Les athlètes et les officiels
Mais il en fallait plus pour décourager les amateurs d’escrime qui ont bravé les intempéries pour venir assister au Centre Olympafrica de Banankabougou au bouquet final de la 12è édition du Tournoi Habib Sissoko, le président du Comité national olympique et sportif (CNOS-Mali). Et le moins que l’on puisse dire est que les spectateurs n’ont pas regretté d’avoir fait le déplacement. Une fois encore, ils ont assisté à de belles empoignades entre d’une part, les sœurs Dembélé, Alima et Aïchata et d’autre part, les deux internationaux, Mahamadou Samaké et Idrissa Ouaro.
Certes, les deux confrontations ont été dominées par les favoris, à savoir Alima Dembélé et Mahamadou Samaké, mais leurs challengers ont fait mieux que se défendre, faisant même douter par moment leur adversaire respectif.
Alima Dembélé (USFAS) a dominé sa sœur cadette 15-9, alors que Mahamadou Samaké (Centre Olympafrica) s’est imposé 15-4 face à Idrissa Ouaro (Palais des Sports). Sur le tableau féminin, la troisième place, synonyme de médaille de bronze, est revenue à Aïssata Sidibé, sociétaire du centre du Palais des Sports et Diakassa Coulibaly de Mifa, tandis que Boureïma Keïta (Palais des Sports) et Kassim Zoromé (Centre Olympafrica) complètent le tableau masculin. Les trois premiers des deux tableaux ont reçu, chacun, une enveloppe symbolique et des cadeaux offerts par Moov Africa Malitel, sponsor officiel de la Fédération malienne d’escrime (FME). Cette année, les athlètes, au nombre de 17, se sont affrontés au sabre.
L’un des temps forts du bouquet final a été la remise d’équipements à la FME par le club CA 93 de Montreuil (France) à travers son ancien président, Alain Alliez. Le lot est composé d’ours individuels, de fil de corps, survêtements, tee-shirts, trophées, etc.
À l’issue des débats, le président de la FME a salué le bon déroulement de la compétition et témoigné la reconnaissance du monde de l’escrime nationale au parrain, Habib Sissoko. «L’objectif visé à travers cette compétition est de promouvoir l’escrime au Mali et rendre hommage à Habib Sissoko pour ce qu’il fait pour le sport national, en général et l’escrime, en particulier», a dit Wahabou Zoromé, avant de renchérir : «Nous sommes également reconnaissants à l’endroit de notre sponsor officiel Moov Africa Malitel qui nous accompagne depuis plusieurs années dans toutes nos activités. Sans son soutien, l’escrime malienne ne serait pas là où elle est aujourd’hui», a témoigné le président de la FME. Wahabou Zoromé a, ensuite, rappelé que deux grandes échéances internationales attendent cette année les escrimeurs et escrimeuses du pays : les Jeux islamiques et les Championnats du monde qui se dérouleront, respectivement en Turquie et en Égypte.
On notait la présence à l’événement des représentants du CNOS-Mali, Maître Adama Mariko et de Moov Africa Malitel, Cheick Ahmed Tidiane Kane et du directeur du Palais des Sports Salamatou Maïga, Idrissa Kamaté.
Soulemane Bobo Tounkara
La sélection nationale U23 est désormais fixée sur son sort. Lors des Jeux olympiques Paris 2024 (26 juillet au 11 août), elle évoluera dans le groupe D, en compagnie du Paraguay, d’Israël et du représentant de la Confédération asiatique de football (AFC)..
Demba Coulibaly, notre regretté confrère de l’ORTM, l’appelait par le sobriquet Armoire à glace, tout simplement parce que Boubacar Sow était dur sur l’homme et ne rechignait jamais au combat dans un match de football. Mais au-delà de sa générosité dans l’effort et sa capacité à se.
Transféré en Zambie en 2019, en provenance de Yeelen olympique, le milieu de terrain de 27 ans fait aujourd’hui le bonheur des Red Arrows de Lusaka qui visent un deuxième titre consécutif de champion, après le sacre de 2023. Coup de projecteur sur un joueur qui a été l’un des grands artis.
C’est rare pour être souligné. Samedi 9 mars au Centre Olympafrica de Banankabougou, la finale masculine de la 1ère édition de l’Open épée entre Idriss Ouaro et Souleymane Djiré s’est terminée, alors qu’aucun des deux tireurs (combattants en escrime, ndlr) n’avait réussi à attein.
Presque tous les problèmes qui freinent le bon fonctionnement du football national ont été passés au peigne fin par les participants au symposium national. Reste à savoir le sort qui sera réservé au document final de la rencontre.
Quarante ans après sa défaite en finale 3-1 contre le Cameroun, la sélection nigériane chute à nouveau sur la dernière marche du podium, cette fois face au pays hôte de la CAN, la Côte d’Ivoire qui avait également organisé l’édition de 1984. C’est la 5è défaite des Nigérians en 8.