Un médecin donne des explications sur une solution entrant dans le processus de dialyse
La santé
fait partie des besoins fondamentaux d’une personne en plus de l’alimentation
et de l’éducation. Une personne en bonne santé est capable d’améliorer sa performance
et donner le meilleur d’elle-même grâce également à une formation de qualité.
Fort de cette réalité, notre pays s’est inscrit dans une perspective
d’amélioration de la qualité des soins dans les centres
hospitalo-universitaires (CHU), hôpitaux régionaux et autres structures de la
pyramide sanitaire.
À cet effet, les autorités de la Transition n’ont pas
lésiné sur les moyens pour doter ces structures de santé d’équipements ultra
modernes afin d’améliorer l’offre de soins et les capacités de prise en charge
des malades. Ce vent de modernisation tous azimuts est à mettre aussi au crédit
des autorités qui ont fait le choix de renforcer le plateau technique de toutes
les structures de santé.
Ainsi, les
autorités s’emploient à la construction d’un cocon sanitaire très confortable
avec les commodités requises (équipements modernes et disponibilité des
compétences) afin que les citoyens disposent de soins de qualité et à coûts
raisonnables. Les équipements ont été financés essentiellement sur budget d’État
à hauteur d’environ 90%. Les partenaires techniques et financiers ont aussi mis
la main à la poche pour accompagner.
Du Centre
hospitalier universitaire (CHU) du Point G, qui était le nec plus ultra en
matière de soins de référence dans notre pays il y a quelques années, en
passant par le CHU Gabriel Touré, le CHU Pr Bocar Sall de Kati et l’Hôpital du
Mali (fleuron de la coopération sino-malienne) tous ont bénéficié d’équipements
très relevés.
à en
croire les spécialistes, nos hôpitaux ne disposaient pas par exemple de scanner
de 128 barrettes. On en était limité à 64 barrettes. Les autorités de la
Transition ont décuplé les efforts pour acquérir deux scanners de 128
barrettes, à 900 millions de Fcfa l’unité. Ces équipements de diagnostic ont
été déployés dans les hôpitaux régionaux de Mopti et Sikasso.
Avant
l’avènement de la Transition, les établissements hospitaliers ne disposaient
que d’une seule imagerie par résonance magnétique (IRM) de 0,35 tesla. Mais de
nos jours, deux IRM de 1,5 tesla de dernière génération permettent d’améliorer
la qualité des prestations. Le Mali dispose désormais de laboratoire de niveau
P3 qui permet de faire face aux besoins d’analyses des maladies hautement
contagieuses.
L’Hôpital
du Mali a bénéficié d’équipements de dernière génération. Il s’agit d’un
nouveau bâtiment équipé d’une nouvelle machine IRM de 1,5 tesla, d’un nouveau
scanner 64 barrettes, d’une nouvelle machine de radiographie et de la
logistique. Par
ailleurs, des équipements médicaux et des produits alimentaires ont été fournis
aux établissements de santé du District de Bamako et de Kati.
Le don était
constitué d’équipements et consommables de laboratoires destinés à renforcer la
référence et à soutenir la décentralisation du diagnostic dans le cadre de la
surveillance épidémiologique. Aussi faut-il ajouter un appui ponctuel en
intrants de prise en charge du paludisme d’une valeur de 900 millions de Fcfa a
été fait pour renforcer la capacité de résilience des pharmacies des Centres de
santé de référence (CSRef) des Communes I, II et VI.
L’Institut national de santé publique (INSP) a bénéficié d’un laboratoire de niveau P3 qui a été rénové et équipé à hauteur de 700 millions de Fcfa.
Un forage
a été réalisé au CHU Gabriel Touré au profit du service de la pédiatrie.
D’importants lots de médicaments, d’intrants et de céréales ont été remis à cet
établissement, ainsi qu’à l’Hôpital du Mali, aux CHU du Point G et de Kati pour
répondre aux différentes préoccupations. Nos hôpitaux n’ont plus de problème
d’oxygène, car la disponibilité de cet intrant indispensable pour certaines
interventions a été améliorée. Le CHU du Centre national d’odonto stomatologie
(CHU-CNOS) dispose aujourd’hui d’un nouveau scanner de radiographie dentaire.
Les
efforts se poursuivent par la dotation des structures de santé en matériels
roulants composés de véhicules 4x4, de camions médicalisés et de motos. Par
ailleurs, les patients dialysés ont vivement salué la décentralisation des
centres de dialyse fruit des efforts de la Transition. Les centres de dialyse
ultra modernes du Quartier Mali et du Génie militaire construits en R+1 et de
Lafiabougou en R+2 disposent de 13 générateurs.
De façon
progressive, les autorités enlèvent une grosse épine du pied des
administrateurs des grandes structures hospitalières en les épaulant pour
l’amélioration de leurs prestations de service pour le plus grand bonheur de la
population. Usagers qui se réjouiront de ne plus pâtir de la faiblesse de
certaines prestations en raison soit d’une panne de machines ou d’absence de
ces dernières.
Il faut espérer la continuité des efforts de la Transition, mais aussi un accompagnement du personnel socio-sanitaire pour continuer à répondre aux besoins des malades et autres usagers de nos établissements en matière de soins de qualité.
Fatoumata NAPHO
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