
L’émission a été enregistrée la semaine
dernière à Bolibana, un quartier populaire au bord du l’Avenue de
l’indépendance. Ce site a été choisi par l’artiste, en référence à ses
souvenirs d’enfance parce que dans ce quartier qu’il s’amusait avec ses
camarades. Il a exposé quatre œuvres, toutes des tableaux peints à l’acrylique.
Le premier a été fait sur commande d’une
célèbre dame de Bamako, dont il n’a pas révélé l’identité. Selon l’artiste,
c’est une cliente qui avait été l’objet d’acharnement sur les réseaux sociaux.
«Elle a demandé un tableau qui puisse lui servir de refuge».
Un tableau où la silhouette d’une femme
traverse un pont vers le soleil sous une tempête. Un tableau qui traduit
l’hypocrisie des uns, la force des autres avec surtout comme objectif de ne
jamais se perdre. Si l’artiste a répondu aux nombreuses questions des
journalistes présents, il n’a pas manqué de reconnaître que dans les jours à
venir, il devrait consacrer plus de temps à l’art.
«Prochainement, je compte laisser le clavier
de l’ordinateur et m’adonner à ma passion, l’art. Et cela grâce à After Work»,
a-t-il confié. Pour lui, la différence entre un artisan et un artiste est
clair. L’artisan sait ce qu’il va faire
alors que l’artiste improvise. Il affirme qu’il est plutôt «un artisan et non
un artiste». Car, ajoute-t-il, «je sais exactement ce que je vais faire», avant
d’expliquer que la plupart de ses tableaux sont conçus sur commande.
«Le client me dit ce qu’il veut et je lui
dessine exactement ses souhaits. C’est pour cela que tous mes tableaux sont des
messages pour leurs propriétaires», a fait savoir notre star du jour.
Cette 3e édition du projet de «Démocratisation
de l’art à travers le projet After Work», à l’initiative de la journaliste
Aminata Agaly Yattara a mis en lumière le talent de Boubacar Touré. Ingénieur
informaticien à l’Unesco, mais aussi artiste plasticien par passion.
Selon Aminata Agaly Yattara, coordinatrice du projet, After Work a pour but de mettre sous la lumière sur les jeunes talents cachés de l’art au Mali. Pour ce faire, la journaliste organise une sorte d’exposition d’œuvres d’art pour l’artiste en question. Le projet bénéficie de l’appui financier du Fonds Maya et du Réseau des opérateurs Kya. Elle se passe en présence d’un grand public de passionnés d’art et de culture.
Youssouf DOUMBIA
En marge de la 9è édition du Festival international «Triangle de Balafon», le Consortium ACF–Fonds Maaya et le Réseau Kya, ont organisé, samedi dernier dans la salle de réunion de la Chambre de commerce et d’industrie de Sikasso, une table ronde sur la problématique de financement du se.
Cette année, le crépissage de la mosquée de Djingarey ber coïncide avec le 700è anniversaire de son érection par l’empereur Kankou Moussa de retour du pèlerinage à la Mecque au XIVè siècle. Il coïncide aussi d’avec l’Année de la culture décrétée par le Président de la Transitio.
L’événement a été marqué par une conférence qui a débattu de la thématique : «Place et rôle du Maaya et du Danbé dans la formation et l’éducation du Maliden kura».
Le prince de la Kora, Sidiki Diabaté, est de retour sur la scène internationale avec un exploit retentissant. Après 10 ans de sa première nomination, l'artiste malien a été pré-nommé pour deux Grammy Awards 2025..
Après trois jours de compétitions intenses, le groupe «Danbe» de notre pays a remporté le premier prix du Festival international Triangle du Balafon, suivi du groupe «Bolomakoté» du Burkina Fasso. La troisième place a été décernée au groupe «Djéli» de la Guinée et le prix spécial A.
La cité verte du Kénédougou s’apprête à abriter la 9è édition du Festival international triangle du balafon du 9 au 11 octobre prochain. Le grand rendez-vous culturel mettra en compétition le Mali, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire et la Guinée. Le Niger sera le pays invité d’honneu.