienne s’est aussi montrée perspicace derrière la camera à travers la réalisation de nombreux films documentaires et de fictions comme : «N’golo dit Papi», le «Combat de Lalla» ou «M’sieur Fané». Quant à Fousseni Maïga, il compte à son actif près de 50 films, tous genres confondus. Il présente même cette année deux films au Fespaco à savoir «Fatow», les fous, «Le rêve de Dieu» et une série intitulée «Veuve».
Youssouf DOUMBIA
Dans cette interview, le ministre Daffé salue la décision du Chef de l’État de faire de 2025 l’Année de la culture. Il aborde le Projet Mali Culture 25 mais aussi le rôle et importance de la femme dans la création artistique, l’innovation, la préservation et la transmission du patrimoin.
Dans les lignes qui suivent, le réalisateur malien et directeur du Centre national de cinématographie du Mali (CNCM) livre son analyse sur la participation malienne au dernier Fespaco.
Les professionnels du cinéma veulent prendre, toute proportion de modestie gardée, la place qui leur revient dans l’animation de l’année de la culture.
Les réalisateurs maliens n’ont pas démérité. Deux d’entre eux ont été récompensés avec des prix spéciaux, notamment celui de l’Assemblée de la Transition du Burkina pour «Klema» de Boubacar Gakou Touré et le prix Uemoa pour «Fatow» de Fousseyni Maïga.
Les «Celebrities Days» se sont tenues, dimanche dernier à Ouagadougou, en marge de la 29è édition du Fespaco. Un concept de casting sud et de ses partenaires qui permet de placer les célébrités et les partenaires du cinéma au cœur des festivités..
Après l’émotion de la cérémonie d’ouverture avec l’hommage rendu à notre compatriote Souleymane Cissé, décédé deux jours avant le démarrage du festival, la compétition a repris ses droits. Dimanche dans la salle Canal Olympia du chic quartier Ouaga 2000, le film du réalisateur Fous.