L’occasion pour la ministre Diallo de faire le bilan des réalisations
du département de tutelle et d’exposer les grandes lignes des projets en cours.
D’entrée de jeu, Mme Diawara Aoua Paul Diallo a
salué le patriotisme des partenaires sociaux qui, soulignera-t-elle, ont
décidé en toute liberté d’arrêter tout mouvement de grève et sursoir à tout dépôt
de préavis ou de cahier de doléances, au nom de l’unité nationale et de la
sauvegarde de notre bien commun, à savoir le Mali.
Cette décision historique
des partenaires sociaux faisait suite aux sanctions économiques, financières et
diplomatiques imposées à notre pays par la Communauté économique des états de
l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et entérinées par l’Union économique monétaire ouest-africaine
(Uemoa), a expliqué l’invitée du jour. Afin de consolider cet acquis pour un
climat social davantage apaisé, la ministre en charge du Dialogue social a dévoilé
ses pistes de solution. «Nous envisageons la conclusion d’un pacte pour la
stabilité sociale entre le gouvernement et l’ensemble des partenaires sociaux»,
a-t-elle dit. Ainsi, une conférence sociale se tiendra en juillet sur les thématiques
: liberté syndicale, politique salariale de l’État et dialogue social.
Interrogée sur le nombre
presque insignifiant de postes à pourvoir lors des concours d’entrée à la
Fonction publique de l’État, la cheffe du département a répondu qu’ils «sont
fonction des besoins exprimés par les départements sectoriels par corps et par
spécialités».
Mme Diawara Aoua Paul Diallo
a précisé que ces besoins sont compilés et réajustés en fonction des ressources
de l’État. Pour ce qui est des spécialités et corps non pris en compte souvent
du fait des insuffisances du mécanisme de recrutement national, le département
a par exemple autorisé, pour la première fois, les diplômés en sciences de l’éducation
à se présenter dans les corps «Administrateur de l’action sociale». C’est une réponse
à court terme à une telle situation, a précisé la ministre Diallo.
Et d’ajouter : «Comme
solution durable à ce problème, nous travaillons d’arrache-pied, depuis des
mois, à l’élaboration d’un Plan national pluriannuel de recrutement». Selon la
cheffe du département de tutelle, ce plan intégrera les données statistiques
comme les départs à la retraite, les vacances de postes au niveau de
l’organigramme de chaque secteur, les radiations pour divers motifs (abandon de
poste, décès, etc.).
Cela permettra, à en croire Mme Diawara Aoua Paul Diallo,
non seulement de donner une meilleure lisibilité des besoins, en termes de
recrutement pour une gestion optimale des ressources humaines de la Fonction
publique d’État, mais aussi aux étudiants et demandeurs d’emplois d’orienter
leurs formations en fonction des besoins réels de l’administration d’État.
Quant au projet visant le
renforcement des capacités des travailleurs afin d’améliorer la qualité des
services aux usagers, Mme Diawara Aoua Paul Diallo a évoqué, entre autres, l’élaboration
en cours d’une Politique nationale de recrutement et de formation, celle
relative au dialogue social, à la santé et à la sécurité au travail...
Ces
questions seront débattues à la Conférence sociale et un accent particulier
sera mis sur la culture du professionnalisme et la déontologie. Le tout sera,
selon elle, couronné par l’élaboration d’un Plan national de formation afin de
mettre fin aux requêtes de formation continue ne répondant pas, dans la plupart
des cas, à des déficits de compétences.
Concernant les concours
d’entrée à la Fonction publique au titre de 2022 devant se tenir au plus tard
le 31 décembre, a dit Mme Diawara Aoua Paul Diallo, «le ministre de l’Économie
et des Finances nous a déjà notifié l’enveloppe budgétaire allouée» à cet
effet. Les concours verront le recrutement d’environ 1.185 diplômés dans la
fonction publique d’État et près de 780 autres pour le compte des Collectivités
territoriales.
La ministre du Travail, de la Fonction publique et du Dialogue social conclura en rappelant que la Fonction publique de l’État emploie 42.438 fonctionnaires et 11.484 contractuels, soit un total de 53.922 agents, dont 15.892 femmes (29%) et 38.030 hommes (71%). Celle des Collectivités territoriales compte 63.946 fonctionnaires et contractuels confondus.
Oumar SANKARE
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