
Au Mali (GIZ PASP) et la Commission vérité justice réconciliation (CVJR) a organisé, du 15 au 17 juin dans la Cité verte du Kénédougou, un atelier de sensibilisation sur le mandat de la CVJR et la mise en place de la coordination régionale des associations des victimes de la Région de Sikasso. L’évènement était présidé par le préfet du
Cercle de Sikasso, Dramane Diakité. On notait également la présence du représentant
de l’ONG Case-Sahel, Tiéfing Bagayogo, du représentant du chef d’antenne de la
CVJR, Ousmane Coulibaly et du représentant du maire de la Commune urbaine de
Sikasso, Abdramane Sidibé. L’atelier a aussi enregistré la présence des représentants
des victimes de Loulouni, Zégoua et Sikasso.
La rencontre visait à contribuer à
la stratégie nationale de prise en charge des victimes et à consolider la paix.
Il s’agissait aussi de sensibiliser les victimes de Sikasso sur le mandat de la
CVJR, de créer la coordination régionale des associations des victimes et d’élaborer
le plan de renforcement des capacités des associations de victimes.
Le préfet du Cercle de Sikasso, Dramane Diakité
a rappelé que notre pays a connu quatre rebellions armées et trois coups d’état.
Ceux-ci ont été marqués, souvent, par de nombreuses violations de droits de
l’Homme et des souffrances de la population. «La Région de Sikasso n’a pas été épargnée
par ces violations. à cet effet, la région abrite de nombreuses victimes et des
déplacés», a-t-il souligné.
Il ajoutera que c’est dans la dynamique de relever
ce défi que le ministère en charge de la Réconciliation, de la Cohésion sociale
et d’autres mécanismes ou commissions comme celle de la CVJR ont été créés. «Après
la sensibilisation sur le mandat de la CVJR et la mise en place des
associations au niveau des cercles, les victimes seront accompagnées pour la création
de la coordination régionale des associations de Sikasso», a affirmé le préfet
Diakité.
Ousmane Coulibaly a indiqué que les missions
de la CVJR sont notamment de contribuer à l’instauration d’une paix durable à
travers la recherche de la vérité, la réconciliation, la consolidation de
l’unité nationale et des valeurs démocratiques. à ce jour, poursuivrat-il,
la CVJR a recueilli plus de 28.699 dépositions (témoignages) des victimes.
Elle
a, entre autres, réalisé 14 enquêtes non judiciaires sur les cas emblématiques
de violations graves des droits de l’Homme, élaboré un document de politique
nationale de réparation des préjudices subis par les victimes des crises
survenues au Mali de 1960 à nos jours et tenu cinq audiences publiques afin de
partager les souffrances des victimes avec le public.
Pour sa part, Tiefing Bagayogo a indiqué que
cela fait 8 ans que Case-Sahel agit afin de donner une égalité de chance de
participation à toutes les couches sociales aux processus de développement.
Elle a comme devise : «chaque individu, une vie saine et citoyenne». En
outre, Bagayogo a précisé que Case-Sahel a été sélectionnée par la Coopération
allemande à travers son Projet d’appui à la stabilisation de la paix (PASP).
Ce, dans le but de faciliter le processus d’organisation des victimes de la
base au sommet.
Il s’agit précisément des cercles de la Région de Ségou et de
ceux de Sikasso (Sikasso, Kadiolo, Loulouni et Zégoua). Tiefing Bagayogo a
saisi l’occasion pour remercier la Coopération allemande et la CVJR pour leur
collaboration. Les recommandations ont notamment porté sur l’éducation des
enfants des victimes, la santé, l’hébergement et la réinsertion
socioprofessionnelle et économique des victimes.
Mariam F. DIABATE
Amap-Sikasso
Dans un communiqué publié mardi dernier, l’État-major général des Armées a porté à la connaissance de l’opinion les actions menées dans la lutte contre le terrorisme, par les Forces armées maliennes (FAMa)..
Le ministre Lamine Seydou Traoré constate la fonctionnalité des installations dans une concession.
Mossa AG Attaher (C) lors de la cérémonie de présentation du maillot des Aigles.
Ce forage a été réalisé à la demande du défunt chef de village.
Dans une interview accordée hier soir à la télévision nationale, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale a expliqué en profondeur la décision du gouvernement de mettre fin aux accords de défense avec la France et ses partenaires européens. Toutefois, il ras.
La prévalence de Sikasso est au-dessus du taux national (7,2%), soit 11,1% pour l’année 2020.