
L’émission a été enregistrée la semaine
dernière à Bolibana, un quartier populaire au bord du l’Avenue de
l’indépendance. Ce site a été choisi par l’artiste, en référence à ses
souvenirs d’enfance parce que dans ce quartier qu’il s’amusait avec ses
camarades. Il a exposé quatre œuvres, toutes des tableaux peints à l’acrylique.
Le premier a été fait sur commande d’une
célèbre dame de Bamako, dont il n’a pas révélé l’identité. Selon l’artiste,
c’est une cliente qui avait été l’objet d’acharnement sur les réseaux sociaux.
«Elle a demandé un tableau qui puisse lui servir de refuge».
Un tableau où la silhouette d’une femme
traverse un pont vers le soleil sous une tempête. Un tableau qui traduit
l’hypocrisie des uns, la force des autres avec surtout comme objectif de ne
jamais se perdre. Si l’artiste a répondu aux nombreuses questions des
journalistes présents, il n’a pas manqué de reconnaître que dans les jours à
venir, il devrait consacrer plus de temps à l’art.
«Prochainement, je compte laisser le clavier
de l’ordinateur et m’adonner à ma passion, l’art. Et cela grâce à After Work»,
a-t-il confié. Pour lui, la différence entre un artisan et un artiste est
clair. L’artisan sait ce qu’il va faire
alors que l’artiste improvise. Il affirme qu’il est plutôt «un artisan et non
un artiste». Car, ajoute-t-il, «je sais exactement ce que je vais faire», avant
d’expliquer que la plupart de ses tableaux sont conçus sur commande.
«Le client me dit ce qu’il veut et je lui
dessine exactement ses souhaits. C’est pour cela que tous mes tableaux sont des
messages pour leurs propriétaires», a fait savoir notre star du jour.
Cette 3e édition du projet de «Démocratisation
de l’art à travers le projet After Work», à l’initiative de la journaliste
Aminata Agaly Yattara a mis en lumière le talent de Boubacar Touré. Ingénieur
informaticien à l’Unesco, mais aussi artiste plasticien par passion.
Selon Aminata Agaly Yattara, coordinatrice du projet, After Work a pour but de mettre sous la lumière sur les jeunes talents cachés de l’art au Mali. Pour ce faire, la journaliste organise une sorte d’exposition d’œuvres d’art pour l’artiste en question. Le projet bénéficie de l’appui financier du Fonds Maya et du Réseau des opérateurs Kya. Elle se passe en présence d’un grand public de passionnés d’art et de culture.
Youssouf DOUMBIA
Le Grand Prix PMU Mali, l’un des plus grands événements hippiques de notre pays, s’est déroulé le dimanche 27 avril au Champ hippique de Bamako..
L’avant-première du long métrage documentaire de Soussaba Cissé, fille du célèbre réalisateur Souleymane Cissé, s’est transformée en un véritable hommage à l’illustre réalisateur décédé le 19 février dernier..
La décision historique du Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta, de dédier 2025 à la culture atteste de sa place centrale dans le développement socioéconomique du pays. C’est dans cet esprit que s’inscrivent les initiatives culturelles.
À la question sur la possibilité d’un retour à nos valeurs fondamentales, on peut répondre par l’affirmative..
C’est le film long-métrage de fiction Yikian du réalisateur burkinabé, Alidou Badini, qui s’est taillé la part du lion lors de cette soirée de récompense du cinéma africain. C’était vendredi dernier sur l’esplanade du Centre international de conférences de Bamako (CICB)..
La disparition de l’artiste malien, Amadou Bagayoko, époux de Mariam Doumbia, a suscité une vague d’émotion dans le monde de la musique. Dès la confirmation de son décès, la toile a été inondée de condoléances, de messages de compassion pour son épouse, sa famille et le monde de la mu.