
La cérémonie solennelle de remise s’est déroulée
en présence de son collègue de la Justice, Garde des Sceaux, Mahamoud Kassogué.
Y étaient aussi le directeur du Centre spécialisé de rééducation, de réinsertion
et détention pour mineurs de Bollé, Moussa Sarawi Maïga, et d’autres invités. Le don de vivres et non vivres comporte des céréales
et d’autres aliments (riz, spaghetti, huile),
mais aussi des détergents.
Selon les explications de la ministre en
charge de la Promotion de la Femme, ce don témoigne de la compassion et de la
solidarité de son département envers les enfants détenus à Bollé. Mais aussi à
travers eux, à tous les enfants du Mali. Mme Coulibaly Mariam Maïga s’est aussi
réjouie particulièrement de l’initiative qui est en fait l’expression d’une
solidarité.
Pour elle, il est clair que la place de
l’enfant n’est pas la prison. Cependant, force est de reconnaitre qu’il n’est
pas non plus au dessus de la loi. Une fois en prison, il a droit à un
traitement humain et une assistance judiciaire, a expliqué la ministre Mariam
Maïga, avant d’inviter tous à considérer les besoins et préoccupations de ces
jeunes enfants comme les siens.
La cheffe du département de la Promotion de la
Femme, de l’Enfant et de la Famille ajoutera que les autorités du pays ont
vocation à tendre la main aux nécessiteux, aider les démunis et transmettre le
message de paix et de solidarité. Elle se dit convaincue de voir les efforts conjugués de part et
d’autre avec son département, apporter encore plus de joie dans le cœur de ces
enfants.
Pour sa part, son collègue de la Justice,
Garde des Sceaux a rappelé que ce sont les parents qui doivent assurer l’éducation
des enfants et les mettre sur le droit chemin pour leur éviter une situation de
détention. Il fera chorus en rappelant comme sa collègue que la place de
l’enfant n’est pas la prison, mais plutôt l’école, les centres de formation et
auprès de ses parents dans la société et dans des lieux de loisir. Mahamoud
Kassogué remerciera sa collègue du gouvernement pour le geste noble accompli
envers ces enfants en situation difficile.
Le directeur du Centre spécialisé de rééducation, de réinsertion et de détention pour mineurs de Bollé, visiblement ému, a bien apprécié le soutien. «Vous avez contribué à sensibiliser l’opinion nationale et internationale sur l’obligation d’assurer la formation, la rééducation, l’intégration sociale des enfants en conflit avec la loi qui doivent aussi bénéficier d’une affection soutenue. Cela pour les aider à avoir confiance en eux pour un nouvel élan», a-t-il déclaré, avant de témoigner de sa gratitude aux autorités, notamment à la ministre en charge de la Promotion de l’Enfant pour avoir donné le sourire aux enfants.
Djénèba KASSOGUÉ
Rédaction Lessor
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