Une vue du présidium lors de la rencontre
Dans le cadre de la commémoration du 34è anniversaire du 26 mars, le Consortium des organisations civiques et politiques de jeunes et de femmes (COCPJF) a organisé, mercredi dernier au Centre international de conférences de Bamako, une rencontre sur le thème : «La participation citoyenne et le respect des droits fondamentaux, quel rôle pour les jeunes dans la promotion de ces principes de la démocratie au Mali».
L’ouverture des travaux a été présidée par le représentant du ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne, Modibo Sangaré, en présence d’une représentante du COCPJF, Fanta Coumba Karembé. Dans son intervention, le représentant du ministre chargé de la Jeunesse a indiqué que le 26 mars est un évènement significatif dans notre lutte commune pour la consolidation de la démocratie au Mali.
Un pays qui a connu tant de turbulences mais qui continue de nourrir l’espoir avec la détermination de son peuple à bâtir un avenir meilleur. Notre pays traverse une période complexe, marquée par des défis politiques, économiques et sociaux de taille. Ces défis ont mis à rude épreuve nos institutions démocratiques. «Ils ont aussi révélé une chose essentielle : la jeunesse malienne, forte de son énergie, de ses rêves et de ses aspirations, doit jouer un rôle clé dans la redéfinition de notre trajectoire démocratique», a renchéri Modibo Sangaré.
Et de poursuivre que la démocratie malienne qui a enregistré de nombreux acquis au cours des trois dernières décennies, fait face, aujourd’hui, à un défi majeur : celui de son renforcement et de son adaptation à la réalité du moment. La crise multiforme de 2012, suivie des évènements politiques récents a montré qu’il est impératif d’adopter une nouvelle approche pour garantir une gouvernance inclusive et respectueuse des droits fondamentaux de chaque citoyen. «Dans ce contexte, votre rôle, chers jeunes, est plus crucial que jamais. Vous êtes ceux qui portent l’avenir de ce pays. Mais cet avenir ne pourra se construire que si nous garantissons votre pleine
participation à la vie politique et à la prise de décision», a dit le représentant du ministère en charge de la Jeunesse. Pour lui, la démocratie ne se limite pas à la tenue d’élections, c’est un processus continu qui repose sur la participation active de chacun, surtout des jeunes. Quant à la porte-parole du COCPJF, elle a indiqué que le monde politique du Mali fait face à des défis sans précédent.
Pour Fanta Coumba Karembé, les crises successives ont mis à mal les fondements de notre démocratie. «Elles ont révélé la résilience et l’aspiration des jeunes maliens à participer de manière active à la gestion de leurs affaires», a-t-elle souligné. Et de faire savoir que le COCPJF, à travers ses actions, a pour ambition de promouvoir l’engagement citoyen, de renforcer les droits fondamentaux et de garantir une véritable représentation de la jeunesse et des femmes dans les processus de décision.
Bembablin DOUMBIA
Les partis politiques sont de plus en plus rejetés par les citoyens qui leur reprochent pas mal de griefs comme la promotion de l’injustice, la culture de la corruption, la démagogie, la gabegie….
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