
L’émission a été enregistrée la semaine
dernière à Bolibana, un quartier populaire au bord du l’Avenue de
l’indépendance. Ce site a été choisi par l’artiste, en référence à ses
souvenirs d’enfance parce que dans ce quartier qu’il s’amusait avec ses
camarades. Il a exposé quatre œuvres, toutes des tableaux peints à l’acrylique.
Le premier a été fait sur commande d’une
célèbre dame de Bamako, dont il n’a pas révélé l’identité. Selon l’artiste,
c’est une cliente qui avait été l’objet d’acharnement sur les réseaux sociaux.
«Elle a demandé un tableau qui puisse lui servir de refuge».
Un tableau où la silhouette d’une femme
traverse un pont vers le soleil sous une tempête. Un tableau qui traduit
l’hypocrisie des uns, la force des autres avec surtout comme objectif de ne
jamais se perdre. Si l’artiste a répondu aux nombreuses questions des
journalistes présents, il n’a pas manqué de reconnaître que dans les jours à
venir, il devrait consacrer plus de temps à l’art.
«Prochainement, je compte laisser le clavier
de l’ordinateur et m’adonner à ma passion, l’art. Et cela grâce à After Work»,
a-t-il confié. Pour lui, la différence entre un artisan et un artiste est
clair. L’artisan sait ce qu’il va faire
alors que l’artiste improvise. Il affirme qu’il est plutôt «un artisan et non
un artiste». Car, ajoute-t-il, «je sais exactement ce que je vais faire», avant
d’expliquer que la plupart de ses tableaux sont conçus sur commande.
«Le client me dit ce qu’il veut et je lui
dessine exactement ses souhaits. C’est pour cela que tous mes tableaux sont des
messages pour leurs propriétaires», a fait savoir notre star du jour.
Cette 3e édition du projet de «Démocratisation
de l’art à travers le projet After Work», à l’initiative de la journaliste
Aminata Agaly Yattara a mis en lumière le talent de Boubacar Touré. Ingénieur
informaticien à l’Unesco, mais aussi artiste plasticien par passion.
Selon Aminata Agaly Yattara, coordinatrice du projet, After Work a pour but de mettre sous la lumière sur les jeunes talents cachés de l’art au Mali. Pour ce faire, la journaliste organise une sorte d’exposition d’œuvres d’art pour l’artiste en question. Le projet bénéficie de l’appui financier du Fonds Maya et du Réseau des opérateurs Kya. Elle se passe en présence d’un grand public de passionnés d’art et de culture.
Youssouf DOUMBIA
Le défi a été relevé avec brio. La volonté politique a donné un coup de fouet à l’ardeur patriotique et à la détermination. Et tout le monde y a donné du sien. Du 6 au 16 juillet derniers, la Venise malienne a accueilli la plus grande manifestation culturelle de notre pays. Ces grandes r.
La ville des 333 Saints a une tradition religieuse, mais aussi de rencontres culturelles. La Cité mystérieuse chargée d’histoire et de symboles a été choisie par les autorités de la Transition pour accueillir le monde de la culture dans deux ans.
Les ambassadeurs de la culture de ces trois pays africains ne seront pas programmés sur les scènes françaises. Cette mesure conservatoire du Quai d’Orsay est accueillie dans une incompréhension totale et aussi ressentie comme un mur qui sépare des familles.
Originaire du village de Kabara, à plus d’une dizaine de kilomètres de la ville de Tombouctou sur le fleuve Niger, elle est issue de la communauté des Bozos, pêcheurs. Amaïchata Salamanta, convaincue de son talent et imbue de la culture de plusieurs ethnies a décidé de tenter sa chance à B.
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Retisser la conversation bénéficie des riches ressources culturelles réunies par l’Association culture en partage et ses partenaires (spectacles, expositions, ressources numériques…), augmentées de nouvelles réalisations produites dans le cadre du projet..