C'est un bâtiment R+3 avec 18 bureaux, 5 salles de classe, un amphithéâtre et d'autres commodités
Cet institut qui a pour objectif de relever les défis d’une gestion efficiente au profit de la population a été inauguré, hier, par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique Bouréma Kansaye. C’était en présence de sa collègue de la Santé et du Développement social le Colonel Assa Badiallo Touré.
Selon la directrice de l’Institut, Mme Fané Fatoumata Diarra, son établissement est le fruit d’une co-construction de l’Institut national de prévoyance social (INPS) et l’Université Kurukanfuga de Bamako (UKB). L’IFP-M2S, est un bâtiment R+3, il comporte 18 bureaux pour le personnel, 5 salles de classe conformes à l’enseignement moderne, un amphithéâtre, 2 salles de formation multifonctionnelles, 2 salles informatiques, 2 salles de professeurs, 2 salles de langues ultra modernes, une bibliothèque et 46 toilettes.
Pour cette première promotion, 200 étudiants sur 320 candidats ont été sélectionnés après un test. L’Institut ambitionne de recruter 500 étudiants par an en vue de renforcer la capacité du personnel de l’INPS avec comme objectif d’être une structure de formation diplomante et continue.
Dotés d’enseignants professionnels et de différentes nationalités, la directrice a assuré que son Institut formera des étudiants aguerris aux métiers de la sécurité sociale. Mieux, c’est de former l’homme de demain pour les missions d’extension de la sécurité sociale.
Le directeur général de l’INPS, Ousmane Karim Coulibaly, dira que cet Institut est le fruit d’une longue maturation ou d’une passion partagée pour l’éducation, notamment en matière d’éducation sociale. Leur ambition, a-t-il dit, est d’apporter au Mali le changement tant attendu dans l’approche de la protection sociale. Il a déclaré qu’au Mali, le taux de couverture social, tous régimes confondus, dépasse à peine 5% de la population malienne.
En raison de ce déficit, son institution s’est donnée comme mission de trouver les moyens adéquats pour une large diffusion de la couverture sociale. Le présent Institut de formation en est la solution. «L’Institut va proposer des parcours de formation avec un catalogue de formation diplomante ou certifiante qui va intéresser un monde professionnel et scolaire», a-t-il expliqué. Pour le directeur général de l’INPS, cet Institut de formation est une solution aux nombreux défis que pose la couverture sociale.
Pour la ministre de la Santé et du Développement social, l’éducation est la clé du progrès et de la prospérité. «En inaugurant cet Institut, nous posons les fondements d’un avenir meilleur pour nos jeunes et nos entreprises afin d’assurer le bien-être social de tous», a déclaré la ministre Assa Badiallo Touré. Et d’encourager les futurs étudiants à saisir toutes les opportunités qui se présenteront à eux. «Impliquez-vous, explorez vos passions et ne cessez d’apprendre, car le savoir est une richesse inestimable», a conseillé la ministre chargée de la santé, avant d’ajouter que cet Institut sera leur guide dans un domaine où la pratique fond avec la théorie dans le quotidien.
Quand au ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, il a déclaré que l’IFP-M2S est la concrétisation de la volonté politique du Président de la Transition d’adapter les offres de formation des institutions de l’enseignement supérieur aux besoins de l’emploi.
Le ministre Kansaye fonde un très grand espoir sur ce futur pôle d’espérance sous régional, voire africain dans le domaine de la sécurité sociale.
Pour cela, il a déclaré que son département ne ménagera aucun effort pour l’accompagner à atteindre ses objectifs. Le ministre Bouréma Kansaye a invité les étudiants sélectionnés à plus d’engagement, d’assiduité, de discipline pour avoir les compétences nécessaires qui façonneront l’espace de la surveillance sociale de demain.
Fatoumata NAPHO
Le gouverneur de la Région de Ségou, le Commissaire Général de brigade de police Soulaïmane Traoré a lancé, mercredi dernier, les activités de la 30è édition du Mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion..
Les trois personnes les plus âgées de la ville de Diéma sont le chef de village Gabougou Sissoko, âgé de 105 ans, Sokona Sissako, 103 ans, et Diambou Magassa, ayant soufflé ses 91 bougies..
La chasse aux lièvres est une tradition bien ancrée dans la cité religieuse de Djenné, une ville inscrite sur la liste du patrimoine mondiale de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco). Ce rituel, encore appelé «tabai-hô» en langue sonrhaï, .
Le médecin chef du Centre de santé de référence (Csref) de Kangaba, Dr Moussa Sougané, a présidé lundi dernier dans ses installations, le lancement de la campagne de chirurgie gratuite de la cataracte dans le district sanitaire de Kangaba..
Plus de 200 chercheurs, innovateurs, producteurs, investisseurs et décideurs venus de l’espace de la Confédération des États du Sahel (AES) et de nombreux pays africains participent depuis lundi à Bamako à la 5è édition du Marché des innovations et technologies agricoles (MITA 2025)..
Cette caravane ophtalmologique constitue un rendez-vous annuel majeur en faveur de l’inclusion sociale des personnes âgées.
