Les instruments juridiques accordent une place de choix à la santé de la personne détenue
Le représentant du ministre
de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, Diakariaou Doumbia, a
présidé hier la cérémonie en présence du directeur national de l’administration
pénitentiaire et de l’éducation surveillée, (DNAPES), Ibrahima Tounkara, du médecin
du CICR, Dr Popol Lobo Biduaya et de nombreux participants.
Le CICR est une organisation
humanitaire indépendante qui porte assistance aux personnes touchées par un
conflit armé ou d’autres situations de violence partout dans le monde. En 2002,
la loi hospitalière a consacré le service public hospitalier. Dans cette
logique, elle a initié un arrêté conjoint des ministères de la santé et de la
justice pour déterminer les détails du service public hospitalier concernant
les personnes privées de liberté. C’est dans cette optique que le CICR souhaite
accompagner cette démarche des autorités pénitentiaires et sanitaires.
Elle s’inscrit dans le sens de l’amélioration
des conditions de détention des personnes privées de liberté, conformément au
droit international et à la Constitution. L’objectif général de l’atelier était
de faire réagir les participants, chacun en ce qui le concerne, dans le sens de
la fourniture effective et diligente du service public hospitalier à la
population pénitentiaire. Le directeur national de l’administration
pénitentiaire a expliqué que l’accès aux soins de santé est une loi
fondamentale pour toute personne libre ou détenue.
Ajoutant qu’il y a peu de
centre de santé dans les prisons au Mali. Ce qui n’est pas normal selon lui. Et
de poursuivre que malgré le fait que certains prisonniers soient dangereux, en
cas de maladies, ils ont droit aux soins médicaux sous surveillance. Ainsi,
quand les conditions de détention sont améliorées, les droits des prisonniers
sont respectés, a-t-il soutenu.
De son côté, le médecin du
CICR, a rappelé que l’atelier est à sa 4è rencontre avec tous les acteurs du
domaine y compris ceux des régions. Il a espéré que la présente session
permettra aux participants de s’imprégner de l’arrêté interministériel.
Le représentant du ministre
de la justice, Diakariaou Doumbia a souligné que l’arrêté interministériel
contribuera sans nul doute à améliorer les conditions de détention grâce à une
meilleure prise en charge sanitaire.
De nombreux instruments juridiques comme la Constitution de 1992, la loi portant régime pénitentiaire et loi hospitalière accordent une place de choix à la question de santé des citoyens notamment celle de la personne détenue.
Amsatou Oumou TRAORE
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