Dans un communiqué en date du 13 mars, la Médiation
internationale a indiqué avoir tenu, lundi 13 mars, une réunion virtuelle sous
la présidence de l’ambassadeur d’Algérie au Mali, Boudjema Delmi, président du
Comité de suivi de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus
d’Alger (CSA).
Les participants ont, selon le document, procédé à une
analyse approfondie de la situation, ainsi que des initiatives prises depuis le
mois de décembre 2022 pour aider à la reprise du processus de mise en œuvre de
l’Accord, notamment les discussions tenues séparément avec les parties
maliennes tant à Bamako et à Kidal, au Mali, qu’à Alger. Ils se sont réjouis du
rôle du chef de file de la Médiation et de l’implication personnelle du président
Abdelmajid Tebboune.
La Médiation internationale a déclaré avoir pris acte des préoccupations
exprimées par les parties au cours de ces consultations. Dans le même temps,
elle a salué leur attachement proclamé à l’Accord de paix, et souligné que
celui-ci constitue le cadre le plus viable pour restaurer durablement la paix
et la sécurité dans le Nord du Mali et contribuer de façon significative à la
stabilisation de la région dans son ensemble.
Dans ce contexte, la Médiation internationale entend
poursuivre ses démarches auprès des parties signataires dans les jours à venir.
Elle compte leur soumettre des propositions concrètes en vue de relancer et
d’accélérer le processus de mise en œuvre, notamment à travers la tenue, le
plus rapidement possible, d’une réunion de haut niveau du CSA qui s’accorderait
sur des actions prioritaires et concrètes de nature à restaurer la confiance
entre les parties et à répondre aux besoins des populations sur le terrain. La
Médiation internationale a réitéré sa ferme conviction que la persistance de
l’impasse actuelle est porteuse de graves dangers et qu’aucun effort ne doit être
ménagé pour surmonter cette impasse au plus vite.
Compte tenu de l’importance des consultations qui ont eu
lieu à Bamako, à Kidal et à Alger, la Médiation internationale a émis le
souhait d’être reçue, en temps utile, par le président de la Transition, le
colonel Assimi Goïta, pour lui rendre compte de ces consultations et solliciter
ses vues sur la marche à suivre.
En outre, la Médiation internationale a exhorté à nouveau les parties signataires à s’abstenir de tout acte ou toute déclaration susceptible de remettre en cause les acquis enregistrés dans la mise en œuvre de l’Accord et d’entraver les efforts en cours pour relancer la dynamique de paix.
Par ailleurs, elle a demandé à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), qui préside la Commission technique de sécurité (CTS), de convoquer, dans les plus brefs délais, une réunion de la CTS pour faire le point de la situation sur le terrain et faciliter l’opérationnalisation du groupe de travail mandaté pour réviser les arrangements sécuritaires, dont la mise en place avait été convenue lors de la rencontre de la 54è session ordinaire de la CTS en date du 4 octobre 2022.
Madiba KEÏTA
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