
Un abreuvoir aménagé à Zantiébougou, à 30 km de Bougouni
Le ministre de l’Élevage et de la Pêche, Youba Ba, accompagné d’une forte délégation, s’est rendu samedi dernier à Bougouni pour une visite de supervision des activités réalisées par ses services techniques sur le terrain, dans le cadre du plan de campagne agricole 2025. Occasion pour lui de sensibiliser la population pour le retour des transhumants de la République de Guinée.
Après les salutations chez les autorités administratives et coutumières dans la cité du Banimonotié, la délégation s’est dirigée vers Zantiébougou, à 30 km de Bougouni. Ici, l’une des pistes pastorales de la région est aménagée avec l’installation d’un abreuvoir «système hydraulique pastorale amélioré (SHPA)». «Nous sommes heureux d’avoir cette réalisation. Nous saluons les autorités et les partenaires de cet acte humain. Avant cela, nos troupeaux mourraient de soif et le chemin de la transhumance nous était difficile», a témoigné Oumar Coulibaly, éleveur.
Dans la Région de Bougouni, 22 de ce genre de réalisation sont prévues (dont 4 déjà réalisés), ainsi que des espaces pastoraux pour le pâturage. Ensuite, la délégation a visité la ferme intégrée agropastorale «Daffina» et celle de pisciculture «Moussa Koné». La première a des vaches laitières de race qui peuvent produire chacune 45 litres en 24 h, des chèvres et poules.
En plus, le promoteur, Mohamed Sery, cultive l’herbe fourragère et pratique la serriculture. La seconde ferme porte le nom de son promoteur. Son travail est la pisciculture et la plantation des arbres fruitiers. Moussa Koné ajoutera que cette visite du ministre l’encourage dans son activité. Le maraîchage fait partie de ses ambitions, mais il se dit confronté au manque d’eau.
Défis du sous-secteur- La visite du ministre Youba Ba a été clôturée par une conférence tenue au gouvernorat avec les cadres des services techniques relevant de son département, les professionnels de la région et les acteurs des différentes filières. Le problème des transhumants en Guinée et leur retour au bercail étaient au cœur des débats. Les acteurs ont aussi souligné des défis comme la cherté de l’aliment bétail, l’importation illégale de viande de poulet qui entrave la consommation des productions locales, la difficulté d’accès aux matériels adéquats pour l’apiculture, etc.
Le gouverneur de la Région de Bougouni, le Général de brigade Ousmane Wélé, a rappelé que le sous-secteur de l’élevage et de la pêche occupe une place importante dans l’économie de la région. Le mode d’élevage est de type extensif. Toutefois, a-t-il précisé, on assiste à des cas d’élevage semi intensif, notamment la production de lait, de volaille et poissons. L’état des pâturages et des points d’eau est assez satisfaisant par rapport à la campagne précédente.
La situation zoo sanitaire est calme dans l’ensemble et les captures sont moyennes, s’est-il réjoui. Malgré ces résultats, a regretté le gouverneur, ce sous-secteur reste confronté à des difficultés comme la réduction de l’espace pastorale par la prolifération des champs de culture et des sites d’orpaillage, l’insuffisance des aménagements pastoraux, la diminution des captures dans les systèmes de pêche et la détérioration de l’écosystème aquatique.
Le ministre de l’Élevage et de Pêche a fait savoir que cette mission de supervision du plan de campagne agricole 2025 est la première étape. Il s’est dit satisfait des avancées en cours dans les domaines de l’élevage et de la pêche dans cette région. Cela à travers la réalisation des «Systèmes hydrauliques pastoraux améliorés (SHPA)» et les systèmes modernes d’élevage et de pisciculture au niveau des fermes «Daffina» et «Moussa Koné».
Ce sont des expériences à découvrir et à s’en inspirer pour booster la production et la productivité dans les domaines de l’élevage et de la pêche, a-t-il déclaré. S’agissant des transhumants interdits en Guinée qui vont bientôt rentrer, Youba Ba a échangé avec ses compatriotes sur des dispositions à prendre pour leur accueil. Le délai fixé pour ce retour est le 2 mai prochain. À cet effet, il est demandé aux populations frontalières de bien vouloir accueillir avec fraternité les concitoyens de retour au Mali. Le ministre Ba dira que son département est à pied d’œuvre afin de créer les conditions idoines pour l’alimentation du bétail et l’exploitation rationnelle des ressources naturelles.
Envoyé spécial
N'Famoro KEITA
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