
Dans notre
pays, les femmes et les enfants paient un lourd tribut à
cette maladie
Le secrétaire général du
ministère de la Santé et du Développement social, Dr Abdoulaye Guindo, a lancé,
hier à Quinzambougou (Commune II du District de Bamako), les activités de la
17è Journée mondiale de la lutte contre le paludisme sous le thème :
«Promouvoir l’équité en santé, l’égalité des genres et les droits de l’Homme».
L’événement est couplé à la Semaine nationale de lutte contre cette maladie.
La cérémonie a
enregistré la participation de plusieurs
acteurs de la lutte contre cette endémie majeure dans les pays africains. La célébration de cette
journée va mettre en lumière les obstacles liés à l’équité en santé, à
l’égalité femmes-hommes et aux droits humains dans la lutte contre le paludisme
en vue de parvenir à des mesures concrètes pour y remédier.
à ce propos, le
secrétaire général du ministère de la Santé et du Développement social a
affirmé que le thème interpelle la communauté internationale et celle nationale sur la nécessité de permettre
l’accès égal des femmes et des hommes au traitement contre le paludisme. Dr Abdoulaye Guindo dira
que les femmes et les hommes ne doivent pas être victimes de discrimination
basée sur leur appartenance à l’un ou l’autre genre. Il a assuré que cette
approche d’égalité dans le traitement du paludisme et dans d’autres domaines
socio-économiques tient à cœur le président de la Transition, le colonel Assimi
Goïta. Le secrétaire général du département en charge de la Santé a précisé que
la riposte mondiale a permis de prévenir entre 2021 et 2023 près de 2 milliards
de cas de paludisme et d’éviter environ 10 millions de décès.
Dr Abdoulaye Guindo a rappelé que cette maladie constitue la première cause de morbidité avec un taux de 37,7%. En 2023, a-t-il précisé, les établissements de santé ont atteint 3.339.600 cas confirmés de paludisme et 1.191 décès ont été enregistrés dans les formations sanitaires.
Parmi les efforts
consentis par le gouvernement dans le cadre de la lutte contre cette maladie,
il a cité la gratuité des tests de diagnostic rapide, l’organisation annuelle
des campagnes de chimiothérapie et celle de la distribution de moustiquaires
imprégnés d’insecticide. Il s’est réjoui de voir que ces interventions ont
permis la réduction du taux d’incidence du paludisme de 172‰ en 2022 à 151‰ en
2023, la réception des médicaments de la CPS par plus de 3.511.000 enfants en
2023.
Le représentant résident
de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a souligné que le paludisme
constitue une des premières causes de morbidité et de mortalité dans nos pays. En 2022, a indiqué Dr Christian Itama
Mayikuli, l’Afrique a enregistré en elle seule 95 % des décès dus au paludisme
dans le monde. Il dira qu’une étude de l’OMS et du Fonds mondial, publiée en
2021, a estimé que les enfants de moins de 5 ans des ménages les plus pauvres
de l’Afrique subsaharienne avaient 5 fois plus de risque d’être infectés par le
paludisme que ceux des pays développés.
Il a salué le dynamisme
du Programme national de lutte contre le palu (PNLP), ainsi que l’effort
constant du gouvernement à travers la gratuité de la prise en charge des cas de
paludisme chez les femmes enceintes et chez les enfants de moins de 5 ans. Y
compris l’application à une large échelle des stratégies de prévention. Le
diplomate des Nations unies a rendu hommage aux chercheurs maliens pour leur
contribution dans la mise au point de deux nouveaux vaccins contre le paludisme
actuellement préqualifiés par l’OMS. L’ambassadrice des États-Unis au Mali a
précisé que depuis 2008, son pays a investi plus de 230 milliards de Fcfa dans
les programmes de lutte contre le paludisme.
Les activités ont porté sur notamment la distribution des moustiquaires imprégnées d’insecticide, les dons de kits de dépistage, la sensibilisation à prévenir et mieux gérer cette maladie endémique et la formation des agents de santé. Selon Rachna Korhonen, son pays, à travers l’Agence des États-Unis pour le développement international (Usaid), a contribué au traitement et à la protection de plus 9 millions d’enfants contre le paludisme. La diplomate américaine a également souligné le rôle de son pays quant aux premiers essais cliniques du vaccin antipaludique récemment homologué et recommandé par l’OMS.
Mohamed DIAWARA
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