«Vous verrez, nous n’oublierons pas les aînés». Ce propos est de l’ancien Président de la République, Alpha Oumar Konaré qui a décidé, en 1995, de consacrer le mois d’octobre à la solidarité et à la lutte contre l’exclusion. Une manière pour le 1er président de la 3e république de témoigner du grand respect envers les personnes du troisième âge au cours de ce mois. Depuis maintenant trois décennies, cette tradition se perpétue dans le pays.
La ministre de la Santé et du Développement social a solennellement lancé les activités de la 30è édition du Mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion sous le thème : «Solidarité dans la diversité culturelle, base d’une société inclusive». Les activités transversales et multiformes de solidarité qui se tiennent durant tout le mois d’octobre voire en novembre seront étalées entre les semaines thématiques dans le pays et nos représentations diplomatiques et consulaires.
Elles seront consacrées aux personnes âgées, à celles en situation de handicap, à la femme et l’enfant. Mais aussi à la jeunesse et à l’entrepreneuriat. Ces semaines thématiques sont respectivement parrainées par l’ancien ministre de l’Agriculture, Seydou Idrissa Traoré, un ancien manager de projets en santé oculaire et éducation inclusive, Soumëila Doumbia et Mme Diané Awa Soumaré, sage femme à la retraite ainsi que le célèbre artiste peintre, Abdoulaye Konaté.
La ministre de la Santé et du Développement social a souligné que le thème est assez évocateur et cadre parfaitement avec la vision des autorités qui ont consacré 2025 Année de la culture. Pour le Colonel Assa Badiallo Touré, le symbole de ce mois d’octobre nous recommande de revenir à nos valeurs culturelles, de traduire en acte cette solidarité en termes d’égalité de chance pour toutes les catégories sociales.
En outre, la ministre chargée de la Santé expliquera que la 30è édition est célébrée dans un contexte marqué par le déplacement de populations, les effets du dérèglement climatique occasionnant des dégâts matériels par endroits, des milliers de sinistrés, mais également des pertes en vie humaine. «C’est le lieu de nous incliner devant la mémoire de toutes les victimes et souhaiter prompt établissement aux différents blessés», a-t-elle lancé.
À l’accoutumée, un parrain national est désigné dans le cadre de l’exécution des activités du Mois de la solidarité. C’est dans cet esprit que le choix a été porté sur le coordinateur des chefs des quartiers de Bamako, Seydou Sangaré. Un choix qui honore les légitimités traditionnelles et témoigne de la reconnaissance des efforts consentis par eux dans les communautés.
Mohamed DIAWARA
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