Le commissariat du 3ème
arrondissement dirigé par le commissaire divisionnaire Amadou I Balobo Maïga
poursuit imperturbablement sa lutte contre le trafic des stupéfiants en tout genre.
Les hommes de cet officier de police viennent de porter un coup dur à un réseau
de trafiquants de drogue dure et de chanvre indien avec l’interpellation de ses
membres suspectés de « trafic de stupéfiants ». La bande écumait les villes
de Koutiala, Bamako et Kénièba.
Il s’agit de Souleymane N’Daou et Mama Diarra.
Le premier est vieux d’une vingtaine d’années, alors que le second est âgé de
trente ans. Tous deux ont une fonction bien connue dans la vie, mais face à
l’appât du gain facile, ils ont opté pour le trafic de ces produits. En bande
bien organisée, ces membres transitaient lesdits produits prohibés de la Région
de Koutiala pour l’acheminer à Bamako
puis Kénièba, zone aurifère où le produit était écoulé.
S’il faut croire nos
sources, les stupéfiants circulaient à travers des cars de transports de ces
zones citées. Dans la pratique, les produits emballés dans un sac de voyage
ordinaire passaient sous forme de colis destinés à un membre du réseau qui se
chargeait de le récupérer avant de le transférer à son tour à un autre chargé
de l’acheminer à bon port.
Leur technique huilée était aussi simple et efficace
que les convoyeurs de ces cars ne voyaient rien se dérouler sous leurs yeux.
Bien évidemment pour eux, il s’agissait de convoyer un colis normal à telle
destination. C’était quasiment la routine pour la bande de trafiquants
clandestins. Ils ont ainsi longtemps sévi dans cette activité illicite avant de
tomber, il y a quelques jours, à la suite d’une opération éclaire des limiers.
Leur interpellation est intervenue à la suite d’un de leur énième trafic de
stupéfiants qui a échoué à leur grande surprise en un temps relativement
court.
Pour en arriver là, le
renseignement a beaucoup aidé dans leur identification et à la suite leur interpellation.
Le premier S.D a été interpellé à l’auto gare d’une compagnie de transport de
la place alors qu’il s’apprêtait à convoyer le colis à destination de la zone
aurifère citée plus haut. L’interpellation de ce dernier a permis aux limiers
de remonter la piste de son second dans cette zone prêt à récupérer le fameux
colis. Tout comme leur interpellation, le dossier de ces trafiquants a été
traité avec la même diligence pour qu’ils répondent de leurs actes.
Selon nos sources à la
police, c’est un citoyen sous anonymat qui a alerté les limiers. L’informateur
a fait état de la présence d’un individu qui voulait clandestinement
transporter des briques de drogues dures composées de Skinsh et de chanvre
indien. Il s’avèrera que les renseignements de l’informateur anonyme ne
souffraient d’aucune ambiguïté.
Aussitôt l’information reçue
par la base, les policiers ne pouvaient rester sans réagir. C’est ainsi que sur
instruction du divisionnaire Amadou I Balobo Maïga, une équipe de la BR se
transporta sur les lieux aux fins de constatation et d’interpellation. Ainsi
dit, ainsi fait. Dès qu’ils ont reçu le tuyau sur le trafiquant concerné, les
éléments ont rallié l’endroit indiqué.
La mission était connue.
Celle de constater, saisir et puis interpeller. Et c’est ce qui s’est passé.
Munis de ces informations précises, les limiers sont allés interpeller l’un des
dealers, en l’occurrence Souleymane
N’Daou au niveau de la gare « A.K Transport » à Niaréla en Commune II du
District de Bamako. à leur arrivée, les limiers trouveront un homme à la main
des vigiles de l’auto gare avec un sac de voyage suspect contenant du produit
prohibé dont 13 briques de drogues dures dont une dizaine de Skinsh et trois de
chanvre indien.
L’individu est aussitôt interpellé puis
conduit dans les locaux du commissariat pour une audition sommaire. Interrogé,
l’homme a expliqué être parti pour récupérer ledit colis à la demande de son
cousin sans plus de détails. S’il faut le croire, il a été joint au téléphone
par ce dernier d’aller retirer son sac « Tounkamadjana» à la gare routière de
Niaréla et de l’acheminer à la compagnie de transport citée plus haut se
trouvant à 500 m de la place de Koutiala, où il l’avait préalablement retiré.
C’est ainsi qu’au cours de la vérification et de l’enregistrement des bagages
que le pot aux roses a été découvert.
Son interrogatoire a mené
les enquêteurs sur la piste d’un autre dealer résidant à Kénièba qui devait en
principe récupérer le colis suspect une fois dans cette zone. Celui-ci
répondant au nom de Mama Diarra serait selon ses propos, un collaborateur à son
cousin.
Avec les aveux de
Souleymane, la suite était simple pour les limiers d’aller cueillir ce dernier
dans cette zone minière. Par des moyens dont eux seuls ont le secret, une
mission des policiers est allée interpeller Mama Diarra à Kénièba à une
centaine de Km de Bamako. Conduit et interrogé dans les locaux, tout comme le
premier, ce dernier aussi a déclaré n’avoir jouer que le rôle de coursier à la
demande d’un ami de longue date pour récupérer un colis.
Pour les limiers
professionnels en la matière, cela n’était que des prétextes pour se blanchir.
En clair, tous les deux servaient de relais à faire passer les produits
prohibés d’un point à un autre par le biais des compagnies de transports. La
cause était entendue pour eux. Après quoi, le duo a été placé sous mandat de
dépôt. Des lors, ils dorment derrière les barreaux. Ils devront comparaître
devant les juges pour répondre des faits relatifs au trafic et à la détention
de stupéfiants.
Tiedié DOUMBIA
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