
La rencontre visait à préparer la contribution stratégique du Mali à cette rencontre
La rencontre a été présidée par le représentant du ministre de l’Agriculture, Arby Abdoulaye Baba. C’était en présence du directeur des programmes d’Oxfam-Mali, Mahamane Moustapha Ibrahim, du président de CAD-Mali, Issa Kamissoko, de la directrice exécutive d’Agenda Afrique, Mame Diarra N’Diaye Sobel et des acteurs publics, privés, des personnes ressources.
La rencontre visait à préparer la contribution stratégique du Mali à cette 4è conférence internationale sur le financement du développement. Dans son intervention, le représentant du ministère de l’Agriculture a expliqué que le monde, face à des inégalités cruciales qui augmentent la fragilité des peuples, les mécanismes de financements du développement dits innovants peinent à répondre aux besoins.
Face aux défis économiques et géopolitiques, des dynamiques multipolaires font surface, dont le plus récent est l’avènement de la Confédération des États du Sahel (AES) à travers son traité adopté à Niamey, le 6 juillet 2024. Selon Arby Abdoulaye Baba, cette Alliance est un évènement géopolitique majeure qui vise à donner une réponse endogène au problème de gouvernance mondiale en général et du financement du développement en particulier. Un des instruments économiques qui accompagne cette décision est la création de la Banque confédérale d’investissements et de développement de l’AES (BCID-AES).
En effet, dira Arby Abdoulaye Baba, la mobilisation des ressources nationales pour faire face aux défis sécuritaires, diplomatiques et de développement (3D) reste au centre des préoccupations nationales. Et de rappeler que face à la diminution significative de l’appui budgétaire, le gouvernement malien a décidé de créer un Fonds de soutien aux projets d’infrastructures de base et de développement social exclusivement financé par la consommation des services commerciaux des communications téléphoniques et les opérations de retrait dans le cadre des transferts d’argent via le mobile money lors du Conseil des ministres le mercredi 5 février 2025. Ces prélèvements, a-t-il expliqué, serviront à soutenir financièrement les initiatives publiques visant à améliorer les conditions de vie des populations.
Pour le directeur des programmes d’Oxfam-Mali, c’est un plaisir et un sens élevé de responsabilité que son organisation prend part à cette consultation nationale sur le financement du développement au Mali. Il a rappelé que Oxfam est une organisation humanitaire qui intervient au Mali depuis 1995 et a pour mission de combattre les inégalités pour mettre fin à la pauvreté et aux injustices sociales. Cela à travers des programmes de développement, des actions humanitaires et des campagnes d'influence et de plaidoyer sur des questions d'intérêt public, comme le financement du développement.
Mahamane Moustapha Ibrahim dira que les priorités stratégiques de la mission d’Oxfam au Mali pour la période 2021-2025 s’articulent autour de trois axes stratégiques qui sont : une action humanitaire renforcée, une gouvernance redevable et une économie équitable. Il expliquera que le développement auquel on aspire, ne pourra être durable que s’il repose sur une base équitable, participative et centrée sur les besoins réels et légitimes des populations. Mahamane Moustapha Ibrahim a fait savoir que la tenue prochaine de la 4è Conférence internationale sur le financement du développement à Séville représente une opportunité unique de réformer le modèle de financement actuel. Cette table ronde dégagera un positionnement concerté du Mali, en prélude à cette Conférence.
Quant à Mame Diarra N’diaye Sobel, elle dira que la 4è Conférence internationale sur le financement du développement (FfD4) constitue une étape décisive pour repenser en profondeur les mécanismes qui sous-tendent le financement du développement durable. «Depuis la dernière conférence à Addis-Abeba en 2015, le monde a été confronté à une succession de crises majeures : La pandémie de Covid-19, l’aggravation des effets du changement climatique, des conflits géopolitiques persistants et une explosion des niveaux d’endettement dans de nombreux pays en développement», a rappelé la directrice exécutive d’Agenda Afrique.
Ces chocs systématiques, ajoutera Mame Diarra N’diaye Sobel, ont mis en lumière les limites profondes de l’architecture financière internationale actuelle. Dans ce contexte, la FfD4 vise à faire le bilan des engagements pris à Monterrey, Doha et Addis-Abeba, à identifier des solutions concrètes pour une architecture financière mondiale plus équitable, efficace et durable et mobiliser des ressources à grande échelle pour combler le déficit annuel de financement estimé à 4.200 milliards de dollars nécessaires à l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD), a-t-elle relevé.
Dans son exposé, l’expert économiste Modibo Mao Makalou a fait savoir que le montant total de la dette du Mali en fin 2024 était de 3.514,62 milliards de Fcfa et le montant total des dépenses budgétaires prévus en 2025 est de 3.231 milliards de Fcfa.
N'Famoro KEITA
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