
C’est conscient de son rôle de plus en plus incontournable en la
matière que l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et
l’agriculture (FAO) a faut 2023 l’année international du mil.
Le terme mil désigne ici une
grande variété de céréales. Il peut par exemple s’agir du mil à chandelle, le
millet commun, le millet des oiseaux, le millet à grappe, le petit millet, le
millet indigène, le millet brun, le finger millet, le millet de Guinée, ainsi
que le fonio, le sorgho (ou gros mil) et le teff. D’où la nécessité voire l’urgence
de les mettre en valeur au regard de leur poids en matière de consommation
notamment humaine et animale.
En faisant de 2023 l’Année
internationale du mil, l’agence onusienne basée à Rome entend promouvoir la
production de ce qu’elle appelle «les céréales résilientes comme le mil».
Car,
motive un communiqué de la Fao publié le 3 janvier dernier, ce type de céréales
représente à ses yeux «une solution à la fois abordable et nutritive aux défis
que rencontrent les systèmes agroalimentaires mondiaux pour répondre aux
besoins d’une population en constante augmentation». Selon la Fao, le mil
apporte une sécurité alimentaire à des millions de personnes en Afrique
subsaharienne et en Asie et s’enracine profondément dans les cultures et
traditions de peuples autochtones.
«Le mil jouit d’une culture
ancestrale incroyable et présente une valeur nutritionnelle élevée», déclarait
le Directeur général de la FAO. Qu Dongyu intervenait lors d’une cérémonie
début décembre à Rome. Il peut, selon lui, jouer un rôle de premier plan dans
nos efforts collectifs en faveur de l’autonomisation des petits exploitants, du
développement durable, de l’élimination de la faim, de l’adaptation au
changement climatique, de la promotion de la biodiversité et de la
transformation des systèmes agroalimentaires.
Surtout que c’est une céréale
idéale pour les conditions climatiques défavorables. «Cette céréale peut être
cultivée dans des conditions climatiques défavorables ou changeantes et offrir
des débouchés commerciaux durables et innovants pour les agriculteurs et les
consommateurs du monde entier», expliquait Qu Dongyu.
En la matière,
l’augmentation de la production de mil que la Fao encourage permettrait de
soutenir les moyens de subsistance des petits producteurs et d’offrir des emplois
décents aux femmes et aux jeunes. Ce qui stimulerait les économies tout en
offrant une solution de substitution aux autres céréales afin d’atténuer les
risques de chocs de production.
Pour ce faire, sera déterminant le rôle de cette Année internationale pour sensibiliser l’opinion - agriculteurs, jeunes et membres de la société civile - autant que les décideurs politiques, aux bienfaits de la consommation du mil pour la nutrition et la santé.
Cheick Moctar TRAORE
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