Le capitaine des Aigles, 25 ans, a signé un
contrat d’une année renouvelable. Joint au téléphone après la signature de son
sixième contrat, Moussa Mamadou Koné a exprimé sa joie d’avoir rejoint le club
koweïtien et rêve d’ouvrir une nouvelle page de sa carrière. «Je suis content
d’être là avec un coach que je respecte et un staff que j’apprécie beaucoup. Le
coach voulait que je fasse partie de son effectif, le projet du club est
intéressant. Mon objectif est de faire une bonne saison», a confié le Malien
après avoir paraphé son contrat.
Moussa Mamadou Koné, 2m, 91kg
renchérira : «J’ai été bien accueilli par les supporters du club et mes
nouveaux coéquipiers. Nous voulons retrouver un niveau supérieur et je suis là
pour aider le club à atteindre cet objectif. Je suis sûr que l’équipe obtiendra
un bon résultat cette année».
Évoquant la sélection nationale de volleyball,
la nouvelle recrue d’Al Shabab sport club a dit : «Avec l’équipe
nationale, l’objectif reste le même, c’est gagner un titre continental. J’ai
raté la dernière CAN pour cause de blessure, mais nous avons une génération
dorée qui peut remporter la prochaine CAN». Avant Al Ittihad Alexandrie sport
club d’Égypte et Al Shabab, l’ancien sociétaire de l’AS Commune V avait porté
les couleurs d’Al Sadd S.C (Qatar, 2014-20) et celles des clubs serbes de
Radnicki Kragujevac (2020-2021), de l’OK Nis et du Spartak Subotica.
La chance a souri à Moussa Mamadou Koné en
2013 quand Tiémoko Samaké, l’entraîneur de l’AS Commune V, a rencontré Lamine
Diop à Dakar lors d’un stage de formation des formateurs. L’expert sénégalais
travaillait à la Confédération africaine de volley-ball (CAVB) dont le siège se
trouve en Égypte et a beaucoup de contacts.
Quand les clubs qataris lui ont
demandé de leur trouver des joueurs, Lamine Diop a contacté le technicien de
l’AS Commune V, Tiémoko Samaké pour se renseigner sur Moussa M. Koné. D’autres
joueurs maliens, dont Mohamed Diallo (Qatar sport club) et Fabouré Konaté (Al
Arabi sport club) sont également allés au Qatar par le canal de l’expert
sénégalais.
Seibou Sambri KAMISSOKO
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