Le défi majeur aujourd’hui reste la transformation pour ajouter de la valeur
Organisée par l’interprofession de la filière mangue du Mali (IFM-Mali), en collaboration avec le Programme d’appui à la compétitivité de l’Afrique de l’Ouest (Pacao-Mali), la rencontre a permis de faire l’état des lieux de la filière afin de mieux préparer la prochaine campagne.
L’ouverture des travaux était présidée par le représentant
du ministre du Développement rural, Modi Sidibé, en présence du président de
l’interprofession de la filière mangue du Mali, Moctar Fofana, et du
coordinateur du Pacao-Mali, Souleymane Bassolé.
Pendant cette journée, les acteurs, partenaires et services
techniques ont fait le bilan de la campagne 2022, analysé les contraintes et
formulé des recommandations dans le but d’améliorer la compétitivité de la filière. Pour Modi Sidibé, l’organisation d’une telle journée se
justifie au regard du potentiel de production (plus de 800.000 tonnes produites
en 2022) et de la place de la filière mangue dans l’économie malienne. «Cette
filière constitue une grande pourvoyeuse d’emplois directs et indirects et de
richesses. C’est dire qu’elle contribue pour beaucoup à l’atteinte des
objectifs de sécurité alimentaire et de lutte contre la pauvreté dans notre
pays», a-t-il expliqué.
En outre, il a souligné l’urgence d’œuvrer pour plus d’équité
dans les échanges entre les familles professionnelles de la filière. Modi Sidibé
n’a pas passé sous silence les défis liés à la lutte contre la mouche des
fruits, à l’amélioration du niveau d’exportation des mangues au regard du
potentiel de production et au financement des acteurs de la filière. Pour relever ces défis, a-t-il soutenu, il faudra une
conjugaison des efforts et le développement des synergies au niveau de tous les
acteurs. À cet effet, le représentant du ministre du Développement rural a
demandé aux acteurs de s’engager dans les initiatives de partenariat
public/privé pour la réalisation des infrastructures de conditionnement. Ce qui
permettra d’améliorer la chaîne de valeur de la filière mangue.
Quant au président de l’interprofession de la filière mangue
du Mali, il a évoqué la question de la disponibilité des terres propices à la
production de la mangue. Moctar Fofana a également plaidé pour un financement
durable de la filière. «Nous souhaitons que l’État malien nous octroie plus de
20.000 hectares de terre au niveau des régions propices à la production de la
mangue et assurer un financement direct de plus de 10 milliards de Fcfa à titre
de prêt pour un délai de remboursement de 10 à 15 ans», a-t-il exprimé.
Premier fruit d’exportation du Mali, la mangue est une filière
d’exportation à fort potentiel de production et de compétitivité sur les marchés
sous-régionaux et européens. Les principaux bassins de production sont les Régions
de Sikasso, Koulikoro et le District de Bamako. La production totale est estimée
à plus de 575.000 tonnes (toutes variétés confondues) dont moins de 5% sont
exportées.
Précisons que l’interprofession de la filière mangue du Mali a été créée en décembre 2011. Elle regroupe cinq familles professionnelles, constituées de producteurs, pépiniéristes, pisteurs, transformateurs, commerçants/exportateurs. Son objectif est de promouvoir, représenter et défendre les intérêts collectifs de la filière mangue auprès des autorités. Elle est soutenue par le Pacao-Mali qui a pour objectif global de renforcer la compétitivité des acteurs de 4 filières (mangue, embouche bovine et alimentation animale, karité, horticulture) sur le marché national et les marchés exports.
Makan SISSOKO
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