
Le GLCT-Kénédougou a été mis en place en mai 2024
La rencontre était présidée par le conseiller aux affaires administratives et juridiques du gouverneur de Sikasso, Amadou Soumaré, qui avait à ses côtés le président du GLCT-Kénédougou, Konimba Traoré, son vice-président Moumouni Ouédraogo du Burkina Faso, les représentants de la GIZ-Skbowa Sikasso, Yaya E. Coulibaly et Kamon Coulibaly.
Il est utile de savoir que la coopération transfrontalière est aujourd’hui perçue, tant au niveau continental que régional, comme un instrument de prévention structurelle des conflits mais aussi un moyen de gommer les effets frontaliers dans une perspective d’intégration régionale. La majeure partie des populations des zones frontalières connaissent des difficultés de cohabitation occasionnée par l’insécurité et la faible synergie d’action entre les collectivités des différents acteurs. C’est dans cette vision que le Mali et le Burkina Faso ont conclu, en juillet 2016, un accord cadre pour faciliter et promouvoir la coopération entre les deux collectivités territoriales et leurs organismes publics transfrontaliers.
C’est suite à cela que le GLCT- Kénédougou a été mis en place en mai 2024. Il regroupe 13 communes frontalières dont 7 dans les cercles de Sikasso, de Koutiala et de Yorosso (Dandérésso, Diouradougou-Kafo, Finkolo, Gouadié sougouna, Koury, Nongon-suala et Ourikéla). Du côté du Burkina Faso, 6 provinces du Houet et du Kénédougou sont concernées. Il s’agit de Faramana, Kayan, Koloko, Morolaba, N’Dorola et Sindo.
La présente rencontre a permis d’échanger avec les anciens membres du GLCT pour bénéficier de leurs expériences (instruments ou mécanismes, acquis, difficultés en matière de mobilisation des ressources financières internes et externes). Il s’agissait aussi de prévenir et gérer les conflits transfrontaliers et promouvoir la coexistence pacifique des populations transfrontalières.
«Le GLCT du Kénédougou constitue une structure importante dans la consolidation de la gouvernance locale et dans le renforcement de la cohésion sociale mais surtout dans la promotion du développement économique et humain dans l’espace transfrontalier commun», a déclaré le conseiller aux affaires administratives et juridiques du gouverneur. Pour Amadou Soumaré, cette réunion intervient dans un contexte marqué par plusieurs défis qui affecte le fonctionnement du GLCT. Par ailleurs, il a indiqué que cette rencontre d’échanges permettrait aux participants d’identifier les difficultés, d’analyser les causes profondes des blocages et de proposer des solutions concrètes et réalistes. Ceci, selon Amadou Soumaré, permettra de renforcer la dynamique de concertation et de collaboration entre les communes membres. «La qualité de notre engagement déterminera l’efficacité des actions de demain », a-t-il souligné.
Quant au président du GLCT-Kénédougou, il a salué l’engagement des autorités régionales pour la tenue de la rencontre. Il a rappelé l’importance du GLCT-Kénédougou dans la gestion des conflits frontaliers, notamment le foncier agricole. Ces échanges, selon Konimba Traoré, apporteront des pistes de solutions aux différentes mésententes dans les zones frontalières. Pour sa part, le vice-président du GLCT-Kénédougou, Moumouni Ouédraogo, a saisi l’occasion pour évoquer la bonne relation entre le Mali et le Buyrkina Faso.
«La Confédération des États du Sahel (AES) se porte bien. Nous avons fort espoir qu’elle se portera encore mieux. Certains états ne manqueront pas de nous rejoindre», a-t-il dit. L’activité a enregistré la présence de plusieurs membres du conseil du GLCT-Kénédougou du Mali et du Burkina Faso. Elle a été organisée avec l’appui de la GIZ/Burkina (PDCS), de la GIZ/Mali (PADRE) et du PFUA à travers le programme Skbowa.
Mariam DIABATE / AMAP - Sikasso
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