
Financement de l’agriculture : quelle efficacité et
efficience des ressources allouées à l’agriculture pour une souveraineté
alimentaire. Changement climatique : innovations locales d’adaptation au
changement climatique et financement public conséquent. Ces deux thèmes étaient
mercredi dernier au cœur des échanges des «assises nationales» sur l’efficacité
du financement de l’agriculture et le changement climatique. Tenue à l’Office
du périmètre irrigué de Baguineda (Opib), la rencontre d’une journée a
enregistré la présence de 80 participants dont des élus nationaux et locaux,
des autorités administratives, des organisations paysannes et de la société
civile.
Elle a été organisée par la Coalition des alternatives
africaines dettes et développement (CAD-Mali), en partenariat avec Oxfam-Mali.
L’objectif principal était d’échanger afin d’explorer les voies et moyens
pouvant contribuer à l’efficacité et à l’efficience des financements du secteur
agricole et des alternatives crédibles à l’adaptation aux effets du changement
climatique.
Pour ce faire, les participants ont débattu des enjeux qui
impactent l’efficacité et l’efficience du financement de l’agriculture. Ils ont
analysé les mécanismes innovants pour le financement du secteur, échangé sur
l’harmonisation et la prévisibilité des Partenaires techniques et financiers du
secteur agricole. Ils ont également échangé sur la problématique de l’accès des
femmes et des jeunes aux ressources allouées à l’agriculture y compris le
foncier notamment les initiatives locales de lutte contre le changement
climatique. Avant de plaider pour une augmentation des ressources publiques y
affectées.
«Aujourd’hui, il
nous faut une agriculture intelligente face au changement climatique et un
financement conséquent pour rendre notre agriculture plus productive et compétitive
comme stipulé dans la Loi d’orientation agricole (LOA)», a déclaré la présidente
de la Commission développement rural et environnement du Conseil national de
Transition. Car, a noté Aicha Wafi, le changement climatique a impacté le
secteur agricole, moteur de croissance économique. Cette situation s’est
traduite par une baisse sévère de la production et une chute généralisée des
rendements. Des mesures d’adaptation s’imposent afin d’assurer un développement
durable, selon elle.
Pour sa part, le directeur exécutif de la Cad-Mali dira que
ces assises contribuent au renforcement du nouveau Mali. Le secteur agricole
contribuant de 40 à 45% au Produit intérieur brut (PIB). Souleymane Dembélé
ajoutera que beaucoup reste à faire malgré les ressources allouées par l’État. «Nous
devons essayer d’aller vers le contrôle citoyen qui sera fait par les acteurs
eux-mêmes notamment les producteurs et productrices en vue de bénéficier de ces
ressources allouées et sensibiliser les autres acteurs qui sont les collectivités
à contribuer au financement du secteur agricole», expliquera-t-il. Les
organisations paysannes doivent, conformément à l’esprit de la Loi
d’orientation agricole, apporter leurs contributions pour l’efficacité du
secteur agricole, insistera Souleymane Dembélé.
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