#Mali : Concours de recrutement à la fonction publique d’État : Les épreuves lancées

La seule ville de Bamako a enregistré 45.965 candidatures, soit 69,83% des candidats inscrits

Publié lundi 15 avril 2024 à 08:19
#Mali : Concours de recrutement à la fonction publique d’État : Les épreuves lancées

Cette première journée concerne les corps des vétérinaires et ingénieurs de l’élevage, des ingénieurs et techniciens de l’agriculture et du génie rural...

 

Les concours directs de recrutement de 1.489 agents dans la Fonction publique d’État au titre de 2023 ont démarré, samedi dernier, à Bamako et dans six centres de l’intérieur du pays (Kayes, Sikasso, Ségou, Mopti, Gao et Tombouctou). Les épreuves ont été lancées au Lycée Ba Aminata Diallo (LBAD) par le ministre du Travail, de la Fonction publique et du Dialogue social, Fassoum Coulibaly, en présence de son collègue chargé de l’Élevage et de la Pêche, Youba Ba.

C’est dans une salle qui accueillait 60 candidats que la délégation ministérielle a donné le coup d’envoi du démarrage des épreuves après l’ouverture de la première enveloppe. Le centre a accueilli 2.040 prétendants repartis entre 34 salles dans lesquelles une soixantaine de surveillants veillaient au respect de la discipline et au déroulement correcte des épreuves en vue d’éviter toute éventualité de fraude.

Pour la couverture sécuritaire, la police a mobilisé plus de 80 agents pour le maintien d’ordre dans les trois centres de concours de Bamako à savoir le LBAD, le lycée Askia Mohamed (Lam) et l’École centrale pour l’industrie, le commerce et l’administration (Ecica). Devant la salle 7 au LBAD,

l’agroéconomiste Amadoun Diall fixait la liste des candidats. Il s’est dit plein d’espoir depuis que les autorités ont annulé le concours précédent à la suite de la découverte du vaste réseau de fraude. «On espère le succès pour les candidats méritants», a souhaité celui qui postule pour la première fois.

En face d’une autre salle de classe, Nana Traoré a dit son ras-le-bol après «c’est la dernière fois que je me présente à ce concours», a-t-elle promis à ses compagnons.

Cette première journée du concours enregistrait la participation des corps des vétérinaires et ingénieurs de l’élevage, des ingénieurs et techniciens de l’agriculture et du génie rural ainsi que des techniciens et ingénieurs des eaux et forêts. Le concours se tiendra tous les week-ends jusqu’au 5 mai prochain. Il mobilisera 65.817 candidats issus des secteurs tels que la construction civile, l’industrie et les mines, l’administration, l’informatique, les impôts, les douanes et la santé. La ville de Bamako seule a enregistré 45.965 candidatures, soit 69,83% des candidats inscrits.

Arrivés au lycée Ba Aminata Diallo à 7 heures 20 minutes, le ministre du Travail, de la Fonction publique et du Dialogue social et sa délégati, ont fait le tour de quelques salles de classes pour encourager les candidats, mais surtout les assurer sur les dispositions prises pour que la transparence, la justice sociale et l’équité prévalent dans ce concours.

«Notre administration a besoin de ressources humaines de qualité qu’on peut avoir à travers un concours transparent et sans tricherie. Les choses se passeront dans les règles de l’art», a affirmé Dr Fassoum Coulibaly, avant de promettre que la fraude et la corruption qui ont entaché le concours précédent et provoqué son annulation seront évitées.

Le gouverneur de Bamako, le représentant de la mairie de la Commune III du District de Bamako et plusieurs autres personnalités étaient présents à la cérémonie de lancement pour encourager les candidats.

Mohamed DIAWARA

Lire aussi : Bamako: Les enseignants des écoles publiques reprennent les cours

Les enseignants des écoles publiques du District de Bamako reprennent le travail dès ce lundi 20 octobre 2025 aux heures habituelles des cours..

Lire aussi : 3è édition des journées Ouest-africaines de l'audit interne : les organisateurs remercient le Chef de l’Etat d’être le parrain

En marge de la 3è édition des journées Ouest-africaines de l'audit interne, tenues à Bamako les 16 et 17 octobre, le Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta a reçu, ce vendredi 17 octobre, une délégation de l’Association des contrôleurs, inspecteurs et auditeurs .

Lire aussi : Contribution : À ceux qui veulent enterrer la transition malienne, qu’ils sachent : elle marche encore !

Certains rapports occidentaux tentent désespérément de faire croire que le Mali serait une « république en ruine », une «transition sans cap», un pays «sous tutelle russe» condamné à l’isolement. Ce récit, souvent répété, ignore la logique interne d’un processus souverain qui.

Lire aussi : Ouélessébougou : Élaboration de livrets pédagogiques des classes de la 1ère et 2ème années

Lancé depuis le mois de septembre, par la Direction nationale de la pédagogie (DNP) avec l’appui technique et financier du Projet d’amélioration de la qualité et des résultats de l’éducation pour tous au Mali (Miqra), l’atelier d’élaboration et de validation des livrets pédagogique.

Lire aussi : Mopti : La solidarité agissante du gouverneur

Dans le cadre des activités de la 30è édition du Mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion, le gouverneur de la Région de Mopti, le Général de brigade Daouda Dembélé a respecté la tradition en rendant visite, mercredi 15 octobre, aux deux personnes les plus âgées de la Co.

Lire aussi : Gao : Des mesures strictes contre l’exploitation illicite du site minier de N’Tahaka

Suite à la recrudescence de l’insécurité dans la Région de Gao, des mesures strictes ont été prises concernant les activités illicites sur le site minier de N’tahaka, situé à une cinquantaine de kilomètres de la Commune urbaine de Gao..

Les articles de l'auteur

Bamako: Les enseignants des écoles publiques reprennent les cours

Les enseignants des écoles publiques du District de Bamako reprennent le travail dès ce lundi 20 octobre 2025 aux heures habituelles des cours..

Par Mohamed DIAWARA


Publié vendredi 17 octobre 2025 à 17:33

Mali : Les ressortissants des USA soumis au paiement de la caution de visa

Le gouvernement malien réagit à la «décision unilatérale» des États-Unis d'Amérique d'imposer à ses citoyens à partir du 23 octobre 2025, le versement d'une caution de 5000 ou 10.000 dollars américains (plus de 2 millions ou environ 4 millions de Fcfa) pour l'obtention d'un visa d'affaires ou de tourisme de types B-1/B-2..

Par Mohamed DIAWARA


Publié dimanche 12 octobre 2025 à 11:10

Visa américain : Les Maliens soumis au paiement d'une caution

À compter du 23 octobre 2025, les ressortissants maliens jugés éligibles pour un visa américain B-1/B-2 (affaires ou tourisme) devront verser une caution allant de 5.000 à 10.000 dollars américains (environ 2,8 millions à 5,5 millions de Fcfa) avant la délivrance du visa..

Par Mohamed DIAWARA


Publié vendredi 10 octobre 2025 à 14:40

Mali: L'enseignement de la Révolution française de 1789 suspendu à l'école

La révolution française de 1789 ne fait plus partie des leçons d'histoire des classes de la 9è année. Cette décision de suspension a été prise le jeudi 9 octobre 2025 par le ministère de l'Éducation nationale.

Par Mohamed DIAWARA


Publié jeudi 09 octobre 2025 à 16:50

Mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion : La 30è édition prône la diversité culturelle

Cet évènement a été initié en 1995, avant d’être institutionnalisé en 2001 pour soutenir et renforcer les valeurs de solidarité dont notre nation est dépositaire. Il est reparti en quatre semaines thématiques pour véhiculer des messages de solidarité, qui représente une vertu cardinale de notre pays, et réaliser des actions de bienfaisance.

Par Mohamed DIAWARA


Publié lundi 06 octobre 2025 à 07:53

Enseignement fondamental public : Le transfert des élèves est gratuit

La perception de frais de transfert d'élèves auprès des parents est illégale. Le directeur national de l’enseignement fondamental dit avoir été saisi quant à cette situation préoccupante..

Par Mohamed DIAWARA


Publié samedi 04 octobre 2025 à 18:55

École catholique de Bamako : C’est reparti, mais sur de nouvelles bases

Certains de nos compatriotes semblent s’être fait une spécialité de dramatiser les choses. Certes, l’arrêt des subventions de l’État est une réalité qui a été déjà ressentie avec le licenciement de certains maitres qui émargeaient sur ces fonds, mais les oiseaux de mauvaise augure prédisaient plutôt le cataclysme voire la fin de l’enseignement catholique..

Par Mohamed DIAWARA


Publié vendredi 03 octobre 2025 à 07:37

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner