
Ce chiffre représente plus de 41,29% des bénéficiaires potentiels dudit programme. À cet effet, au 30 novembre 2022, le trésor public a décaissé la somme de 41 milliards de Fcfa. Cela a permis au PGTMU d’identifier plus de 90% des potentiels bénéficiaires.
Ces informations ont été données jeudi dernier dans un hôtel de Bamako, lors d’une conférence de presse organisée par le ministère de l’Économie et des Finances, en collaboration avec le programme filets sociaux «Jigisemejiri». La conférence a été animée par le coordinateur du programme de filets sociaux «Jigisemejiri», Mahmoud Ali Sako en présence du représentant du département en charge de l’Économie, Mahamet Traoré.
Cette conférence de presse avait pour objet d’informer l’opinion nationale sur les résultats acquis de la mise en œuvre du Programme de filets Sociaux Jigisemejiri d’une part, et d’autre part, sur l’état des réalisations du PGTMU lié à la maladie du Covid-19. Le Programme de Filets sociaux «Jigisemejiri» ou Arbre de l’espoir a été en 2013 dans l’objectif de mettre en place des transferts monétaires ciblés au profit des ménages pauvres et souffrants d’insécurité alimentaire et d’établir les piliers d’un système national de filets sociaux au Mali.
Selon un document remis à la presse, ce programme de filets sociaux s’est imposé comme le programme phare de mise en œuvre de la Politique nationale de protection sociale de lutte contre la pauvreté. Il a permis d’allouer plus de 40 milliards de Fcfa, sous forme de transferts monétaires à plus de 103.000 ménages dans diverses communes du pays.
Plus de 280.000 ménages ont reçu des mesures d’accompagnement sous forme d’appui conseil en matière de renforcement du capital humain. S’y ajoutent les distributions de paquets nutritionnels préventifs à plus de 150.000 femmes allaitantes et enfants de moins de 5 ans et le financement de la mise en place de 34.000 activités génératrices de revenu (AGR). L’objectif est d’assurer la résilience des ménages bénéficiaires.
Au total, le Programme Jigisemejiri a mobilisé plus de 70 milliards de Fcfa dont 60 milliards de Fcfa de la Banque mondiale pour assister et améliorer les conditions de vie des ménages les plus pauvres du Mali. À ce sujet, le coordinateur de «Jigisemejiri» a indiqué que ces mesures d’accompagnement ont contribué à la diminution significative du taux de pauvreté dans les localités d’intervention.
À partir de 2017, a-t-il rappelé, le programme a entamé sa phase d’extension avec un financement additionnel de la Banque mondiale se chiffrant à 5 milliards de Fcfa. Selon lui, ce fonds a assuré la mise en place de 10.000 AGR et l’installation de 100 microprojets à Haute intensité de main d’œuvre (HIMO) sous forme de travaux publics.
En outre, Mahmoud Ali Sako a cité le Projet gouvernemental de filets sociaux d’une valeur de plus de 12 milliards de Fcfa pour assurer l’extension du programme de transferts monétaires à 20.000 ménages supplémentaires à travers le pays.
Y compris le deuxième financement additionnel de la Banque mondiale d’environ 27 milliards de Fcfa qui a étendu le Programme notamment à plusieurs communes des régions nord du Mali. Parlant du PGTMU, le coordinateur du Programme Jigisemejiri dira qu’en 2020, avec l’avènement de la pandémie de Covid-19, notre gouvernement a mis en place le PGTMU et confié sa gestion au Programme Jigisemejiri.
Pour Mahmoud Ali Sako, cet ambitieux programme est sans pareil en Afrique dont le volume de bénéficiaires se chiffre à 1 million de ménages avec une enveloppe financière de 100 milliards de Fcfa à mobiliser sur les ressources de l’État. Par ailleurs, il a assuré que le ciblage des bénéficiaires de ce Programme s’est tenu dans la plus grande transparence.
Le coordinateur du programme Jigisemejiri a regretté que les contraintes budgétaires de l’État liées aux sanctions économiques imposées au Mali par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) et aux effets de la crise mondiale ont amené le gouvernement malien à prolonger le délai de mise en œuvre du PGTMU jusqu’au 31 décembre 2023.
Le représentant de la mairie de la Commune IV du District de Bamako, Modibo Keita, a affirmé que ce programme a été exécuté à hauteur de 90 à 91% dans sa commune. À ce propos, il a témoigné que toutes les couches de la société civile ont été associées au ciblage des bénéficiaires.
Amadou GUEGUERE
La rencontre avec le Président de la Transition a été également l’occasion pour cette communauté arabe de notre pays de s’inscrire en droite ligne des actions entreprises par les autorités de la Transition pour construire le Mali de demain.
En reconnaissance de leur engagement et de leur dévouement au service de l’État, des cadres et agents de la Direction générale des impôts (DGI) admis à la retraite à compter du 1er janvier 2025, ont été honorés lors d’une cérémonie tenue hier dans la salle de conférences du Gouverno.
Dans un souci de modernisation et de rationalisation des prestations administratives, le Chef de l’État a adopté le décret n°0052 du 31 janvier 2025. Ce texte instaure de nouvelles redevances au titre des prestations de la direction générale des transports et de ses services régionaux et su.
Après une phase d’information, de sensibilisation et de pédagogie visant à amener les unités industrielles productrices de fer à béton à se conformer aux normes en vigueur, un engagement ferme a été pris. Le ministre de l’Industrie et du Commerce, Moussa Alassane Diallo, et les représe.
Il s’agit des terrains urbains et ruraux à usage commercial, industriel, artisanal, scolaire, résidentiel, de bureau d’habitation ou assimilés.
Pour assurer un démarrage optimal de la deuxième phase du Projet de formation professionnelle, insertion et d’appui à l’entrepreneuriat des jeunes ruraux (Fier II), il est prévu de faire une évaluation de l’état des lieux des jeunes financés par le projet et de ceux dont les projets ava.