Le secrétaire général par intérim du ministère de la Santé et du Développement social, Souleymane Traoré (g) et le directeur général de la CMSS, Ichaka Koné
L’établissement qui a fait sa mue est passé du stade de bon à
meilleur et ses dirigeants actuels s’inscrivent dans un mode de fonctionnement
qui trouve forcement grâce aux yeux des retraités et des travailleurs qui sont
appelés à devenir des pensionnés.
La CMSS a donc tenu, hier dans ses propres installations, la
30è session de son conseil d’administration et la 20è session de la délégation
de gestion de l’Assurance maladie obligatoire (Amo). La réunion était présidée
par le secrétaire général par intérim du ministère de la Santé et du Développement
social, Souleymane Traoré, en présence du directeur général de la Caisse, Ichaka Koné, et de son adjoint, Alassane
Traoré.
Les administrateurs ont adopté les projets de budgets pour
la CMSS et pour la délégation de gestion de l’Amo pour l’exercice 2023. Ils ont
aussi opiné sur d’autres documents soumis à leur approbation, avant d’apprécier
les efforts de l’administration et du personnel de l’établissement dans
l’accomplissement des missions de la Caisse.
Il ressort de la documentation que pour l’année en cours, le
projet de budget de la CMSS est arrêté en recettes et en dépenses à un peu plus
de 187,3 milliards de contre 176,8 milliards en 2022, soit une augmentation de
plus de 5,9%. Il est aussi bon de rappeler que la CMSS est un organisme
gestionnaire délégué de l’Amo.
Pour la délégation de gestion, la Caisse a reçu
globalement un peu plus de 33,5 milliards de Fcfa contre un peu plus de 36,7
milliards de Fcfa, soit une baisse de plus de 8,7%, justifiée par les activités
de maîtrise médicalisée des dépenses et la lutte contre la fraude. Mais cette
dotation vise à couvrir les dépenses techniques, notamment le remboursement des
feuilles de soins aux prestataires de soins, mais aussi à faire face aux
charges occasionnées par la délégation de gestion d’une des plus grandes avancées
enregistrées dans notre pays en termes de politique de protection sociale.
Pour le secrétaire général par intérim du département en
charge de la Santé, le projet de budget 2023 de la Caisse a été élaboré dans un
contexte où l’activité économique mondiale reste marquée par une crise liée à
la guerre en Ukraine et la reprise économique mondiale post Covid-19 qui
impactent négativement l’économie nationale et provoquent une inflation généralisée.
Souleymane Traoré dira que les perspectives macroéconomiques de notre pays en 2023
s’annoncent favorables en raison des efforts
conjugués des autorités avec la consolidation de la filière coton et la
transformation des produits agricoles.
Le secrétaire général par intérim a aussi expliqué que le
projet de budget de cette année s’inscrit «globalement dans le respect des
normes de la Conférence interafricaine de la prévoyance sociale (Cipres),
concourt au renforcement de la protection sociale et s’appuie sur son programme
d’activités». Et de rappeler les objectifs généraux de ce programme d’activités
qui ambitionne d’assurer le suivi de la carrière et des cotisations des assurés,
d’optimiser le recouvrement des recettes, de réaliser la liquidation des droits
et d’effectuer le paiement des soins.
Pérenniser les régimes, améliorer et renforcer
le système d’information et les services aux assurés sont aussi des objectifs
visés par l’établissement dans le déroulement de ses actions. Pour Souleymane
Traoré, toutes les activités du projet de plan d’actions 2023 doivent concourir
à l’accomplissement des missions de la CMSS tout en respectant les ratios de la
Cipres
L’administration actuelle de la Caisse semble avoir donné une autre tonalité à la gestion des pensions pour les retraités. Ceux-ci apprécient unanimement cette bouffée d’air et n’hésitent de tresser des lauriers à la Caisse. Il ne reste plus qu’à espérer que la CMSS reste dans la constance dans la quête d’excellence.
Brehima DOUMBIA
Ce document stipule, entre autres, de mettre en place un outil de suivi des ressources spécifiquement réservées aux enfants, de porter le budget du ministère en charge de la Promotion de l’Enfant à au moins 3% du budget national. La note dit d’augmenter aussi les dépenses de santé à au m.
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