La solidarité est une vertu cardinale de notre
société qui a su franchir les âges. Elle a toujours été exprimée à l’égard des
personnes en nécessité de soutien ou d’assistance. C’est aujourd’hui encore le
cas pour les couches vulnérables, les personnes en détresse, notamment les déplacés
internes et les personnes réfugiées.
Le ministre délégué auprès du ministre de
la Santé et du Développement social, chargé de l’Action humanitaire, de la
Solidarité, des Réfugiés et des Déplacés, Oumarou Diarra, invité de l’émission «Mali
kura taasira» de nos confrères de la Télévision nationale, vendredi dernier, a
fait un large tour d’horizon des actions accomplies dans le domaine de la
solidarité, y compris l’humanitaire. Il a expliqué quelques actions de
solidarité de proximité qui ont permis d’apporter un véritable bol d’air à des
personnes en situation difficile.
«Les populations déplacées se sentent
aujourd’hui maliennes grâce à notre présence constante auprès d’elles et
l’assistance, notamment les 100.000 kits alimentaires mobilisés et distribués à
travers le pays», a dit le ministre Diarra. Selon lui, 127 sites à travers le
pays accueillent les personnes déplacées internes. Ces sites offrent le minimum
de commodités requises, notamment en termes d’infrastructures sanitaires.
Pour
lui, le gouvernement a aussi orienté ses actions sur l’humanitaire, la sécurité
et le développement pour lutter efficacement contre le terrorisme. Et de citer
en exemple la construction de 42 forages, le financement de 150 projets portant
sur des activités génératrices de revenus, un cash transfert d’une valeur de
200 millions de Fcfa distribués aux pauvres et indigents, ainsi que la
distribution de vivres d’une valeur de 200 millions de Fcfa.
Toutes ces actions s’inscrivent dans le cadre d’une assistance globale, y compris celle psychologique et médicale. Selon le ministre délégué, plus de 84.000 réfugiés maliens ont été rapatriés sur un total de 162.921 répartis entre la Mauritanie, le Niger et le Burkina Faso. Plus de 51.000 sur 392.907 personnes déplacées internes (PDI) sont de retour à la maison. La montée en puissance de l’Armée est un facteur déterminant dans ces retours au bercail avec le soutien des directions régionales du développement social.
Projet «village espoir»- Oumarou Diarra a
assuré que l’insertion sociale et économique des PDI, des rapatriés et refugiés
dans leurs régions respectives est en préparation avec le projet intitulé «Village
espoir». Selon lui, ce programme pilote à Gao a été lancé pour un coût
d’environ 1,6 milliard de Fcfa. Il vise à créer de meilleures conditions de
retour pour les personnes en détresse. Il y a eu aussi l’appareillage de 118
personnes handicapées et la distribution d’une dizaine de tonnes de riz aux
veuves et orphelins des militaires et paramilitaires des Forces armées
maliennes (FAMa).
Le ministre a estimé la population dans le besoin d’assistance à 1,9 million de personnes et la nécessité de mobiliser 108 milliards de Fcfa pour accompagner celles-ci, en termes d’assistance alimentaire et de renforcement de capacité de résilience à travers des activités génératrices de revenus. Il a ainsi rappelé les assurances données par le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta sur l’engagement de l’état à accompagner les populations nécessiteuses. Et d’ajouter le leadership de l’état dans le secteur de l’humanitaire à aider l’Armée malienne, en termes d’informations. Enfin, il a invité à l’unité d’actions pour relever les défis du Mali Kura.
Mohamed DIAWARA
La vérité des chiffres est implacable. Le paludisme représente au Mali la première cause de morbidité, soit 37,7%. Les établissements de santé dans notre pays ont recensé en 2023, un peu plus de 3,3 millions de cas de paludisme pour 1.191 décès.
Le Mali enregistre des avancées en termes d’élimination du paludisme à l’horizon 2030. La découverte des premiers vaccins (RTSS et R21) contre cette maladie endémique vient renforcer ces acquis. Notre pays est en train de tout mettre en œuvre pour que ces antigènes soient disponibles et .
Les jeunes diplômés espèrent aujourd’hui, en tout cas pour la plupart, être recrutés à la Fonction publique de l’état au détriment de l’entrepreunariat jeune. Cet état de fait résulte du taux d’échec dans ce domaine, expliquent certains. Ceux-ci invitent aussi les autorités .
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